- Auschwitz-I, le 8 juillet 1942.
Musée d’État d’Auschwitz-Birkenau,
Oświęcim, Pologne.
Collection Mémoire Vive. Droits réservés.
Gustave, Marcel, Louis, Joseph, Nourry naît le 18 mars 1890 à Guérigny (Nièvre), chez ses parents, Hubert Nourry, 29 ans, lamineur, Marie Lavache, 27 ans. pour « l’État », et Marie Lavache, 27 ans, couturière, son épouse, domiciliés rue de Châtres. Gustave a – au moins – un frère, Robert né le 16 mars 1888, et une sœur, Andrée, née vers 1906.
Pendant un temps, Gustave Nourry travaille comme « ouvrier de marine », pilonnier (ouvrier forgeron particulièrement chargé du maniement du marteau pilon dans une aciérie), aux Forges nationales de la Chaussade, à Guérigny, dédiées par la Marine nationale à la construction navale.
Le 1er octobre 1911, il est incorporé comme soldat de 2e classe au 90e régiment d’infanterie pour y accomplir son service militaire. Cependant, la commission spéciale de Châteauroux le réforme temporairement pour « musculature insuffisante ; maladie antérieure à l’incorporation. » Il est rappelé à l’activité militaire le 15 octobre 1912. Un mois plus tard, il passe à la 9e section de secrétaires d’état-major.
Le 10 avril 1915, à Guérigny, Gustave Nourry se marie avec Yvonne Proteau, née le 2 novembre 1895 à Déols (Indre). Ils auront une fille, Huberte, née le 3 février 1916 à Déols.
Le 20 octobre 1915, Gustave Nourry est classé non affecté comme aide-ouvrier aux Forges de la Chaussade. Congédié le 8 juin 1920, il est réaffecté au 13 régiment d’infanterie. Le 9 décembre suivant, il est classé dans l’affectation spéciale comme manœuvre employé par la Compagnie du chemin de fer de Paris à Orléans (PO), à Châteauroux (Indre). En septembre 1920, il habite à Déols, commune limitrophe. Il est peut-être définitivement démobilisé le 23 août 1921, titulaire d’un certificat de bonne conduite.
En février 1925, il habite rue Lavoisier, dans le quartier de Vésine, à Châlette(-sur-Loing), commune limitrophe de Montargis (Loiret – 45). Au moment de son arrestation, il habite au 7, rue Pascal.
Gustave Nourry est ouvrier à l’usine de caoutchouc Hutchinson de Châlette, au lieu-dit Langlée ; comme l’aurait été le jeune Paul Chenel, arrêté le 10 février 1941.
Militant communiste, Gustave Nourry est secrétaire de la cellule de Vésine.
Il reste actif sous l’Occupation en participant à la diffusion de tracts, notamment dans son entreprise.
Le 22 juin 1941, à 19 heures, Gustave Nourry est arrêté à son domicile par trois Feldgendarmen et conduit à la « prison » d’Orléans – à la Maison d’arrêt de la ville, rue Émile-Zola, ou à la prison militaire du 14, rue Eugène-Vignat -, comme Henri Gaget, de Dadonville. Simultanément trois gendarmes allemands se présentent au domicile de René Mazoyer, ancien secrétaire du Parti communiste à Montargis, mais celui-ci est déjà en détention administrative sur arrêté du préfet.
À une date restant à préciser, la Feldkommandantur établit une courte liste de cinq « dirigeants communistes qui furent arrêtés le 22.6.41 et incarcérés à la prison d’Orléans » [1]. Aux noms de Nourry et Gaget s’ajoutent ceux de Fernand Courtat (46 ans), de Gien, de Paul Rebeche (61 ans), d’Olivet, et de Roger Clément (28 ans), de Dhuizon, en Loir-et-Cher, qui sera déporté le 6 juillet 1942.
Après avoir été détenus quelques jours à Orléans, Gustave Nourry, Henri Gaget et Roger Clément sont transférés au camp allemand de Royallieu à Compiègne (Oise), administré et gardé par la Wehrmacht (Frontstalag 122 – Polizeihaftlager), où Nourry est enregistré sous le matricule n° 1026.
