- IDENTIFICATION INCERTAINE
- Auschwitz-I, le 8 juillet 1942.
Musée d’État d’Auschwitz-Birkenau,
Oświęcim, Pologne.
Coll. Mémoire Vive. Droits réservés.
Raymond Chevallier naît le 18 août 1894 au hameau de la Pérelle à Hébécourt (Eure), fils d’Auguste Chevallier, 40 ans, « propriétaire » (sic), et de Marie Claire Danger, son épouse, 34 ans.
Raymond a un frère aîné, Auguste, âgé de 18 ans en 1901. Cette année-là, le père de famille héberge sa propre mère Ernestine Rainville, 72 ans. Dans le même hameau habite sa sœur, Claire Chevallier, 21 ans, mariée à Arthur Roussel, 28 ans, meunier.
Le 11 juillet 1911, sa mère, Marie Chevallier, décède prématurément au domicile familial, âgée de 50 ans. Son décès est déclaré à la mairie d’Hébécourt par son gendre, Arthur Roussel, meunier habitant alors à Saint-Denis-le-Ferment, commune limitrophe au sud ; son mari, Auguste Chevallier, a alors 57 ans.
Pendant un temps, Raymond Chevallier travaille également comme meunier à Saint-Denis-le-Ferment (sur les rives de la Levrière ?), probablement avec son oncle. C’est un jeune homme plutôt grand pour l’époque : 1 m 79.
Après la dissolution du Parti communiste, le 26 septembre 1939, le commissaire de police de la circonscription de Puteaux procède à plusieurs perquisitions dans son restaurant, mais sans y trouver le moindre tract.
Ce qui ne l’empêche pourtant pas, le 29 août 1939 – au tout début de l’occupation -, de signaler Raymond Chevallier à sa hiérarchie comme suspect, en tant qu’ex-militant du Parti communiste et membre actif de l’Amicale accordéoniste de L’Humanité.
À l’automne, au cours des repas, certains ouvriers de l’usine aéronautique Morane et Saulnier, toute proche, au 3-5 rue Volta, se réunissent au fond de la salle afin d’y discuter politique. La police les soupçonne de vouloir reconstituer clandestinement une cellule du PCF.
Le 9 décembre 1939, le commissaire de police envoie un rapport au cabinet du préfet de police. Ce jour là, « une certaine animation s’est produite parmi les ouvriers de l’usine Morane qui prennent leur repas au café Chevallier […], voisin de l’usine. Les ouvriers, au nombre de 35 en moyenne, s’y rendent chaque jour entre 11 h 45 et 13 h 15. Ce matin, un ouvrier de l’usine, le nommé Potier, mobilisé aux armées et actuellement en permission de détente de dix jours, s’était présenté à l’usine pour travailler. Mais la direction, le connaissant comme un communiste notoire, avait refusé de l’embaucher. Il a attendu, dans la rue, ses camarades à la sortie de l’atelier. Les ouvriers, au cours de leur repas, ont commenté la décision des directeurs de l’usine. Toutefois, ils n’ont pas tenu de réunion publique. Monsieur Barthélémy, maire de Puteaux, n’a d’ailleurs été avisé de ces faits qu’à 17 heures. J’ai effectué ce jour une descente au café Chevallier : ni dans la salle du débit, ni dans les dépendances, ni dans le logement du propriétaire, je n’ai découvert aucun tract émanant du parti communiste. J’ajoute que la question de la propagande communiste retient sans cesse mon attention et celle de mes services. De nombreuses perquisitions ont été opérées. J’ai effectué une rafle dans divers débits fréquentés par les communistes de ma circonscription le 7 courant de 17 heures 30 à 19 heures 30. Une seconde rafle a été effectuée ce jour de 21 heures 30 à 24 heures. »
