- IDENTIFICATION INCERTAINE…
- Auschwitz-I, le 8 juillet 1942.
Musée d’État d’Auschwitz-Birkenau,
Oświęcim, Pologne.
Coll. Mémoire Vive. Droits réservés.
Marcel, Eugène, Pierre, Marie, Couillon naît le 14 mai 1905 à Orléans (Loiret), fils d’Albert Couillon, 32 ans typographe, et de Jeanne Magloire, son épouse, 28 ans, domiciliés au 86, rue de la Charpenterie. Marcel a deux frères plus âgés : Maurice, né en 1898, et André, né en 1902.
En juillet 1907, la famille est installée au 25, rue de l’Empereur, à Orléans.
Rappelé à l’activité militaire par le décret de mobilisation général du 2 août 1914, le père de famille rejoint le 40e régiment d’infanterie territoriale le 14 août. Le 23 juillet 1915, la commission spéciale de réforme d’Orléans le réforme n° 2 pour « bronchite spécifique ». Le 5 décembre 1917, il meurt en son domicile d’une tuberculose pulmonaire aggravée en service, âgé de 44 ans (il sera déclaré “Mort pour la France” en 1951). Jeanne Couillon, sa veuve, est alors lingère.
Le 24 septembre 1920, Marcel Couillon, 15 ans, est adopté par la Nation en vertu d’un jugement rendu par le tribunal civil d’Orléans.
Il obtient le certificat d’aptitude professionnelle (C.A.P.) de tourneur sur métaux.
Le 14 mai 1925, Marcel Couillon rejoint le 5e bataillon d’ouvrier d’artillerie, afin d’y accomplir son service militaire. Le 21 novembre 1925, il est nommé brigadier. Le 29 octobre 1926, il est renvoyé dans ses foyers, titulaire d’un certificat de bonne conduite, et se retire au domicile de sa mère au 25, rue de l’Empereur.
Début avril 1927, il loge au 121, rue du Poirier-Rond.
Le 6 août de cette année, à la mairie d’Orléans, il épouse Marie[-Thérèse] Lerouge, sœur de Marcel Lerouge [1], née le 26 novembre 1904 à Saint-Léonard[-de-Noblat] (Haute-Vienne), employée de commerce. Les témoins des mariés sont André Couillon, lui aussi tourneur sur métaux, habitant Fleury-les-Aubrais (45), et François Lerouge, ajusteur, habitant à Asnières (Seine / Hauts-de-Seine).
Vers le milieu de l’année 1928, Marcel Couillon est embauché comme tourneur à l’usine des Établissements Chicoineau et Herrenschmidt, une manufacture de peaux pour chaussures (industrie du Cuir).
Début octobre 1928, le couple loge au 181, rue du Faubourg-Saint-Vincent à Orléans.
Le 19 mars 1929 naît leur fille, Micheline Jeanne.
En mars 1930, la petite famille habite au 38, boulevard Lamartine, face au mur est du grand cimetière.
Au printemps 1930, Marcel Couillon postule à un emploi d‘ouvrier de main-d’œuvre aux Postes, Téléphone et Télégraphe (PTT) où il sera embauché et deviendra agent des lignes du service souterrain.
En juillet 1934, la famille réintègre le 181, rue du Faubourg-Saint-Vincent, modifié en n° 179 ter au cadastre.
Marcel Couillon – qui se fait parfois appeler « Coullon » – est connu de la police comme étant un militant actif du Parti communiste, dirigeant d’une cellule. Marie-Thérèse, son épouse, est secrétaire-dactylographe du PC à la Maison du Peuple, au 5, rue du Réservoir.
À partir de la fin 1937 et jusqu’au moment de son arrestation, Marcel Couillon est domicilié au 187 bis, rue du Faubourg-Saint-Vincent, un logement de trois pièces avec cabinet, au premier étage.
