- Constance Rappeneau naît le 3 janvier 1879 à Domecy-sur-Cure (Yonne), fille d’Edmé Rappeneau, 44 ans, manouvrier (ouvrier agricole), et de Marie Prévotat, 37 ans, son épouse, dans une famille comptant quatre enfants, domiciliés au hameau de Cure.
- Très jeune, Constance part à Paris travailler comme domestique, femme de chambre. À une date restant à préciser, elle emménage au 10 rue Pierre-Guérin (Paris 16e), quartier de Passy.
- Le 22 décembre 1900 à la mairie d’arrondissement, elle épouse Rémi Bohez, cocher de 21 ans, d’origine belge.
- Le 11 avril 1901, à leur domicile de la rue Pierre-Guérin, elle met au monde leur fils Roger. Le couple aurait deux autres enfants, décédés prématurément (à vérifier…).
- Constance prend un restaurant au Kremlin-Bicêtre (Seine / Val-de-Marne – 94).
- En 1913, le couple se sépare (?). « Vu l’ordonnance de non conciliation » du 1er juillet 1925, leur divorce sera prononcé par jugement du tribunal civil de la Seine le 26 octobre 1929, à la requête et au profit de la femme (Rémi Bohez décéderait avant 1938 ; à vérifier…).
- Constance tient ensuite un restaurant à Vitry-sur-Seine (94).
- Puis, en juin 1932, ayant vendu son fonds, elle en acquiert un autre à Paris, “L’Aquarium Bar”, 121, boulevard Sérurier, dans le 19e arrondissement ; la propriétaire des locaux habitant au premier étage. Constance Rappeneau rebaptise son café-restaurant “Chez My”. Il est ouvert de 10 h 30 à 22 h 30, samedi compris. Elle y dispose d’une ligne téléphonique accessible à la clientèle.
- Son établissement est situé en face d’un groupe de 350 logements HBM (habitations à bon marché) nouvellement construits, dans lequel vivent de nombreux militants et électeurs communistes. Avant-guerre, le député communiste de l’arrondissement du Pont-de-Flandre, Jacques Grésa, et le conseiller municipal communiste du quartier des Carrières-d’Amérique, Clément Magnaval, y tiennent leurs permanences. La cellule 554 du PCF et l’Association des Amis de l’URSS y organisent leurs réunions.
- Sous l’Occupation, au cours de l’été 1941, Jules Dumont, qui fut commandant du bataillon Commune de Paris en Espagne pendant la guerre civile, est chargé de lancer la lutte armée contre l’occupant et devient un des chefs de l’Organisation spéciale (O.S.) [1]. Ayant été avant-guerre membre de la cellule communiste de la Régie immobilière de la ville de Paris (RIVP), il se tourne tout naturellement vers ses anciens camarades pour trouver les locaux dont il a besoin pour son action clandestine. Ainsi, il loue sous la fausse identité de « Journet » un petit appartement au 5, avenue Debidour – en réalité une courte impasse -, face au parc de la Butte du Chapeau-Rouge, à deux pas de “Chez My”. Le gardien de l’immeuble, Louis Coulibœuf, lui aussi membre du PCF clandestin, l’aide à y aménager une cache dans laquelle Dumont stocke armes et explosifs, la cuisine y servant de “laboratoire” dans lequel la chimiste France Bloch-Sérazin fabrique des engins explosifs.
- En 1941, Pierre Georges (le “colonel Fabien”), Jules Dumont et d’autres résistants communistes prennent leurs repas – sans tickets de ravitaillement – chez Constance.
- Au début du mois de novembre, Gilbert Brulstein, “en cavale” après l’attentat du 20 octobre contre le lieutenant-colonel Karl Holtz, Feldkommandant de Nantes, est “planqué” par Conrado Miret-Muste dans le “laboratoire” du 5, avenue Debidour. Le colonel Dumont, qui l’y découvre, lui donne l’interdiction formelle d’en sortir. Louis Coulibœuf lui apporte d’abord ses repas préparés “chez My”, puis – estimant le danger passé – se refuse à continuer. Le jeune résistant prend alors l’habitude, contre toute prudence, d’aller prendre ses repas quotidiens au fond de la salle du restaurant, se faisant appeler « Petit Jean ».