Le 11 décembre, Georges Barthélémy, maire SFIO de Puteaux depuis 1930 [2] envoie un “pneumatique” depuis la Chambre des députés au Gouverneur militaire de Paris : « Ayant appris par M. Chappaz, directeur de la Maison Morane, qui m’a fait faire la communication par sa secrétaire, que plusieurs communistes travaillant dans son usine s’étaient réunis le 9 décembre à midi chez M. Chevallier pour essayer de créer de l’agitation […] J’en ai immédiatement fait part à M. Le préfet de police, d’abord en téléphonant [au] directeur en l’absence du préfet, et en confirmant à celui-ci ma communication téléphonique par pneumatique. […] La clandestinité de la réunion qui s’est tenue chez lui est avérée et M. Chappaz peut en témoigner. J’ai donc demandé à M. le préfet de police de profiter de cette occasion pour faire fermer le café de ce communiste, et je lui ai signalé que j’avais vu ce matin à ce sujet M. Le commissaire de Puteaux qui m’a répondu qu’on ne pouvait rien faire parce qu’il n’avait été trouvé aucun document chez Chevallier. Il est certain en effet que les communistes prennent leurs précautions et s’arrangent pour qu’on ne trouve rien chez eux lorsqu’on perquisitionne. Mais les opinions de Chevallier et de ceux qui se sont réunis chez lui étant bien connues, il me paraît indispensable qu’on porte sans perte de temps le fer rouge dans ce genre d’organisation et qu’on profite de la moindre occasion et de la moindre preuve pour la disloquer d’une façon définitive dès maintenant. »
Le 15 décembre 1939, le commissaire de Puteaux adresse un rapport au préfet de police afin d’en obtenir la fermeture provisoire. Celle-ci est effective le 18 décembre. Le 30 janvier 1940, un inspecteur des RG rédige un nouveau rapport.
Le 22 juin 1941, les armées du IIIe Reich partent à l’assaut de l’URSS. Cette rupture de fait du pacte germano-soviétique modifie les modalités de répression du mouvement communiste en France occupée, avec des directives plus pressantes des autorités allemandes, sinon une prise en charge directe.
Le 26 juin, Raymond Chevallier est arrêté à son domicile par les services du commissariat de police de Puteaux, le commissaire l’ayant déclaré comme militant communiste actif. Le préfet de police a signé l’arrêté ordonnant son internement administratif « en application du décret du 18 novembre 1939 », mais – en réalité -, il est pris dans le cadre d’une vaste opération menée à la demande avec l’occupant. En effet, pendant quelques jours, des militants de Paris et de la “petite couronne” arrêtés dans les mêmes conditions sont aussitôt conduits dans la cour de l’Hôtel (de) Matignon [3], alors siège de la Geheime Feldpolizei (GFP), pour y être “mis à la disposition des autorités d’occupation” [4]. Tous sont ensuite regroupés au Fort de Romainville, sur la commune des Lilas (Seine / Seine-Saint-Denis), élément du Frontstalag 122 ; considérés comme étant en transit, ils ne sont pas enregistrés sur les registres du camp. Le lendemain, ils sont conduits à la gare du Bourget où un train les transporte à Compiègne (Oise), où ils sont internés au camp allemand de Royallieu, administré et gardé par la Wehrmacht (Frontstalag 122 – Polizeihaftlager).
Pendant un temps, son épouse et son fils, 18 ans, continuent à gérer l’établissement, qui a réouvert.
Le 7 janvier 1942, Raymond Chevallier est l’objet d’un nouveau rapport parce que la police a appris qu’il possédait un appareil duplicateur (un rouleau polycopiste gélatineux) lui servant à confectionner les cartes de ses menus. Son épouse ne l’utilise plus et le tient à la disposition des autorités. À la fin du mois, le commissaire David des Renseignements généraux vient se saisir du dispositif de reproduction qui consiste en une simple toile gélatineuse.
Entre fin avril et fin juin 1942, il est sélectionné avec plus d’un millier d’otages désignés comme communistes et une cinquantaine d’otages désignés comme juifs dont la déportation a été décidée en représailles des actions armées de la résistance communiste contre l’armée allemande (en application d’un ordre de Hitler).
Le 6 juillet 1942 à l’aube, les détenus sont conduits à pied sous escorte allemande à la gare de Compiègne, sur la commune de Margny, et entassés dans des wagons de marchandises.
