Les SS ont détruit la plupart des archives du KL Auschwitz lors de l’évacuation du camp en janvier 1945. Le portrait d’immatriculation de ce détenu a disparu.

Les SS ont détruit la plupart des archives du KL Auschwitz
lors de l’évacuation du camp en janvier 1945.
Le portrait d’immatriculation de ce détenu a disparu.

Félix, Marcel, Pommier naît le 12 décembre 1903 à Paris 17e, chez ses parents, Amable Pommier, 35 ans, cuisinier, et Françoise Germain, 34 ans, son épouse, domiciliés au 87, rue Cardinet.

Vers 1911, ses parents au déménagent au 35, rue Marc-Séguin à Paris 18e, débouchant sur la rue de la Chapelle. Félix Pommier, qui continue à habiter chez eux, commence à travailler comme aide-comptable.

Le 14 novembre 1923, Félix Pommier est incorporé au 4e bataillon du 1er régiment d’aérostation afin d’y accomplir son service militaire. Le 1er janvier 1924, il passe au 3e bataillon du 2e régiment d’aérostation. Le 16 décembre, il est promu soldat de 1ère classe. Le 28 avril 1925, il est renvoyé dans ses foyers, titulaire d’un “certificat de bonne conduite”.

Pendant un temps, il est aide-comptable à la coopérative La Bellevilloise, sise au 23, rue Boyer, puis au siège du Parti communiste au 120, rue Lafayette.

Le 21 avril 1928, à la mairie du 18e arrondissement, Félix Pommier épouse Lucie Piron, née le 22 novembre 1906 dans cet arrondissement, sténo-dactylo.

À l’été 1929, il est aide comptable à la Banque ouvrière et paysanne, sise 106, rue Lafayette. Il habite toujours chez ses parents, rue Marc-Séguin.

Il est adhérent à la Chambre syndicale des Comptables teneurs de livres et Employés aux écritures de la Seine. Il est membre du 8e rayon de la région parisienne du Parti communiste.

Le 28 août, Félix Pommier est appréhendé alors qu’il stationne aux abords du siège du Parti communiste, puis relaxé après les « vérifications d’usage ».

Du 16 septembre au 6 octobre 1929, comme réserviste, il est rappelé pour une période d’exercices au 1er bataillon d’aérostiers.

Un an plus tard, Félix Pommier sollicite un passeport pour effectuer un voyage d’études en Allemagne. Le 12 août 1930, le préfet de police interroge le Service des passeports, à la direction de la Sûreté générale (Ministère de l’Intérieur) sur la suite qu’il convient de réserver à cette requête, après avoir pris soin de rappeler l’engagement syndical et politique du demandeur. Deux jours plus tard, au nom du président du Conseil, ministre de l’Intérieur, le Service des passeports répond qu’il n’y a pas lieu d’accorder ce passeport sollicité « à destination de l’Allemagne et vraisemblablement de la Russie ». Ultérieurement, la police consignera que dans les années 1930 et 1931, chargé de mission par le Parti communiste français, Félix Pommier effectue de nombreux voyages en Allemagne.

Le 16 octobre 1934, Lucie et Félix Pommier ont une fille, Colette, née à Paris 12e.

Le 28 mars 1938, Félix Pommier déclare auprès du tribunal de première instance de la Seine son intention de publier le journal Deutsches Volks Echo (L’Écho allemand), fabriqué à l’Imprimerie Centrale, sise au 19, rue du Croissant. Par ailleurs, il est dépositaire du Deutschland Information, périodique du comité central du Parti communiste allemand, alors imprimé à Anvers. Il reçoit aussi à son domicile de nombreuses brochures éditées par les éditions Antifaschistische Literatur Verlag, qu’il réexpédie par courrier. Selon la police, il est chargé d’assurer la liaison entre les militants communistes allemands à l’étranger et le comité central du Parti communiste allemand dont le siège est situé à Bâle (Suisse). Le 2 décembre suivant, il déclare la publication des mensuels Die Internationale et Deutschland Information des Zentralkomitee der KPD, devant être imprimés chez Lantos frères, rue du Faubourg-Saint-Denis.

En janvier 1939, Félix Pommier est secrétaire au siège du Parti communiste, alors rue de Châteaudun. Puis il trouve un emploi de bureau à la maison d’édition Dutilleul, rue d’Alsace. Selon la police, il a des relation très étroites avec Émile Dutilleul, député communiste de la 5e circonscription de Saint-Denis (Asnières, Gennevilliers…), trésorier du groupe parlementaire.