Entre fin avril et fin juin 1942, il est sélectionné avec plus d’un millier d’otages désignés comme communistes et une cinquantaine d’otages désignés comme juifs dont la déportation a été décidée en représailles des actions armées de la résistance communiste contre l’armée allemande (en application d’un ordre de Hitler).
Le 6 juillet 1942 à l’aube, les détenus sont conduits à pied sous escorte allemande à la gare de Compiègne, sur la commune de Margny, et entassés dans des wagons de marchandises. Le train part une fois les portes verrouillées, à 9 h 30.
Depuis le convoi, Henri Gaget jette un message qui parviendra à sa famille, évoquant le wagon : « (40 hommes, chevaux en long 8), où nous sommes 45. […] Nous sommes 1200 dans ce train avec 4 jours de vivre, et d’autres en réserve en plus dans le train ». Il demande que soient prévenues les familles de quelques camarades : « Clément Roger : sa femme Paulette Clément, Dhuizon du Loir et Cher. Paul Chenel à son père Charles Chenel, 16 route de Blainville, Meurthe et Moselle. André Lioret à ses Parents, Amilly, Loiret. Nourry, à sa femme, Chalette sur Loing, Loiret. » Par la suite, ces familles formeront un réseau d’entraide et de partage d’information.
Le voyage dure deux jours et demi. N’étant pas ravitaillés en eau, les déportés souffrent principalement de la soif.
Le 8 juillet 1942, Gustave Nourry est enregistré au camp souche d’Auschwitz (Auschwitz-I) sous le numéro 45930 (sa photo d’immatriculation a été retrouvée).
Après les premières procédures (tonte, désinfection, attribution d’un uniforme rayé et photographie anthropométrique), les 1170 arrivants sont entassés pour la plupart dans deux pièces nues du Block 13 où ils passent la nuit.
Le lendemain, vers 7 heures, tous sont conduits à pied au camp annexe de Birkenau ; alors choisi pour mettre en œuvre la « solution finale » – le génocide des Juifs européens -, ce site en construction présente un contexte plus meurtrier pour tous les concentrationnaires. À leur arrivée, les “45000” sont répartis dans les Blocks 19 et 20 du secteur B-Ib, le premier créé.
Le 10 juillet, après l’appel général, ils subissent un bref interrogatoire d’identité qui parachève leur enregistrement et au cours duquel ils déclarent une profession (celle qu’ils exerçaient en dernier lieu ou une autre, supposée être plus “protectrice” dans le contexte du camp). Puis ils sont envoyés au travail dans différents Kommandos. L’ensemble des “45000” passent ainsi cinq jours à Birkenau.
Le 13 juillet, après l’appel du soir, Gustave Nourry est dans la moitié des déportés du convoi ramenée au camp principal (Auschwitz-I), auprès duquel fonctionnent des ateliers où sont affectés des ouvriers ayant des qualifications utiles au camp.
Pendant un temps, il est assigné au Block 4.
À une date restant à préciser, il est admis au Block 28 – de « convalescents » – de l’hôpital d’Auschwitz [2].
Gustave Nourry meurt à Auschwitz le 19 septembre 1942, d’après l’acte de décès établi par l’administration SS du camp (Sterbebücher), alors qu’a lieu une grande sélection des “inaptes au travail” à la suite de laquelle 146 des “45000” sont inscrits sur le registre des décès en deux jours (probablement tués d’une piqûre intracardiaque de phénol ou gazés [1]. La cause, très probablement mensongère, indiquée pour sa mort est « infection par phlegmon » (Sepsis bei Phlegmone).