Après l’appel de mobilisation générale du 2 septembre 1939, il est d’abord maintenu comme “affecté spécial” sur son poste d’emploi, considéré comme utile à la Défense nationale.
Le 28 septembre, une perquisition de police opérée à son domicile amène la découverte de documents et de cartes d’adhérent du Parti communiste, ainsi que d’un revolver d’ordonnance de 9 mm. Quelques jours après, la préfecture le « signale » à son employeur.
Le 7 mars 1940, Marcel Couillon est « rayé de l’affectation spéciale […] par mesure disciplinaire » (à la demande du préfet du Loiret) et affecté au dépôt d’artillerie n° 38 à Montargis, puis à la 101e batterie hippomobile. Le 15 juin 1940, il est fait prisonnier aux environs de Paris, et détenu ensuite au Stalag 8 C, près de Sagan, en Basse-Silésie prussienne. Il en est libéré le 24 avril 1941 et démobilisé le 23 août.
Quand Marcel Couillon revient à Orléans, son épouse est malade et leur enfant « en traitement ».
Il aussitôt retrouve son emploi aux PTT, mais est d’abord en « congé de captivité » (?).
Probablement convoqué dans un commissariat de police d’Orléans, il reçoit dès son retour les « avertissements les plus fermes », paraissant nettement en « comprendre les sérieuses raisons ».
Selon un témoignage ultérieur de son épouse, Marcel Couillon reprend néanmoins de l’activité au sein du Parti communiste clandestin en participant – au moins – à une diffusion de tracts.
Le samedi 18 octobre 1941 dans la soirée, Marcel Couillon est arrêté à son domicile par la Feldgendarmerie et conduit à la prison militaire du 14, rue Eugène-Vignat à Orléans [2], réquisitionnée par l’armée d’occupation, et dans laquelle sont rassemblés – enfermés à plusieurs par cellule – 41 hommes arrêtés ce jour-là et la veille, parmi lesquels Louis Breton, Lucien Vannier, d’Orléans, Robert Dubois, Marcel Boubou… [3]
Dès le 22 octobre, le directeur général des PTT d’Orléans écrit au préfet du Loiret pour lui demander de lui faire connaître les motifs des mesures prises contre son employé.Le vendredi 24 octobre à 8 h 45, tous les otages de la rue Eugène-Vignat sont transférés en autocar – via Pithiviers, Fontainebleau, Melun et Crépy-en-Valois – au camp allemand de Royallieu à Compiègne (Oise), administré et gardé par la Wehrmacht (Frontstalag 122 – Polizeihaftlager). Arrivés à 15 h, les internés passent par l’anthropométrie et se voient retirer leurs papiers d’identité. Marcel Couillon y est peut-être enregistré sous le matricule n° 1956.Le 24 novembre, le préfet délégué du Loiret écrit au commissaire central d’Orléans pour le prier de lui « faire connaître, si possible, les motifs pour lesquels [l’agent des PTT] a été arrêté par les autorités allemandes ». Il désire « également posséder tous renseignements concernant les antécédents politiques de cet agent, ainsi que son attitude depuis le début des hostilités ». Le 4 décembre, le sous-chef de la Sûreté transmet son rapport au commissaire central d’Orléans : « Depuis son retour de captivité, Couillon n’avait pas fait parler de lui. Mais il n’est pas douteux que, nourrissant toujours des sentiments favorables à la IIIe Internationale, il serait prêt à passer à l’action le cas échéant. » Le 10 décembre, le préfet délégué répond au directeur régional des Postes : « … aucun renseignement précis n’a pu être recueilli quant au motif de cette mesure… ».
Le 3 janvier 1942, le secrétaire de la Bourse du travail (membre de la Commission départementale administrative) écrit au préfet délégué du Loiret : « Verbalement, j’ai déjà eu l’honneur de vous demander votre intervention en faveur d’internés administratif actuellement au camp de concentration de Compiègne, car parmi eux se trouvent des gens n’ayant jamais appartenu au Parti communiste ou n’y appartenant plus depuis plusieurs années. Parmi les internés du 18 octobre se trouve un nommé Couillon […] qui était prisonnier de guerre […] Il était de retour dans son foyer depuis un mois, lorsque, le 18 octobre, il fut interné pour activité politique. Il est difficile de reprocher à Couillon une quelconque activité politique puisqu’il était en Silésie comme prisonnier de guerre… ».