Le train part une fois les portes verrouillées, à 9 h 30. Le voyage dure deux jours et demi. N’étant pas ravitaillés en eau, les déportés souffrent principalement de la soif.
Le 8 juillet 1942, Raymond Chevallier est enregistré au camp souche d’Auschwitz (Auschwitz-I), peut-être sous le numéro 45368, selon les listes reconstituées (la photo d’immatriculation correspondant à ce matricule a été retrouvée, mais n’a pu être identifiée à ce jour).
Après les premières procédures (tonte, désinfection, attribution d’un uniforme rayé et photographie anthropométrique), les 1170 arrivants sont entassés pour la plupart dans deux pièces nues du Block 13 où ils passent la nuit.
Le lendemain, vers 7 heures, tous sont conduits à pied au camp annexe de Birkenau ; alors choisi pour mettre en œuvre la « solution finale » – le génocide des Juifs européens -, ce site en construction présente un contexte plus meurtrier pour tous les concentrationnaires. À leur arrivée, les “45000” sont répartis dans les Blocks 19 et 20 du secteur B-Ib, le premier créé.
Le 10 juillet, après l’appel général, ils subissent un bref interrogatoire d’identité qui parachève leur enregistrement et au cours duquel ils déclarent une profession (celle qu’ils exerçaient en dernier lieu ou une autre, supposée être plus “protectrice” dans le contexte du camp). Puis ils sont envoyés au travail dans différents Kommandos. L’ensemble des “45000” passent ainsi cinq jours à Birkenau.
Le 13 juillet, après l’appel du soir, une moitié des déportés du convoi est ramenée au camp principal (Auschwitz-I), auprès duquel fonctionnent des ateliers où sont affectés des ouvriers ayant des qualifications utiles au camp. Aucun document ni témoignage ne permet actuellement de préciser dans lequel des deux sous-camps du complexe concentrationnaire a alors été affecté Raymond Chevallier.
Il meurt à Auschwitz – peut-être à Birkenau – le 21 août 1942, selon l’acte de décès établi par l’administration SS du camp (Sterbebücher) [2]. La cause mensongère indiquée pour sa mort est « cardiopathie » (Herzwassersucht).
(aucun “45000” de Puteaux n’a survécu)
Avant avril 1954, sa veuve effectue une démarche administrative auprès du ministère des anciens combattants et victimes de guerre.
La mention “Mort en déportation” est apposée sur son acte de décès (J.O. du 20-11-1987).
Notes :
[1] Puteaux : jusqu’à la loi du 10 juillet 1964, cette commune fait partie du département de la Seine, qui inclut Paris et de nombreuses villes de la “petite couronne”, dont la “ceinture rouge” des municipalités dirigées par des maires communistes (transfert administratif effectif en janvier 1968).
[2] Georges Barthélémy : Né en 1897. Rapporteur du projet de loi de déchéance des députés communistes après le pacte germano-soviétique, puis de la résolution relative à son application, il déclare au cours de la séance du 20 février 1940 : « Tous sont plus ou moins coupables, mais il y a des chefs comme Thorez, Catelas et tant d’autres qui devraient être traduits immédiatement devant les tribunaux militaires pour ensuite, non pas subir le feu du peloton d’exécution, ce serait leur faire trop d’honneur, mais être poussés sous le couperet ». Le 10 juillet 1940, il vote en faveur de la remise des pleins pouvoirs au Maréchal Pétain et s’engage pleinement dans la voie de la collaboration, restant maire de Puteaux sous l’occupation. Le 10 juillet 1944, il est mitraillé par deux hommes devant la mairie de Puteaux. L’attentat, non revendiqué, est imputé à des résistants communistes. Mortellement blessé, il est transporté à l’hôpital Marmottan, où il décède. (Source Wikipedia)
[3] L’ “Aktion Theoderich” : Le 22 juin 1941, l’attaque de l’Union soviétique se fait au nom de la lutte contre le “judéo-bolchevisme”. Dès mai 1941, une directive du Haut-commandement de la Wehrmacht pour la “conduite des troupes” sur le front de l’Est définit le bolchevisme comme « l’ennemi mortel de la nation national-socialiste allemande. C’est contre cette idéologie destructrice et contre ses adeptes que l’Allemagne engage la guerre. Ce combat exige des mesures énergiques et impitoyables contre les agitateurs bolcheviks, les francs-tireurs, les saboteurs et les Juifs, et l’élimination allemande de toute résistance active ou passive. » Hitler est résolu à écraser par la terreur – à l’Ouest comme à l’Est – toute opposition qui viendrait entraver son effort de guerre. Le jour même de l’attaque contre l’Union soviétique, des mesures préventives sont prises dans les pays occupés contre les militants communistes – perquisitions à leur domicile et arrestations – et des ordres sont donnés pour punir avec la plus extrême sévérité toute manifestation d’hostilité à la puissance occupante.