Le 27 août 1939, Félix Pommier est mobilisé comme comptable, rattaché au bataillon de l’Air n° 131 à Caen (Calvados). Le 12 septembre, il est affecté au bataillon de l’Air 41.104, près de Douai (Nord). Au cours d’une permission, les Renseignements généraux remarquent que Pommier ne fait aucune allusion aux questions politiques lors de ses conversations ; information transmise aux autorités militaires qui ont demandé une enquête à son sujet. Le 22 novembre, le commissaire de police du quartier de La Chapelle effectue une perquisition à son domicile au cours de laquelle sont saisis de nombreux documents relatifs à son (ancienne) activité au sein de l’ex-parti communiste. Le 16 février 1940, Félix Pommier fait l’objet d’un nouveau rapport de police. Le 23 mars 1940, il est affecté à la compagnie d’aménagement de terrain 11/201, base aérienne de Toggourt, sous l’administration du bataillon de l’Air n° 201 à Blida (Algérie) ; un éloignement de la métropole pour motif politique ? Le 28 mars, Félix Pommier est “mis en route” au port de Marseille. Il est démobilisé le 6 septembre 1940.

Du 23 janvier au 31 mars 1941, il trouve un emploi au Centre de ravitaillement général de la Seine, sis au 112, rue de Flandre.

Le 5 mai, un rapport de police (RG) constate : « Pommier, semble depuis sa démobilisation, se tenir sur une prudente réserve au point de vue politique ».

Le 28 juin, Félix Pommier est arrêté par les services du commissariat de police du quartier de La Chapelle qui le déclarent comme un « meneur communiste très actif ». Le préfet de police a signé l’arrêté ordonnant son internement administratif « en application du décret du 18 novembre 1939 ». Mais, en réalité il est pris dans le cadre d’opérations menées en concertation avec l’occupant. En effet, pendant quelques jours, des militants de Paris et de la “petite couronne” arrêtés dans ces conditions sont aussitôt conduits dans la cour de l’Hôtel (de) Matignon [1], sis au 57 rue de Varenne à Paris 7e, – alors siège de la Geheime Feldpolizei (GFP) – pour y être “mis à la disposition des autorités d’occupation” [2]. Tous sont ensuite regroupés au Fort de Romainville (sur la commune des Lilas – 93), élément du Frontstalag 122 ; considérés comme étant en transit, ils ne sont pas enregistrés sur les registres du camp. Le 1er juillet, ils sont conduits à la gare du Bourget où un train les transporte à Compiègne (Oise), où ils sont internés au camp allemand de Royallieu, administré et gardé par la Wehrmacht (Frontstalag 122 – Polizeihaftlager) [3].

Vers la fin juillet, les hommes arrivés au cours du mois écoulé sont interrogés sur leurs antécédents politiques par une commission allemande. Une quinzaine de jours plus tard, le 14 août, plusieurs dizaines d’entre eux sont libérés. Le nom de Félix Pommier (« … 38 ans, rue Seguin (Paris 18e) » ) est alors inscrit en treizième position sur une liste de 45 « internés politiques, libérés du camp de Compiègne […] et auxquels des bons de transports et des tickets d’alimentation ont été délivrés ».

Le 28 avril 1942, il est arrêté à son domicile par des Feldgendarmes accompagnés de policiers français, comme otage, lors d’une grande vague d’arrestations (397 personnes) organisée dans le département de la Seine par les « autorités d’occupation » et visant majoritairement des militants du Parti communiste clandestin ayant fait l’objet d’une poursuite judiciaire et ayant été libérés, soit après avoir bénéficié d’un non-lieu, d’un acquittement ou d’un sursis, soit après avoir fini de purger une courte peine. Les hommes arrêtés sont rapidement conduits au camp de Royallieu à Compiègne, où Félix Pommier est interné pour la deuxième fois.

Le camp militaire de Royallieu en 1956. Au premier plan, en partant de la droite, les huit bâtiments du secteur A : « le camp des communistes ». En arrière-plan, la ville de Compiègne. Carte postale, coll. Mémoire Vive.