Le 15 janvier, le préfet du Loiret écrit au commandant de la Feldkommandantur : « Mon attention est attirée sur la situation pénible de la famille du nommé Couillon, qui a été arrêté par vos soins pour activité communiste […] Mme Couillon est de santé précaire et ne travaille pas. Elle a une fille maladive aussi. La situation matérielle et morale de ces deux femmes est très précaire. [je vous prie] de vouloir bien me faire connaître les motifs de son internement et de me faire savoir si la possibilité de sa libération peut être envisagée. »
Le 29 janvier, un fonctionnaire de la Feldkommandantur (Kriegsverwaltungrat – conseil d’administration de la guerre) répond au préfet : « Je vous fais savoir que Couillon a été interné comme fonctionnaire et militant communiste. Une libération ne peut avoir lieu pour l’instant. »
Le 11 février, le cabinet du préfet répond au secrétaire de la Bourse du travail : « Ainsi que je vous l’avais indiqué, j’étais intervenu auprès des Autorités Allemandes pour leur signaler un certain nombre d’habitants du Loiret internés par leurs soins à Compiègne et qui me paraissaient devoir être libérés. […] la Feldkommandantur me fait savoir que Couillon, interné comme militant communiste, ne peut être libéré pour l’instant. En ce qui concerne les autres personnes, j’ai de nouveau attiré l’attention de la Felkommandantur au cours d’une réunion des préfets de la région. La Felkommandantur a bien voulu m’indiquer qu’une étude des différents cas était en cours et qu’une réponse serait donnée sans tarder. »
Entre fin avril et fin juin 1942, Marcel Couillon est sélectionné avec plus d’un millier d’otages désignés comme communistes et une cinquantaine d’otages désignés comme juifs dont la déportation a été décidée en représailles des actions armées de la résistance communiste contre l’armée allemande (en application d’un ordre de Hitler).
Le 6 juillet 1942 à l’aube, les détenus sont conduits à pied sous escorte allemande à la gare de Compiègne, sur la commune de Margny, et entassés dans des wagons de marchandises. Le train part une fois les portes verrouillées, à 9 h 30.
Le voyage dure deux jours et demi. N’étant pas ravitaillés en eau, les déportés souffrent principalement de la soif.
Le 8 juillet 1942, Marcel Couillon est enregistré au camp souche d’Auschwitz (Auschwitz-I) ; peut-être sous le numéro 45381 selon les listes reconstituées (la photo du détenu portant ce matricule a été retrouvée, mais n’a pu être identifiée à ce jour).
Après les premières procédures (tonte, désinfection, attribution d’un uniforme rayé et photographie anthropométrique), les 1170 arrivants sont entassés pour la plupart dans deux pièces nues du Block 13 où ils passent la nuit.
Le lendemain, vers 7 heures, tous sont conduits à pied au camp annexe de Birkenau ; alors choisi pour mettre en œuvre la « solution finale » – le génocide des Juifs européens -, ce site en construction présente un contexte plus meurtrier pour tous les concentrationnaires. À leur arrivée, les “45000” sont répartis dans les Blocks 19 et 20 du secteur B-Ib, le premier créé.
Le 10 juillet, après l’appel général, ils subissent un bref interrogatoire d’identité qui parachève leur enregistrement et au cours duquel ils déclarent une profession (celle qu’ils exerçaient en dernier lieu ou une autre, supposée être plus “protectrice” dans le contexte du camp). Puis ils sont envoyés au travail dans différents Kommandos.