En France, dans la zone occupée, au cours d’une opération désignée sous le nom de code d’Aktion Theoderich, plus de mille communistes sont arrêtés en zone occupée par les forces allemandes et la police française. D’abord placés dans des lieux d’incarcération contrôlés par le régime de Vichy, ils sont envoyés, à partir du 27 juin 1941, au camp allemand de Royallieu à Compiègne, créé à cette occasion pour la détention des « ennemis actifs du Reich » sous l’administration de la Wehrmacht.
Au total, 1300 hommes y seront internés à la suite de cette action. Les autorités d’occupation opéreront un tri et certains seront libérés. Mais, fin août, deux cents d’entre eux font déjà partie de ceux qui seront déportés dans le convoi du 6 juillet 1942.
[4] L’hôtel Matignon, 57 rue de Varenne (Paris 7e) : le 8 septembre 1940, les Renseignements généraux de la préfecture de police constatent la réquisition de l’hôtel pour le bureau de cantonnement des hommes de la police militaire secrète : Geheime Feldpolizei – Dienstelle – Männer-Unterkunft (source : Cécile Desprairies, Paris dans la Collaboration, éditions du Seuil, mars 2009, page 268).
[5] Les arrestations de la fin juin 1941 dans le département de la Seine, trois témoignages :
Jean Lyraud (déporté à Sachsenhausen le 24 janvier 1943). Le 26 juin, à 5 heures du matin, il est réveillé par des policiers français : « Veuillez nous suivre au poste avec une couverture et deux jours de vivres. » Un autobus le prend bientôt avec trois autres personnes arrêtées. Le véhicule fait le tour des commissariats de Montreuil et du 11e arrondissement. Après un crochet à l’hôtel Matignon où les “internés administratifs” sont livrés à l’armée d’occupation, c’est le transport jusqu’au Fort de Romainville où ils passent la nuit dans les casemates transformées en cachots. « Le lendemain 27 juin dans l’après-midi, nous embarquons en gare du Bourget dans des wagons spéciaux pour Compiègne. Nos gardes ont le revolver au poing et le fusil chargé, prêts à faire feu. Dans la soirée nous arrivons au camp. Quelques jours après, d’autres contingents de la région parisienne nous rejoignent. »
Henri Pasdeloup (déporté à Sachsenhausen le 24 janvier 1943), cheminot de Saint-Mihiel (Meuse), est arrêté le 23 juin 1941 par la Gestapo qui le conduit à la prison de la ville. Le 27 juin, avec d’autres détenus emmenés à bord de deux cars Citroën, il arrive devant le camp de Royallieu vers 16 h 30 : « À l’arrivée face au camp, nos gardiens nous font descendre. Alignement sur la route, comptages et recomptages. En rangs par trois nous passons les barbelés… À 19 heures, environ 400 prisonniers en provenance de la région parisienne entrent en chantant L’Internationale… Le lendemain 28 juin, réveil à 7 heures : contrôle d’identité, toise, matricule. J’ai le numéro 556. Pour notre groupe de la Meuse, cela va de 542 à 564. Ceux de la région parisienne, bien qu’arrivés après nous, sont immatriculés avant… »
Henri Rollin : « Le 27 juin 1941, vers 6 heures de matin, ma femme et moi nous sommes réveillés par un coup de sonnette. Trois inspecteurs de la police française viennent nous arrêter ; perquisition rapide sans résultat (nous avions la veille au soir distribué les derniers tracts que nous avions). Nous arrivons à l’hôtel Matignon où nous trouvons de nombreux cars et camions, résultat d’une rafle dans toute la région parisienne. Nous sommes remis par la police française aux autorités allemandes. Au moment de ma remise aux Allemands, j’ai aperçu qu’on leur donnait une petite fiche portant mon nom et la mention “communiste”, soulignée à l’encre rouge. Nous subissons un court interrogatoire d’identité… Attente… Vers la fin de l’après-midi, départ en car. Arrivée au fort Romainville, fouille, identité. Départ de Romainville le 1er juillet, au matin, par train spécial et bondé au Bourget, arrivée l’après-midi à Compiègne. Le lendemain, même cérémonie, refouille et identité, ensuite la vie de camp… »
