Lucien, Jean, Penner naît le 11 mars 1912 à la maternité de l’hôpital Cochin, 123 boulevard de Port-Royal à Paris 14e, fils de Xavier Marcel Penner, 22 ans, tôlier, et de Joséphine Gueury, 25 ans, son épouse, domiciliés au 12 rue Saint-Sébastien à Nogent-sur-Marne (Seine / Val-de-Marne). Lucien a une sœur aînée, Marcelle, née en 1906 au Perreux, et un frère, Raymond André, né le 14 mars 1919 à Nogent.
À la mi-mars 1929, la famille habite toujours à la même adresse, à Nogent.
De la classe 1932, du 4e bureau de recrutement de la Seine, Lucien Penner effectue probablement son service militaire cette année-là.
Il travaille ensuite comme tuyauteur.
Le 11 août 1934 à Vanves [1] (Seine / Hauts-de-Seine), Lucien Penner se marie avec Reine Boureille, née le 8 janvier 1912 à Nemours (Seine-et-Marne), couturière, domiciliée au 26 rue Corot à Vanves (voie aujourd’hui disparue, 2023). Ils auront un enfant, Claude, né le 6 novembre 1934 à Paris 6e.
Au moment de son arrestation, Lucien Penner est domicilié au 26 ou au 28, rue Corot à Vanves. Il est inscrit pour la première fois sur les listes électorales de la commune en 1935.
Il devient secrétaire de la Société municipale d’éducation physique de Vanves.
En 1936, Lucien Penner est tuyauteur chez Renault.
Plus tard, Lucien Penner, est ajusteur aux Ateliers de construction d’Issy-les-Moulineaux, au 247 quai d’Issy (voie dénommée “quai de la Bataille Stalingrad” après guerre).
Le 26 août 1939, avant la mobilisation générale, il est rappelé sous les drapeaux au 4e régiment d’autos-mitrailleuses stationné à Verdun, unité placée ensuite en avant-poste de la ligne Maginot. Après avoir sollicité à trois reprises sa réintégration dans son entreprise (“usines Chars Nationaux Renault” ; une appellation de guerre ?) au titre de l’“affectation spéciale”, Lucien Penner est rappelé le 6 novembre afin d’y monter un prototype. Deux jours plus tard, le commissaire de police de la circonscription de Boulogne-Billancourt vient l’interpeller en préalable à une perquisition à son domicile, laquelle se révèle infructueuse. Il est laissé en liberté. Considéré comme un propagandiste au sein de son atelier, Lucien Penner est rappelé aux armées le 18 décembre.
Le 17 mai 1940, lors de l’offensive allemande, il est fait prisonnier de guerre à Maroille (Nord, à la limite du département de l’Aisne). Il parvient à s’échapper en traversant l’Helpe Mineure à la nage, entraînant plusieurs camarades. Le 2 juin suivant, il est cité à l’ordre de la 4e division légère de cavalerie pour cette action d’éclat et reçoit la Croix de guerre avec étoile d’argent (dix ans plus tard, il recevra la Médaille des évadés). Il finit la campagne comme brigadier. Fait prisonnier également, son frère Raymond est envoyé en détention en Allemagne.
Démobilisé le 25 juin 1940, Lucien Penner retrouve un emploi comme ajusteur à la SNCAC [3], 157 rue de Silly à Boulogne-Billancourt.
À partir de mai 1941, dit « Pépé » (surnom ou pseudonyme ?), il est actif au sein du “Front national” [4], comme « responsable de secteur » (?) au sud de la région parisienne, sous la direction de Pierre Tirot, de Vanves [5], instructeur militaire de l’Organisation spéciale du PCF clandestin. Lucien Penner participe d’abord à la diffusion de tracts et à la lacération d’affiches.