Le 13 juillet – après cinq jours passés par l’ensemble des “45000” à Birkenau – la moitié des déportés du convoi est ramenée au camp principal (Auschwitz-I) après l’appel du soir. Parmi ceux-ci Lucien Vannier, qui déclarera que Marcel Couillon fait partie de ceux qui sont maintenus à Birkenau.
Celui-ci y meurt le 1er septembre 1942, d’après l’acte de décès établi par l’administration SS du camp (Sterbebücher) [3], qui indique, pour cause mensongère de sa mort, « insuffisance cardiaque » (Herzmuskelinsuffizienz).
Au cours de cette année 1942, Marie Lerouge, épouse Couillon, est venue habiter au n° 179 ter rue du Faubourg-Saint-Vincent, un rez-de-chaussée, avec deux pièces sur rue et une cuisine sur cour (elle y demeure jusqu’en 1947 ?).
Le 12 juillet 1945, elle complète un formulaire à en-tête de l’Office départemental des mutilés, combattants, victimes de la guerre et pupilles de la Nation pour demander l’inscription de la mention “Mort pour la France” sur l’acte de décès d’un civil déporté en Allemagne. Elle y mentionne le camp de Birkenau, citant comme pièce justificative une attestation délivrée par le seul rescapé orléanais du convoi….
Lucien Vannier, dans une attestation tamponnée du 21 juillet pour légalisation de sa signature, témoigne en effet avoir été avec Marcel Couillon « à Compiègne, d’où nous sommes partis ensemble jusqu’à Auschwitz, puis à Birkenau, où je suis resté avec lui jusqu’au 13 juillet 1942, ayant été remis moi-même à Auschwitz. Dans le courant de décembre de la même année, j’ai appris sa mort par des camarades travaillant avec lui et revenant le soir à Auschwitz. Un an après, soit juillet 1943, tous les Français du même transport ont été rassemblés pour être soi-disant rapatriés. C’est à ce moment que nous avons eu confirmation de ceux qui étaient décédés. » Le même jour, signant pour le président du Comité départemental du Loiret des internés et déportés politiques, son secrétaire, Louis Breton, certifie que Marcel Couillon est bien déporté politique.
Le 12 décembre suivant, Siegfried Grünberg, né à Scherding (Roumanie ?, Haute-Autriche ?), un autre rescapé d’Auschwitz, mais déporté comme Juif le 25 juin 1942 au départ de Pithiviers, remplit un certificat déclarant qu’il a su le décès de Marcel Couillon dans le camp ; en même temps que Lucien Vannier renouvelle le sien…
Notes :
[1] Marcel Lerouge, né le 18 août 1911 à Orléans, résistant du groupe Chanzy, arrêté le 4 avril 1943 par la police française, condamné à mort le 1er octobre 1943 par le tribunal militaire de la Feldkommandantur 589, siégeant au Palais de Justice d’Orléans, est fusillé une semaine plus tard au stand de tir des Groues à Saint-Jean-de-la-Ruelle (45). Auparavant, il reçoit en prison une visite de son frère accompagné de sa nièce, la fille de Marcel Couillon. Avec Marcel Lerouge sont fusillés Henri Martin, Fernand Rivière et Guy Vergracht, tous d’Orléans.
[2] Au 14 rue Eugène-Vignat, le Palais des sports d’Orléans a remplacé la prison militaire au début des années 1970.