- Un gardien de la paix en uniforme du commissariat de quartier des Lilas, qui prend régulièrement son déjeuner dans l’établissement depuis le Front populaire sans susciter trop de méfiance, reconnaît Gilbert Brulstein par comparaison avec un avis de recherche récemment affiché dans son service. Rentré au commissariat, il alerte son chef, lequel téléphone à son tour au commissaire David, de la Brigade spéciale anticommuniste des Renseignements généraux de la préfecture de police. Un dispositif de surveillance et de filature est alors mis en place à l’intérieur et à l’extérieur du restaurant, le gardien de la paix “infiltré” agissant dès lors en lien direct avec la direction des RG. Ainsi, un rapport daté du 23 novembre signale une réunion entre quatre clandestins (« 1, 2, 3 et 4 ») qui se tient dans la salle de sous-sol de l’établissement.
- Le 19 novembre, à l’initiative de la police judiciaire qui mène sa propre enquête, la presse (notamment Le Matin) diffuse largement un nouvel avis de recherche avec la photo de Brulstein : celui-ci disparaît aussitôt, de même que Dumont, Fabien, Miret-Muste et France Bloch. Mais la surveillance est maintenue, car il est évident que le lieu est fréquenté par des membres de son réseau.
- Le coup de filet des RG est prévu pour le 29 novembre. Mais, quelques jours avant cette date, dans l’après-midi du 25, le même gardien de la paix se fait repérer en sortant pour “filer” un jeune suspect quittant l’établissement, puis en tirant dans sa direction sans l’atteindre quand celui-ci s’enfuit. Il prévient aussitôt un inspecteur en surveillance extérieure dans le square de la Butte Rouge. La direction des RG prend alors la décision d’agir immédiatement : le coup de filet habilement programmé se transforme alors en “descente” improvisée. Les dix-huit personnes présentes dans le restaurant sont arrêtées (neuf d’entre elles, non impliquées, seront relâchées le 9 décembre, après accord du Feldpolizeidirektor Moritz). La perquisition aussitôt opérée chez “My” ne donne aucun résultat. Mais le laboratoire de l’O.S. au 5 avenue Debidour est découvert, avec une grande quantité de matériel explosif, d’armes et de munitions.
- Le 27 novembre, Constance Rappeneau est interrogée dans les locaux de la première brigade spéciale des Renseignements généraux.
- Brutalement interrogé, Louis Coulibœuf dévoile toutes les caches dissimulées dans la cave des HBM. Grâce à une adresse trouvée sur un des documents ainsi récupérés, les policiers arrêteront Antoine Émorine, dit Tonin, chez Gaétan Meynard (époux de Marthe) à Angoulême le 9 décembre. À son tour, celui-ci livrera de nombreuses informations avant d’être retrouvé suicidé (?) dans sa cellule le 1er avril 1942.
- Le 5 décembre, en début de soirée, Constance Rappeneau est écrouée au dépôt de la préfecture de police, « à la disposition du Parquet du Tribunal militaire allemand ».
- Le 10 décembre 1941, Constance Rappeneau est emprisonnée au quartier allemand de la Maison d’arrêt de la Santé (Paris 14e).
- D’abord condamnée à deux ans de prison, elle acquittée en appel le 4 septembre 1942.
- Mais, le 22 octobre, les autorités d’occupation l’internent au Fort de Romainville, camp allemand (élément du Frontstalag 122). Elle y est enregistrée sous le matricule n° 1045. Seule Hélène Hascoet – prise dans une toute autre affaire – est également internée ce jour-là (matricule n° 1066).