Le 26 septembre 1942, le cabinet du préfet délégué du Loiret écrit à Madame Nourry : « En réponse à votre lettre du 18 septembre courant, j’ai l’honneur de vous faire connaître que je ne possède aucune indication sur le lieu ou votre mari se trouverait actuellement interné. J’ajoute que l’indication de la mention “otage” portée sur votre feuille trimestrielle d’allocation résulte d’une instruction prescrivant l’apposition de cette mention sur les cartes délivrées aux familles de personnes internées par les autorités d’occupation. C’est uniquement en vertu de ces instructions que la mention “otage” a été substituée à celle qui figurait primitivement sur votre carte. »
Le 12 avril 1943, l’Agence centrale des prisonniers de guerre du Comité international de la Croix-Rouge (CICR), basée à Genève (Suisse), écrit à la Croix-Rouge allemande (Deutsche Rote Kreuz – DRK) à Berlin pour la prier de bien vouloir la renseigner sur le séjour actuel et l’état de santé de Gustave Nourry : « Sa femme a appris qu’il a été emmené le 4 juillet (1942) pour une destination inconnue, et depuis, il n’y a plus de nouvelles ». Le 27 juin suivant, la DRK soumet la demande au Bureau central de sécurité du Reich (Gestapo) à Berlin. Le 19 février 1944, par un formulaire sur lequel il suffit de rayer les mentions inutiles, bureau IV D 4 de la Gestapo répond au service de l’Étranger de la DRK : « À votre demande du 29.7.1943 concernant le ressortissant (Staatsangehörigen) français Gustave Nourry, le renseignement suivant est donné : b – Pour des raisons de police d’État, aucun renseignement ne peut être donné sur son lieu de séjour ni sur son état de santé. ». Le 10 mars, la DRK, alors délocalisée (Auslandsdienst) à Ettal, transmet cette réponse au CICR. Le 27 mars 1944, « le CICR accuse réception de la lettre ci-dessus mentionnée et vous remercie pour ce renseignement. »
Au début de l’été 1945, Yvonne Nourry s’adresse à l’Amicale d’Auschwitz, intégrée à la Fédération nationale des centres d’entraide des internés et déportés politiques (future FNDIRP), pour lui demander d’effectuer des recherches afin de connaître le sort de son mari.
Le 5 juillet 1945, la secrétaire de l’Amicale écrit au maire de Chalette pour le prier d’avertir Yvonne Nourry du décès de son mari, ayant appris que « Monsieur Nourry est mort à Birkenau (près d’Auschwitz) en septembre 1942 ». « … nous nous permettons d’insister auprès de vous pour examiner, le cas échéant, la situation matérielle de Madame Nourry afin de lui venir en aide si besoin est ». Deux jours, celle-ci écrit à Thérèse Gaget, mère d’Henri Gaget, de Dadonville, en lui faisant ainsi connaître, pour la première fois, la destination du convoi. Le 18 septembre suivant, le secrétaire général de la Fédération écrit directement à Madame Nourry en précisant que ce sont des déportés rapatriés qui ont témoigné, de manière officieuse, du décès à Auschwitz de son mari : Étienne Pessot, de Cachan, et Georges Brumm, de Montreuil-sous-Bois. « Les éléments d’information servant de base à cet avis ne permettent pas, dans l’état actuel de la législation, d’établir l’acte officiel correspondant. Celui-ci sera délivré par le Ministère des Prisonniers, Déportés et Réfugiés, 83, avenue Foch (qui a été averti également par nos soins), dès que la législation nouvelle sera promulguée, ses modalités d’application définies ».
Le 22 avril 1946, Yvonne Nourry remplit un formulaire du ministère des anciens combattants et victimes de la guerre (ACVG) pour demander l’inscription de la mention “Mort pour la France” sur l’acte de décès d’un déporté politique. Mais un tel document n’a pas encore été officiellement établi en France…
Le 20 novembre suivant, Yvonne Nourry complète et signe un formulaire du ministère des ACVG pour demander la régularisation de l’état civil d’un « non-rentré ». Le 10 décembre, l’officier de l’état civil alors en fonction au ministère des anciens combattants et victimes de guerre dresse l’acte de décès officiel de Gustave Nourry « sur la base des éléments d’information figurant au dossier du de cujus, qui nous a été présenté ce même jour », en reprenant la date portée sur le Sterbebücher (très probablement en se fondant sur la Liste officielle n° 3 des décédés des camps de concentration d’après les archives de Pologne, éditée par le ministère le 26 septembre 1946). Le même jour, le service central de l’état civil du ministère demande par courrier au maire de Guérigny de transcrire cet acte dans les registres de sa commune. L’année suivante, le 22 septembre 1947, le bureau de l’état civil-déportés du ministère demande par courrier au maire de Châlette d’inscrire la mention “Mort pour la France” dans l’acte de décès de Gustave Nourry.