Au printemps, afin de se soustraire à une possible répression après sa participation à une action de sabotage à Goussainville, Lucien Penner quitte la SNCAC. Il est possible qu’il retrouve un emploi à la maison M.A.N. (“Maschinenfabrik Augsburg-Nürnberg AG”), entreprise allemande fabriquant des véhicules militaires pour la Wehrmacht dans ses différentes usines européennes ; en 1942, cette société reçoit la commande d’un blindé VK3002, plus connu sous le nom de Panzer.V Panther, afin de combattre efficacement le T-34 soviétique. En France, l’entreprise est installée au 247 quai d’Issy, partageant ou occupant l’intégralité des Ateliers de construction d’Issy-les-Moulineaux. Plus tard, Lucien Penner déclarera pratiquer le sabotage sur des voitures et des chenillettes de véhicules blindés (chars) au sein de cette usine.
Le 15 septembre, il est signalé comme « agitateur communiste » au commissariat de Boulogne.
Le 24 octobre, le commissariat de Vanves procède à une perquisition de son domicile en son absence qui se révèle infructueuse (son épouse a ouvert la porte).
Le 24 octobre 1941, le commissaire de police de sa localité le signale « comme devant être interné au cas de troubles intérieurs graves ».
Le 28 avril 1942, autour de 5 h du matin, après une diffusion nocturne de tracts dans les rues de Vanves, Lucien Penner est arrêté à son domicile, comme otage, lors d’une grande vague d’arrestations (397 personnes) organisée par « les autorités d’occupation » dans le département de la Seine et visant majoritairement des militants du Parti communiste clandestin. Les hommes arrêtés sont conduits à l’École militaire, où Lucien Penner est interrogé. Le 30 avril, il est transféré au camp allemand de Royallieu à Compiègne (Oise), administré et gardé par la Wehrmacht (Frontstalag 122 – Polizeihaftlager), où il est enregistré sous le matricule n° 4176.
Après son arrestation, son épouse est employée aux Ateliers de construction d’Issy-les-Moulineaux.
Entre fin avril et fin juin 1942, Lucien Penner est sélectionné avec plus d’un millier d’otages désignés comme communistes et une cinquantaine d’otages désignés comme juifs dont la déportation a été décidée en représailles des actions armées de la résistance communiste contre l’armée allemande (en application d’un ordre de Hitler).
Le 6 juillet 1942 à l’aube, les détenus sont conduits à pied sous escorte allemande à la gare de Compiègne, sur la commune de Margny, et entassés dans des wagons de marchandises. Le train part une fois les portes verrouillées, à 9 h 30.
Tergnier, Laon, Reims… Châlons-sur-Marne : le train se dirige vers l’Allemagne. Ayant passé la nouvelle frontière, il s’arrête à Metz vers 17 heures, y stationne plusieurs heures, puis repart à la nuit tombée. Francfort-sur-le-Main (Frankfurt am Main), Iéna, Halle, Leipzig, Dresde, Gorlitz, Breslau… puis la Pologne occupée. Le voyage dure deux jours et demi. N’étant pas ravitaillés en eau, les déportés souffrent principalement de la soif.
Le 8 juillet 1942, Lucien Penner est enregistré au camp souche d’Auschwitz (Auschwitz-I) sous le numéro 45962 (ce matricule sera tatoué sur son avant-bras gauche quelques mois plus tard).
Après les premières procédures (tonte, désinfection, attribution d’un uniforme rayé et photographie anthropométrique), les 1170 arrivants sont entassés pour la plupart dans deux pièces nues du Block 13 où ils passent la nuit.
Le lendemain, vers 7 heures, tous sont conduits à pied au camp annexe de Birkenau ; alors choisi pour mettre en œuvre la « solution finale » – le génocide des Juifs européens -, ce site en construction présente un contexte plus meurtrier pour tous les concentrationnaires. À leur arrivée, les “45000” sont répartis dans les Blocks 19 et 20 du secteur B-Ib (le premier créé).
Le 10 juillet, après l’appel général, ils subissent un bref interrogatoire d’identité qui parachève leur enregistrement et au cours duquel ils déclarent une profession (celle qu’ils exerçaient en dernier lieu ou une autre, supposée être plus “protectrice” dans le contexte du camp). Puis ils sont envoyés au travail dans différents Kommandos. L’ensemble des “45000” passent ainsi cinq jours à Birkenau.
Le 13 juillet, après l’appel du soir, Lucien Penner est dans la moitié des déportés du convoi ramenée au camp principal (Auschwitz-I), auprès duquel fonctionnent des ateliers où sont affectés des ouvriers ayant des qualifications utiles au camp.