Le 22 janvier 1943, cent premières femmes otages sont transférées en camions au camp de Royallieu à Compiègne (leurs fiches individuelles du Fort de Romainville indiquent « 22,1 Nach Compiègne uberstellt » : « transférée à Compiègne le 22.1 »).
Le lendemain, Constance Rappeneau fait partie du deuxième groupe de cent-vingt-deux détenues du Fort qui les y rejoint, auquel s’ajoutent huit prisonnières extraites d’autres lieux de détention (sept de la maison d’arrêt de Fresnes et une du dépôt de la préfecture de police de Paris). À ce jour, aucun témoignage de rescapée du premier transfert n’a été publié concernant les deux nuits et la journée passées à Royallieu, et le récit éponyme de Charlotte Delbo ne commence qu’au jour de la déportation… Toutes passent la nuit du 23 janvier à Royallieu, probablement dans un bâtiment du secteur C du camp.
Le matin suivant, 24 janvier, les deux-cent-trente femmes sont conduites à la gare de marchandises de Compiègne et montent dans les quatre derniers wagons (à bestiaux) d’un convoi dans lequel plus de 1450 détenus hommes ont été entassés la veille. Comme les autres déportés, la plupart d’entre elles jettent sur les voies des messages à destination de leurs proches, rédigés la veille ou à la hâte, dans l’entassement du wagon et les secousses des boggies (ces mots ne sont pas toujours parvenus à leur destinataire).
En gare de Halle (Allemagne), le train se divise et les wagons des hommes sont dirigés sur le KL Sachsenhausen, tandis que les femmes arrivent en gare d’Auschwitz le 26 janvier au soir. Le train y stationne toute la nuit.
Le lendemain matin, après avoir été brutalement descendues et alignées sur un quai de débarquement de la gare de marchandises, elles sont conduites à pied au camp de femmes de Birkenau (B-Ia) où elles entrent en chantant La Marseillaise.
Constance Rappeneau y est enregistrée sous le nom « Bohez », celui de son ex-mari. Elle “reçoit” le matricule 31754. Le numéro de chacune est immédiatement tatoué sur son avant-bras gauche.
Pendant deux semaines, elles sont en quarantaine au Block n° 14, sans contact avec les autres détenues, donc provisoirement exemptées de travail dans les Kommandos, mais pas de corvée.
Le 3 février, la plupart des “31000” sont amenées à pied, par rang de cinq, à Auschwitz-I, le camp-souche où se trouve l’administration, pour y être photographiées selon les principes de l’anthropométrie : vues de trois quarts avec un couvre-chef (foulard), de face et de profil (la photo d’immatriculation de Constance Rappeneau a été retrouvée, puis identifiée par des rescapées à l’été 1947).
- Le 10 février 1943, prise à la “course” [2], elle est conduite au Block 25, le “mouroir” du camp des femmes de Birkenau ; elle a 64 ans.
Elle y succombe une semaine plus tard, d’après l’acte de décès établi par l’administration SS du camp (Sterbebücher).
À une date restant à préciser, son fils Roger reçoit un avis de décès d’Auschwitz : « morte le 17 février 1943 d’une maladie de foie ».
Le 13 mars 1945, Angèle Bohez, “bru” de Constance Rappeneau, témoigne devant les membres de la commission rogatoire qui examine l’activité d’un inspecteur de police qui participa à l’interpellation de celle-ci (fonctionnaire ayant rejoint plus tard la Résistance). Elle déclare alors porter plainte contre ces policiers.
Le nom de Constance Rappeneau est inscrit sur le monument dédié « aux enfants de Domecy-sur-Cure morts pour la France ».
Rémi Bohez, fils de Constance, décède le 18 avril 1971 à Paris 13e.