Le 3 novembre 1950, Albert Rigal (1900-1984), député communiste du Loiret (1945-1951), rédige une attestation par laquelle il certifie que Gustave Nourry « fut arrêté en juin 1941 en raison de son activité anti-allemande dans toute la région de Montargis (distribution de tracts) ».
Le 25 juillet 1951, le préfet du Loiret transmet au secrétaire d’État aux Forces armées-Guerre une note de ses services de police disant : « Est-ce sur dénonciation individuelle que les Allemands décidèrent de son internement ? Il faut plutôt faire un rapprochement entre le cas de Nourry et celui de nombreux militants communistes déportés à cette époque en tant que membres influents. À ma connaissance, il n’appartenait à aucun réseau de Résistance. Les motifs exacts de cette arrestation n’ont jamais été bien déterminés. » Le 2 octobre suivant, le 6e bureau du secrétariat d’État écrit à Yvonne Nourry pour l’informer que sur décision ministérielle, suivant l’avis de la Commission nationale d’homologation de la Résistance intérieure française, n’a pas été homologué.
Le 26 février 1952, Yvonne Nourry – en qualité de conjointe – complète et signe un formulaire du ministère des Anciens combattants et Victimes de guerre (ACVG) pour demander l’attribution du titre de Déporté Résistant à son mari à titre posthume. À la rubrique VI, « Renseignements relatifs à l’acte qualifié de résistance à l’ennemi qui a été la cause déterminante de l’exécution de l’internement ou de la déportation », elle inscrit « Ayant distribué des tracts appelant les ouvriers d’usine au soulèvement contre les troupes d’occupation dans la semaine du 5 au 22 juin 1941, il a sans doute été dénoncé… ». Cependant, vers le 23 novembre, elle rencontre le président de la section départementale de la FNDIRP qui la dissuade probablement d’aller jusqu’au bout de sa démarche, car elle sollicite alors que son dossier soit passé d’une demande du statut de Déporté Résistant à celle du statut de Déporté Politique. Le processus s’accélère : la Commission départementale de contrôle des déportés politiques rend un avis favorable le 14 décembre 1953. Le 1er avril 1954, le ministère des ACVG décide de l’attribution à Gustave Nourry du titre de déporté politique. La carte n° 1145.0035 est délivrée à sa veuve.
Le nom de Gustave Nourry est inscrit sur le monument aux morts de Châlette-sur-Loing, et, à une date restant à préciser, le conseil municipal donne son nom à la rue menant vers l’usine Hutchinson.
Yvonne Nourry décède à Montargis le 22 novembre 1983.
La mention “Mort en déportation” est apposée sur son acte de décès (J.O. 18-08-1995).
Notes :
[1] L’ “Aktion Theoderich” : Le 22 juin 1941, l’attaque de l’Union soviétique se fait au nom de la lutte contre le “judéo-bolchevisme”. Dès mai 1941, une directive du Haut-commandement de la Wehrmacht pour la “conduite des troupes” sur le front de l’Est définit le bolchevisme comme « l’ennemi mortel de la nation national-socialiste allemande. C’est contre cette idéologie destructrice et contre ses adeptes que l’Allemagne engage la guerre. Ce combat exige des mesures énergiques et impitoyables contre les agitateurs bolcheviks, les francs-tireurs, les saboteurs et les Juifs, et l’élimination allemande de toute résistance active ou passive. » Hitler est résolu à écraser par la terreur – à l’Ouest comme à l’Est – toute opposition qui viendrait entraver son effort de guerre. Le jour même de l’attaque contre l’Union soviétique, des mesures préventives sont prises dans les pays occupés contre les militants communistes – perquisitions à leur domicile et arrestations – et des ordres sont donnés pour punir avec la plus extrême sévérité toute manifestation d’hostilité à la puissance occupante.