Là, il est assigné au Block 15 A et affecté au Kommando de la serrurerie, avec Robert Lambotte.
En juillet 1943, la plupart des détenus “politiques” français d’Auschwitz (essentiellement des “45000”) reçoivent l’autorisation d’écrire – en allemand et sous la censure – à leur famille et d’annoncer qu’ils peuvent recevoir des colis (à vérifier le concernant…).
Avant le 1er août de cette année, son frère Raymond, détenu au Stalag XI A (lager 170/16, matricule 96 391), transmet, par l’intermédiaire de l’homme de confiance du camp, une demande de recherches à Georges Scapini, ambassadeur de France, la famille de Lucien Penner n’ayant plus reçu de nouvelles depuis son arrestation.
À la mi-août 1943, Lucien Penner est parmi les “politiques” français rassemblés (entre 120 et 140) au premier étage du Block 11, la prison du camp, pour une “quarantaine”. Exemptés de travail et d’appel extérieur, les “45000” sont témoins indirects des exécutions massives de résistants, d’otages polonais et tchèques et de détenus du camp au fond de la cour fermée séparant les Blocks 10 et 11.
Le 12 décembre 1943, à la suite de la visite d’inspection du nouveau commandant du camp, le SS-Obersturmbannführer Arthur Liebehenschel, – qui découvre leur présence – et après quatre mois de ce régime qui leur a permis de retrouver quelques forces, ils sont pour la plupart renvoyés dans leurs Blocks et Kommandos d’origine.
En février 1944, – avec Robert Lambotte, Raymond Montégut et Camille Nivault – Lucien Penner est transféré au KL Buchenwald, dans un groupe de plusieurs dizaines de détenus de toutes nationalités, en réponse à un besoin de main d’œuvre de la SS. Après leur arrivée, le 23 février, ils sont affectés dans des ateliers dépendant de la DAW. Lucien Penner est enregistré sous le matricule n° 34161.
Assignés au Block 14, Camille Nivault, Raymond Montégut et Lucien Penner restent au même poste de travail jusqu’à la libération du camp, le 11 avril 1945, la Résistance militaire organisée parmi les détenus prenant le contrôle du camp à l’approche des troupes américaines.
Le 2 mai suivant, Lucien Penner est rapatrié en train en faisant étape par le centre de Longuyon (Meurthe-et-Moselle). Une fiche médicale constate qu’il est en bon état général, malgré des dents cassées et une douleur constante dans l’épaule droite (carte n° 0515.158).
Le rescapé réintègre son entreprise – les Ateliers de construction d’Issy-les-Moulineaux – et milite de nouveau au sein du Parti communiste.
Le 25 octobre 1948, Frédéric-Henri Manhès, ex-chef militaire de la brigade d’action libératrice du camp de déportation de Buchenwald, signe un certificat selon lequel Lucien Penner y était chef de groupe au sein du 2e bataillon, 3e compagnie.
Le 14 février 1949, Antoinette Besseyre, de Vanves, rédige sur papier libre un certificat selon lequel Lucien Penner a bien travaillé au sein de la Résistance dans l’organisation « Front National » [2], à laquelle elle-même appartenait. Quatre jours plus tard, le 18 février, Lucien Hamelin, conseiller municipal de Vanves, rédige sur papier libre un certificat selon lequel Lucien Penner est entré au « Front National » en mai 1941 et y militait activement.
Le 1er mars 1950, le ministère de la Défense nationale lui délivre un certificat d’appartenance à la Résistance intérieure française (RIF) pour son appartenance au Front national, avec le grade fictif de sergent.