Le camp militaire de Royallieu en 1956.
Au premier plan, en partant de la droite, les huit bâtiments du secteur A : le « camp des communistes ».
En arrière-plan, la ville de Compiègne. Carte postale, coll. Mémoire Vive.

Entre fin avril et fin juin 1942, Félix Pommier est sélectionné avec plus d’un millier d’otages désignés comme communistes et une cinquantaine d’otages désignés comme juifs dont la déportation a été décidée en représailles des actions armées de la résistance communiste contre l’armée allemande (en application d’un ordre de Hitler).

Avant la fin juin, son épouse, réfugiée à Massat (Puy-de-Dôme) écrit à une haute autorité française afin d’obtenir de ses nouvelles.

Le 6 juillet 1942 à l’aube, les détenus sont conduits à pied sous escorte allemande à la gare de Compiègne, sur la commune de Margny, et entassés dans des wagons de marchandises. Le train part une fois les portes verrouillées, à 9 h 30.

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Le voyage dure deux jours et demi. N’étant pas ravitaillés en eau, les déportés souffrent principalement de la soif.

Le 8 juillet 1942, Félix Pommier est enregistré au camp souche d’Auschwitz (Auschwitz-I) ; peut-être sous le numéro 46000, selon les listes reconstituées (la photo du détenu portant ce matricule n’a pas été retrouvée).

Après les premières procédures (tonte, désinfection, attribution d’un uniforme rayé et photographie anthropométrique), les 1170 arrivants sont entassés pour la plupart dans deux pièces nues du Block 13 où ils passent la nuit.

© Mémoire Vive 2017.

© Mémoire Vive 2017.

Le lendemain, vers 7 heures, tous sont conduits à pied au camp annexe de Birkenau ; alors choisi pour mettre en œuvre la « solution finale » – le génocide des Juifs européens -, ce site en construction présente un contexte plus meurtrier pour tous les concentrationnaires. À leur arrivée, les “45000” sont répartis dans les Blocks 19 et 20 du secteur B-Ib, le premier créé.

Le 10 juillet, après l’appel général, ils subissent un bref interrogatoire d’identité qui parachève leur enregistrement et au cours duquel ils déclarent une profession (celle qu’ils exerçaient en dernier lieu ou une autre, supposée être plus “protectrice” dans le contexte du camp) ; Félix Pommier se déclare alors comme architecte (Baumeister). Puis ils sont envoyés au travail dans différents Kommandos.

Le 13 juillet, après l’appel du soir – l’ensemble des “45000” ayant passé cinq jours à Birkenau -, une moitié des membres du convoi est ramenée au camp principal (Auschwitz-I). Aucun document ni témoignage ne permet actuellement de préciser dans lequel des deux sous-camps du complexe concentrationnaire a alors été affecté Félix Pommier.

Il meurt à Auschwitz le 21 août 1942, d’après l’acte de décès établi par l’administration SS du camp (Sterbebücher), qui indique « insuffisance (du muscle) cardiaque » (Herzmuskelinsuffizienz) pour cause mensongère de sa mort.

Le 16 décembre 1946, l’acte de décès établi par l’administration française est transcrit à la mairie du 18e arrondissement.

Félix Pommier est homologué comme “Déporté politique”. La mention “Mort en déportation” est apposée sur son acte de décès (J.O. du 27-01-1998).

Notes :

[1] L’hôtel Matignon : le 8 septembre 1940, les Renseignements généraux de la préfecture de police constatent la réquisition de l’hôtel pour le bureau de cantonnement des hommes de la police militaire secrète : Geheime Feldpolizei – Dienstelle – Männer-Unterkunft (source : Cécile Desprairies, Paris dans la Collaboration, éditions du Seuil, mars 2009, page 268).