Notes :
[1] Jules Dumont, né le 1er janvier 1888 à Roubaix, militant communiste, participe à la guerre d’Espagne dans la 14e Brigade internationale. Entré dans la clandestinité en juillet 1940 à la suite d’une condamnation à six mois d’emprisonnement pour distribution de tracts. Sous le pseudonyme de « Paul », il est le commissaire militaire du Comité militaire national du PCF clandestin d’octobre à décembre 1941. “Mis au vert” dans l’Oise après les arrestations du 25 novembre et “remis à la base”, il est arrêté par la police allemande à Wasquehal (Nord) en 1942, puis fusillé au fort du Mont-Valérien le 15 juin 1943.
[2] L’Organisation spéciale du Parti communiste clandestin. À l’origine, petits groupes de militants armés chargés d’assurer la protection des distributeurs de tracts et de ceux qui prennent la parole en public. Avec l’engagement dans la lutte armée contre l’occupant, ses membres font partie des premiers combattants, aux côtés des Bataillons de la jeunesse et de ceux de la M.O.I.
[3] France-Bloch-Sérazin est guillotinée le 12 février 1943, à la Maison d’arrêt Holstenglacis à Hambourg.
[4] Conrado Miret-Muste, né le 15 avril 1906 à Barcelone, commandant dans l’armée républicaine espagnole en 1938. Réfugié en France. Arrêté une première fois en 1940 et transféré à la Santé, il s’évade lors de la débâcle et rejoint la MOI (main-d’œuvre immigrée). En mars 1941, il fonde les groupes armés de la MOI. Arrêté en novembre 1941 au Champ-de-Mars, torturé, il meurt dans sa cellule dans la nuit du 26 au 27 février 1942, avant l’ouverture du procès de la Maison de la Chimie, sans même avoir révélé son identité.
[5] La cavale de Gilbert Brustlein : après la parution de sa photo dans les journaux, le 19 novembre, il quitte la cache de l’avenue Debibour pour se réfugier à Saint-Mandé (Val-de-Marne), chez de vagues connaissances apeurées, puis à Paris, chez des italiens communistes et dévoués. Ayant appris que le parti communiste le tient pour responsable de la chute du “labo”, Gilbert Brustlein gagne seul et par ses propres moyens la zone sud, parvient à franchir la frontière espagnole en novembre 1941 ; il est arrêté et incarcéré sous une fausse identité au camp de concentration de Miranda ; il est finalement pris en charge par les Britanniques et transféré en Angleterre via Gibraltar. Il s’engage dans l’armée de la France libre en novembre 1942 et reste par la suite à Alger, revenant en France à la fin de 1944. Gilbert Brustlein décède le 25 février 2009, à 89 ans.
Le 30 octobre 1941, sa mère, Suzanne Momon, a été appréhendée à son propre domicile par la police française à la suite des révélations faites par un autre jeune résistant communiste de son groupe qui vient d’être arrêté. Au cours de l’été 1942, remise aux autorités d’occupation, elle est conduite au camp allemand du Fort de Romainville. Sélectionnée comme otage de représailles, elle est déportée dans le convoi de femmes du 24 janvier 1943. Elle meurt à Birkenau à une date inconnue. http://www.memoirevive.org/suzanne-momon-31686/
[6] « La course : Après l’appel du matin, qui avait duré comme tous les jours de 4 heures à 8 heures, les SS ont fait sortir en colonnes toutes les détenues, dix mille femmes, déjà transies par l’immobilité de l’appel. Il faisait -18. Un thermomètre, à l’entrée du camp, permettait de lire la température, au passage. Rangées en carrés, dans un champ situé de l’autre côté de la route, face à l’entrée du camp, les femmes sont restées debout immobiles jusqu’à la tombée du jour, sans recevoir ni boisson ni nourriture. Les SS, postés derrière des mitrailleuses, gardaient les bords du champ. Le commandant, Hoess, est venu à cheval faire le tour des carrés, vérifier leur alignement et, dès qu’il a surgi, tous les SS ont hurlé des ordres, incompréhensibles. Des femmes tombaient dans la neige et mouraient. Les autres, qui tapaient des pieds, se frottaient réciproquement le dos, battaient des bras pour ne pas geler, regardaient passer les camions chargés de cadavres et de vivantes qui sortaient du camp, où l’on vidait le Block 25, pour porter leur chargement au crématoire.