Le 4 février précédent, Lucien Penner a rempli un formulaire de demande d’attribution du titre de déporté résistant. Le 7 décembre suivant, la commission départementale des déportés et internés de la Résistance rend un avis favorable. Mais, lors de sa séance du 30 mai 1951, la commission nationale prononce un avis défavorable, estimant qu’« il ressort des documents versés au dossier et, notamment, des propres déclarations de l’intéressé en date du 4 juillet 1946, que les faits à la base de l’arrestation sont d’ordre politique et non résistant ». Ce rejet est notifié au demandeur le 30 juillet 1951. Le 27 septembre, Lucien Penner présente alors au ministère un recours gracieux de cette décision par l’intermédiaire de la « Fédération des associations de fonctionnaires agents et ouvriers de l’État et des services publics anciens combattants et victimes des deux guerres ». Un nouveau rejet lui est notifié le 15 octobre, aucun élément nouveau d’information n’ayant été apporté à l’appui de cette demande.
Du 24 janvier au 4 février 1952, Lucien Penner participe à un voyage à Varsovie ; “pèlerinage” des rescapés et familles dans le cadre de l’Amicale d’Auschwitz (à vérifier…) ?
Le 4 avril 1953, Lucien Penner se résigne à remplir un formulaire de demande d’attribution du titre de déporté politique (cependant, il n’y raye pas la mention « Résistant »). Le 12 février 1954, le Conseil d’État prononce un arrêt rejetant le pourvoi introduit par Lucien Penner contre la décision du ministère, au motif : « qu’il ne ressort pas des pièces versées au dossier que le requérant ait apporté la preuve exigée par le décret du 25 mars 1949 qu’un lien de cause à effet ait existé entre la déportation dont il a été l’objet et l’un des faits qualifiés de résistance prévu à l’article 2 dudit décret ». Le 2 février 1955, Lucien Penner reçoit la carte de déporté politique n° 1.101.14110.
Le 17 juillet 1956, le secrétaire d’État aux Forces armées (Terre) écrit au directeur général de la Sûreté nationale, au 11 rue des Saussaies (Paris 8e), pour lui demander de bien vouloir prescrire une enquête afin de préciser l’activité de M. Penner dans la Résistance et le motif et les circonstances de son arrestation, en raison de l’imprécision des renseignements figurant au dossier et des poursuites judiciaires qui pourraient éventuellement être intentées à son égard si son activité n’était pas confirmée.
Le 3 novembre suivant, Lucien Penner dépose dans les bureaux des ACVG « un nouveau lien de cause à effet » suite à sa rencontre avec la veuve de Pierre Tirot, qu’il déclare avoir été son supérieur dans la Résistance ; Raymonde Tirot a probablement témoigné en sa faveur (le document mentionné n’apparaît pas dans les archives de la DAVCC). Le 8 janvier 1957, Lucien Penner reçoit du directeur de cabinet une lettre indiquant « il n’y a pas de fait nouveau et, dans ces conditions, rien ne permet de reprendre l’étude de ce dossier ». Le 1er mars suivant, il répond au directeur des statuts en exprimant sa déception (« pour moi, c’est dix ans de bonification pour ma retraite qui sont en jeu ») et en réfutant le contenu des rapports produits à son sujet sous l’occupation. Dans ce courrier, il indique qu’il est cloué au lit depuis trois mois suite à une crise cardiaque. Il écrit : « Je reconnais […] avoir fourni pour l’obtention de mon matricule A une attestation du Parti communiste, et, en effet, la plupart de mes camarades de combat étaient des communistes et j’ai dû m’adresser à eux à mon retour pour l’obtention du modèle A, et à Mugnier [liquidateur du Front national] pour le lien de cause à effet. ». Ce qui semble indiquer qu’il n’a pas été membre du PCF ni avant ni après la guerre, bien que les Renseignements généraux l’aient considéré comme « militant communiste actif ». De manière non explicite, il fait allusion à la destruction d’un poste de radio allemand en mai 1941 à Goussainville (Seine-et-Oise, Val-d’Oise) à laquelle a participé Pierre Tirot : « En septembre 1941, la police et la gestapo me recherchent à la S.N.A.C. [3], 157 rue de Silly à Boulogne, que j’ai quittée après la destruction du poste de radio à Goussainville. » Comment établit-il ce lien ? Qu’a-t-il su de cette action, qui semble l’avoir amené à quitter son emploi ? Il termine en remerciant le directeur « pour un de mes camarades, Rideau Maurice, que j’avais envoyé vous voir […] et qui a eu satisfaction après mon intervention par recours gracieux, et qui est maintenant Déporté Résistant à la place de Politique ».