[3] Les arrestations de la deuxième quinzaine d’octobre 1941 : entre le 17 et le 25 octobre, les autorités d’occupation organisent des vagues d’arrestations dans plusieurs départements de province. Les fiches d’otages retrouvées des « 45000 » appréhendés dans cette période indiquent que leur arrestation a été opérée en application d’un ordre du commandant de la région militaire A daté du 14 octobre 1941, accompagnant l’envoi aux Feldkommandant du “Code des otages”. Les départements concernés n’ayant été que très peu touchés (ou pas du tout) par la vague répressive/préventive de l’été 1941, il est probable que ces nouvelles arrestations ont été ordonnées pour assurer la saisie de communistes devant être inscrits sur les listes d’otages de cette région militaire. En effet, tous les hommes appréhendés alors sont transférés à Compiègne entre le 19 et le 30 octobre suivant. Dans certains départements, comme le Loiret, ces arrestations – généralement opérées par la Feldgendarmerie – frappent plusieurs dizaines d’hommes connus de la police française pour avoir été des adhérents ou militants communistes avant-guerre. Sept Orléanais arrêtés dans ces circonstances seront finalement déportés dans le convoi du 6 juillet 1942 : Marcel Boubou, Marcel Couillon, Robert Dubois, Henri Ferchaud, Raymond Gaudry et Lucien Vannier (seul rescapé d’entre eux).
[4] Différence de date de décès avec celle inscrite sur les actes d’état civil en France : Dans lesannées qui ont suivi la guerre, devant l’impossibilité d’obtenir des dates précises de décès des déportés, mais soucieux d’établir les documents administratifs nécessaires pour le versement des pensions aux familles, les services français d’état civil – dont un représentant officiait au ministère des Anciens combattants en se fondant sur diverses sources, parmi lesquelles le témoignage approximatif des rescapés – ont très souvent fixé des dates fictives : le 1er, le 15, le 30, le 31 du mois, voire le jour (et le lieu !) du départ. Leur inscription sur les registres d’état civil rendant ces dates officielles, certaines ont quelquefois été gravées sur les monuments aux morts.
Sources :
Claudine Cardon-Hamet, Triangles rouges à Auschwitz, Le convoi politique du 6 juillet 1942, éditions Autrement, collection mémoires, Paris 2005, pages 73, 127 et 128, 365 et 400.
André Chêne, Ceux du groupe Chanzy, Librairie Nouvelle, Orléans 1964 : liste des « Membres des fédérations du Loiret du Parti Communiste Français et des Jeunesses Communistes tombés pour que vive la France », pages 143 à 145.
Archives d’Orléans-métropole, site internet, archives en ligne : registre d’état civil, naissances du premier semestre 1905 (2 E 362), acte n°420 du 15 mai (vue 142/235) ; mariages et divorces du 3 janvier au 29 décembre 1927 (2 E 465), acte n° 305 (vues 233-234/427).
Archives départementales du Loiret, Centre des archives modernes et contemporaines, cité administrative Coligny, Orléans : registres matricules du recrutement militaire, bureau d’Orléans, classe 1925, matricule n° 1936 (microfiche) ; suspects, listes et rapports 1940-1943 (138 W-25854).
Death Books from Auschwitz, Remnants, Musée d’État d’Auschwitz-Birkenau, K.G.Saur, 1995 ; relevé des registres (incomplets) d’actes de décès du camp d’Auschwitz dans lesquels a été inscrite, du 27 juillet 1941 au 31 décembre 1943, la mort de 68 864 détenus pour la plupart immatriculés dans le camp (sans indication du numéro attribué), tome 2, page 186 (26486/1942).
Site Les plaques commémoratives, sources de mémoire (aujourd’hui désactivé – nov. 2013), photographie de Véronique Bury.
Division des archives des victimes des conflits contemporains (DAVCC), ministère de la Défense, direction des patrimoines de la mémoire et des archives (DPMA), Caen : dossier individuel (21 P 438 882).
Message de Denis Martin, ARMREL (12-2014).
MÉMOIRE VIVE
(dernière mise à jour, le 4-04-2019)
Cette notice biographique doit être considérée comme un document provisoire fondé sur les archives et témoignages connus à ce jour. Vous êtes invité à corriger les erreurs qui auraient pu s’y glisser et/ou à la compléter avec les informations dont vous dispose (en indiquant vos sources).
En hommage à Roger Arnould (1914-1994), Résistant, rescapé de Buchenwald, documentaliste de la FNDIRP qui a initié les recherches sur le convoi du 6 juillet 1942.