[6] Concernant la différence de date de décès avec celle inscrite sur les actes d’état civil en France : Dans les années qui ont suivi la guerre, devant l’impossibilité d’obtenir des dates précises de décès des déportés, mais soucieux d’établir les documents administratifs nécessaires pour le versement des pensions aux familles, les services français d’état civil – dont un représentant officiait au ministère des Anciens combattants en se fondant sur diverses sources, parmi lesquelles le témoignage approximatif des rescapés – ont très souvent fixé des dates fictives : le 1er, le 15, le 30, le 31 du mois, voire le jour (et le lieu !) du départ. Concernant Raymond Chevallier, c’est le 15 septembre 1942 « à Birkenau en Pologne » qui a été initialement retenue pour certifier son décès. La rectification ultérieure de date est complétée par « à Auschwitz République Fédérale d’Allemagne » (sic). Leur inscription sur les registres d’état civil rendant ces dates officielles, certaines ont quelquefois été gravées sur les monuments aux morts.
Sources :
Claudine Cardon-Hamet, Triangles rouges à Auschwitz, Le convoi politique du 6 juillet 1942, éditions Autrement, collection mémoires, Paris 2005, pages 127 et 128, 383 et 399.
Archives départementales de l’Eure, site internet : registre d’état civil d’Hébécourt, année 1894, acte n° 27 (vue 523/699).
Archives de la préfecture de police (Seine / Paris), Service de la mémoire et des affaires culturelles, Le Pré-Saint-Gervais (Seine-Saint-Denis) : dossier individuel des Renseignements généraux (77 W 1627-72172).
Musée de la Résistance nationale (MRN) Champigny-sur-Marne (94) : carton “Association nationale des familles de fusillés et massacrés”, fichier des victimes (4533).
Division des archives des victimes des conflits contemporains (DAVCC), ministère de la Défense, direction des patrimoines de la mémoire et des archives (DPMA), Caen : copies de pages du Sterbebücher provenant du Musée d’Auschwitz et transmises au ministères des ACVG par le Service international de recherches à Arolsen à partir du 14 février 1967, carton de A à F (26 p 840).
Death Books from Auschwitz, Remnants, Musée d’État d’Auschwitz-Birkenau, K.G.Saur, 1995 ; relevé des registres (incomplets) d’actes de décès du camp d’Auschwitz dans lesquels a été inscrite, du 27 juillet 1941 au 31 décembre 1943, la mort de 68 864 détenus pour la plupart immatriculés dans le camp (sans indication du numéro attribué), tome 2, page 166 (23659/1942).
MÉMOIRE VIVE
(dernière mise à jour, le 7-10-2023)
Cette notice biographique doit être considérée comme un document provisoire fondé sur les archives et témoignages connus à ce jour. Vous êtes invité à corriger les erreurs qui auraient pu s’y glisser et/ou à la compléter avec les informations dont vous disposez (en indiquant vos sources).
En hommage à Roger Arnould (1914-1994), Résistant, rescapé de Buchenwald, documentaliste de la FNDIRP qui a initié les recherches sur le convoi du 6 juillet 1942.