Le 10 octobre 1957, le directeur de l’Office national des anciens combattants et victimes de la guerre écrit au secrétaire d’État aux Forces armées (Terre), pour lui faire connaître que la commission départementale de la Seine a émis un avis défavorable concernant la demande de carte de Combattant volontaire de la Résistance présentée par Lucien Penner. Il y ajoute une suspicion en demandant que lui soit précisé les conditions dans lesquelles les services de l’intéressé ont été homologuées et s’il y a lieu de considérer comme valable le certificat d’appartenance à la Résistance intérieure française qui lui a été décerné.
Lucien Penner décède le 10 décembre 1958 à Paris 10e, âgé de 46 ans.
Notes :
[1] Vanves : jusqu’à la loi du 10 juillet 1964, cette commune fait partie du département de la Seine, qui inclut Paris et de nombreuses villes de la “petite couronne”, dont la “ceinture rouge” des municipalités dirigées par des maires communistes (transfert administratif effectif en janvier 1968).
[1] La rue Corot, aujourd’hui disparue à la suite d’un réaménagement urbain : avant guerre, elle se trouvait dans un quartier de petits pavillons compris entre les rues Victor Hugo, Jean-Jaurès, Sadi Carnot et Louis Vicat (son emplacement était dans le secteur du square des Droits de l’Enfant).
[3] Les Ateliers de construction d’Issy-les-Moulineaux (ou AMX, avec A pour Ateliers et MX pour MoulineauX) sont nés de la nationalisation en 1936 des usines Renault d’Issy-les-Moulineaux spécialisées dans la construction de véhicules blindés pour l’armée française. À la veille de la guerre, ils ont produit les chars d’assaut Renault AMC 35 ACG 1. Après guerre, les ateliers seront progressivement déménagés sur le plateau de Satory, près de Versailles, devenant les Ateliers militaires du camp de Satory (Yvelines), Lucien Penner y suivant son emploi en 1953.
[4] S.N.(C.)A.C. : en fait, SNCAO, Société nationale de construction aéronautique de l’Ouest, résultant de la nationalisation de la société Loire-Neuport le 16 janvier 1937.
[5] Front national de lutte pour la liberté et l’indépendance de la France : mouvement de Résistance constitué en mai 1941 à l’initiative du PCF clandestin (sans aucun lien avec l’organisation politique créée en 1972, dite “FN”, jusqu’à son changement d’appellation le 1er juin 2018)
[6] Pierre Tirot, de Vanves, arrêté le 26 février 1942 par la Brigade spéciale n° 2 des Renseignements généraux de la préfecture de police, est fusillé par l’armée d’occupation le 17 avril suivant au Mont Valérien pour sa participation à la résistance armée communiste.
Sources :
Claudine Cardon-Hamet, Triangles rouges à Auschwitz, Le convoi politique du 6 juillet 1942, éditions Autrement, collection mémoires, Paris 2005, pages 346, 359, 384 et 416.
Archives de la préfecture de police (Seine / Paris), Service de la mémoire et des affaires culturelles (SMAC), Le Pré-Saint-Gervais (Seine-Saint-Denis) : cartons “occupation allemande” (BA ?) ; dossier individuel au cabinet du préfet (1 W 284-64835).
Archives municipales de Vanves : listes électorales.
Division des archives des victimes des conflits contemporains (DAVCC), ministère de la Défense, direction des patrimoines de la mémoire et des archives (DPMA), Caen : dossier de Lucien Penner (21 P 657 215), consulté par Ginette Petiot (message octobre 2016)
MÉMOIRE VIVE
(dernière mise à jour, le 5-10-2023)
Cette notice biographique doit être considérée comme un document provisoire fondé sur les archives et témoignages connus à ce jour. Vous êtes invité à corriger les erreurs qui auraient pu s’y glisser et/ou à la compléter avec les informations dont vous disposez (en indiquant vos sources).
En hommage à Roger Arnould (1914-1994), Résistant, rescapé de Buchenwald, documentaliste de la FNDIRP qui a initié les recherches sur le convoi du 6 juillet 1942.