En France, dans la zone occupée, au cours d’une opération désignée sous le nom de code d’Aktion Theoderich, plus de mille communistes sont arrêtés en zone occupée par les forces allemandes et la police française. D’abord placés dans des lieux d’incarcération contrôlés par le régime de Vichy, ils sont envoyés, à partir du 27 juin 1941, au camp allemand de Royallieu à Compiègne, créé à cette occasion pour la détention des « ennemis actifs du Reich » sous l’administration de la Wehrmacht.
Au total, 1300 hommes y seront internés à la suite de cette action. Les autorités d’Occupation opéreront un tri et certains seront libérés. Mais, fin août, deux cents d’entre eux font déjà partie de ceux qui seront déportés dans le convoi du 6 juillet 1942.
[2] L’hôpital d’Auschwitz : en allemand Krakenbau (KB) ou Häftlingskrakenbau (HKB), hôpital des détenus. Dans Si c’est un Homme, Primo Lévi utilise l’abréviation “KB”.
Mais les « 31000 » et Charlotte Delbo – qui ont connu l’hôpital de Birkenau – ont utilisé le terme “Revier” : « abréviation de Krakenrevier, quartier des malades dans une enceinte militaire. Nous ne traduisons pas ce mot que les Français prononçaient révir, car ce n’est ni hôpital, ni ambulance, ni infirmerie. C’est un lieu infect où les malades pourrissaient sur trois étages. », Le convoi du 24 janvier, Les Éditions de Minuit, 1967, p. 24.
[3] Les chambres à gaz du centre de mise à mort situé à Birkenau fonctionnent principalement pour l’extermination des Juifs dans le cadre de la “Solution finale”, mais, jusqu’en mai 1943, elles servent également à éliminer des détenus, juifs ou non, considérés comme “inaptes au travail” (opération commencée en avril 1941, dans d’autres camps, sous le nom de code 14 f 13). Les détenus d’Auschwitz-I sélectionnés pour la chambre à gaz sont amenés en camions à Birkenau. Quelquefois, ils attendent la mort au Block 7 de ce camp.
Sources :
Claudine Cardon-Hamet, Triangles rouges à Auschwitz, Le convoi politique du 6 juillet 1942, éditions Autrement, collection mémoires, Paris 2005, pages 150 et 153, 365 et 415.
Archives départementales de Maine-et-Loire (AD 49), site internet du Conseil départemental, archives en ligne ; état civil de Guérigny, registres des naissances 1883-1894 (2 Mi EC 237), année 1890, acte 12 (vue 145/281) ; registres des matricules du recrutement militaire, bureau de Nevers, classe 1910, 253-668 (1R 379), n° 608 (vue 647/736).
Archives départementales du Loiret, Centre des archives modernes et contemporaines, Orléans : civils condamnés par les autorités d’occupation, 1941-1944, de M à Z (109 W-20808) ; internements administratifs, listes, dossiers individuels et collectifs, correspondance, 1940-1945 (138 W-25856).
Death Books from Auschwitz, Remnants, Musée d’État d’Auschwitz-Birkenau, K.G.Saur, 1995 ; relevé des registres (incomplets) d’actes de décès du camp d’Auschwitz dans lesquels a été inscrite, du 27 juillet 1941 au 31 décembre 1943, la mort de 68 864 détenus pour la plupart immatriculés dans le camp (sans indication du numéro attribué), tome 3, page 867 (31815/1942).
Division des archives des victimes des conflits contemporains (DAVCC), ministère de la Défense, direction des patrimoines de la mémoire et des archives (DPMA), Caen : dossier individuel (21 P 521-063).
Site Mémorial GenWeb, 45-Châlette-sur-Loing, relevé de Éric Louis, informations de Claude Richard (2002).
MÉMOIRE VIVE
(dernière mise à jour, le 14-03-2020)
Cette notice biographique doit être considérée comme un document provisoire fondé sur les archives et témoignages connus à ce jour. Vous êtes invité à corriger les erreurs qui auraient pu s’y glisser et/ou à la compléter avec les informations dont vous disposez (en indiquant vos sources).
En hommage à Roger Arnould (1914-1994), Résistant, rescapé de Buchenwald, documentaliste de la FNDIRP qui a initié les recherches sur le convoi du 6 juillet 1942.