Vers 5 heures du soir, coup de sifflet. Ordre de rentrer. Les rangs se sont reformés sur cinq. « En arrivant à la porte, il faudra courir. » L’ordre se transmettait des premiers rangs. Oui, II fallait courir. De chaque côté de la Lagerstrasse, en haie serrée, se tenaient tous les SS mâles et femelles, toutes les kapos, toutes les pollzeis, tout ce qui portait brassard de grade. Armés de bâtons, de lanières, de cannes, de ceinturons, ils battaient toutes les femmes au passage. Il fallait courir jusqu’au bout du camp. Engourdies par le froid, titubantes de fatigue, il fallait courir sous les coups. Celles qui ne couraient pas assez vite, qui trébuchaient, qui tombaient, étaient tirées hors du rang, saisies au col par la poignée recourbée d’une canne, jetées de côté.
Quand la course a été finie, c’est-à-dire quand toutes les détenues sont entrées dans les Blocks, celles qui avaient été tirées de côté ont été emmenées au Block 25. Quatorze des nôtres ont été prises ce jour-là.
Au Block 25, on ne donnait presque rien à boire, presque rien à manger. On y mourait en quelques jours. Celles qui n’étaient pas mortes quand le “commando du ciel” (les prisonniers qui travaillaient au crématoire) venait vider le Block 25, partaient à la chambre à gaz dans les camions, avec les cadavres à verser au crématoire.
La course – c’est ainsi que nous avons appelé cette journée – a eu lieu le 10 février 1943, deux semaines exactement après notre arrivée à Birkenau. On a dit que c’était pour nous faire expier Stalingrad. » (voir sources, ci-dessous)
Sources :
Charlotte Delbo, Le convoi du 24 janvier, Les Éditions de Minuit, 1965, pages 37 et 38, 244 et 245 (réédition 1998).
Jean-Marc Berlière et Franck Liaigre, Le sang des communistes, Les Bataillons de la Jeunesse dans la lutte armée, Automne 1941, Nouvelles études contemporaines, Fayard, Paris 2004, chapitre IX, Scènes de chasse en automne : la revanche des RG, pages 193-215, notes pages 355-361.
Message de Boris Dänzer-Kantof, historien ayant travaillé pendant plus de dix ans sur la résistance communiste parisienne, et plus précisément sur les groupes de jeunes des jeunesses communistes autour de Pierre Georges (Fabien) et Gilbert Brustlein (les attentats à Paris durant l’été et l’automne 1941).
Message de Jean-Luc van-Dorpe (6-2008) : acte de naissance, photos du Monument aux Morts de Domecy-sur-Cure.
https://domecy-sur-cure.fr/fr/rb/1138321/constance-rappeneau
Archives départementales de l’Yonne, archives en ligne : registre des naissances de Domecy-sur-Cure (5 Mi 1278/ 7 N), pour l’année 1879, acte n° 1 (vue 51/174).
Jean-Pierre Ravery, notice de Constance Rappeneau sur Le Maitron en ligne, dictionnaire biographique, mouvement ouvrier, mouvement social : https://maitron.fr/spip.php?article89073
Archives de la préfecture de police (Seine / Paris), Service de la mémoire et des affaires culturelles (SMAC), Le Pré-Saint-Gervais (Seine-Saint-Denis) : dossiers de la BS1 d’avril-mai à novembre 1941 (GB 61), dossier 476 : Affaire Coulibeuf, Samson, Trukenberg (se faisant appeler André Scheffer).
Gilbert Brustlein, Le chant d’amour d’un terroriste à la retraite, non héros, non traitre, nom médaillé de la Résistance, rescapé des flingués pour la cause, publié à compte d’auteur sur les presses de la SEDAG, Paris, novembre 1989, pages 160-168.
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MÉMOIRE VIVE
(dernière mise à jour, le 25-10-2023)
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