[2] L’ “ Aktion Theoderich ” : L’attaque de l’Union soviétique, le 22 juin 1941, se fait au nom de la lutte contre le “judéo-bolchevisme”. Dès mai 1941, une directive du Haut-commandement de la Wehrmacht pour la “conduite des troupes” sur le front de l’Est définit le bolchevisme comme « l’ennemi mortel de la nation national-socialiste allemande. C’est contre cette idéologie destructrice et contre ses adeptes que l’Allemagne engage la guerre. Ce combat exige des mesures énergiques et impitoyables contre les agitateurs bolcheviks, les francs-tireurs, les saboteurs et les Juifs, et l’élimination allemande de toute résistance active ou passive. » Hitler est résolu à écraser par la terreur – à l’Ouest comme à l’Est – toute opposition qui viendrait entraver son effort de guerre. Le jour même de l’attaque contre l’Union soviétique, des mesures préventives sont prises dans les pays occupés contre les militants communistes – perquisitions à leur domicile et arrestations – et des ordres sont donnés pour punir avec la plus extrême sévérité toute manifestation d’hostilité à la puissance occupante. En France, dans la zone occupée, au cours d’une opération désignée sous le nom de code d’Aktion Theoderich,plus de mille communistes sont arrêtés par les forces allemandes et la police française. D’abord placés dans des lieux d’incarcération contrôlés par le régime de Vichy, ils sont envoyés, à partir du 27 juin 1941, au camp allemand de Royallieu à Compiègne, créé à cette occasion pour la détention des « ennemis actifs du Reich » sous l’administration de la Wehrmacht. Au total, 1300 hommes y seront internés à la suite de cette action. Fin août, 200 d’entre eux font déjà partie de ceux qui seront déportés dans le convoi du 6 juillet 1942.

[3] Arrestations de la fin juin 1941 dans le département de la Seine, trois témoignages :

Jean Lyraud (déporté au KL Sachsenhausen le 24 janvier 1943). Le 26 juin, à 5 heures du matin, il est réveillé par des policiers français : « Veuillez nous suivre au poste avec une couverture et deux jours de vivres. » Un autobus le prend bientôt avec trois autres personnes arrêtées. Le véhicule fait le tour des commissariats de Montreuil et du XIe arrondissement. Un crochet à l’hôtel Matignon, puis c’est le transport jusqu’aux portes du Fort de Romainville. Avec ses compagnons, jean Lyraud passe la nuit dans les casemates transformées en cachots. « Le lendemain 27 juin dans l’après-midi, nous embarquons en gare du Bourget dans des wagons spéciaux pour Compiègne. Nos gardes ont le revolver au poing et le fusil chargé, prêts à faire feu. Dans la soirée nous arrivons au camp. Quelques jours après, d’autres contingents de la région parisienne nous rejoignent. »

Henri Pasdeloup (déporté à Sachsenhausen le 24 janvier 1943), cheminot de Saint-Mihiel (Meuse), est arrêté le 23 juin 1941 par la Gestapo qui le conduit à la prison de la ville. Le 27 juin, avec d’autres détenus emmenés à bord de deux cars Citroën, il arrive devant le camp de Royallieu vers 16 h 30 : « À l’arrivée face au camp, nos gardiens nous font descendre. Alignement sur la route, comptages et recomptages. En rangs par trois nous passons les barbelés… À 19 heures, environ 400 prisonniers en provenance de la région parisienne entrent en chantant L’Internationale… Le lendemain 28 juin, réveil à 7 heures : contrôle d’identité, toise, matricule. J’ai le numéro 556. Pour notre groupe de la Meuse, cela va de 542 à 564. Ceux de la région parisienne, bien qu’arrivés après nous, sont immatriculés avant… »

Henri Rollin : «  Le 27 juin 1941, vers 6 heures de matin, ma femme et moi nous sommes réveillés par un coup de sonnette. Trois inspecteurs de la police française viennent nous arrêter ; perquisition rapide sans résultat (nous avions la veille au soir distribué les derniers tracts que nous avions). Nous arrivons à l’hôtel Matignon où nous trouvons de nombreux cars et camions, résultat d’une rafle dans toute la région parisienne. Nous sommes remis par la police française aux autorités allemandes. Au moment de ma remise aux Allemands, j’ai aperçu qu’on leur donnait une petite fiche portant mon nom et la mention « communiste », soulignée à l’encre rouge. Nous subissons un court interrogatoire d’identité… Attente… Vers la fin de l’après-midi, départ en car. Arrivée au fort Romainville, fouille, identité. Départ de Romainville le 1er juillet, au matin, par train spécial et bondé au Bourget, arrivée l’après-midi à Compiègne. Le lendemain, même cérémonie, refouille et identité, ensuite la vie de camp… »

Sources :

- Claudine Cardon-Hamet, Triangles rouges à Auschwitz, Le convoi politique du 6 juillet 1942, éditions Autrement, collection mémoires, Paris 2005, pages 373 et 417.
- Cl. Cardon-Hamet, notice pour l’exposition de Mémoire Vive sur les “45000” et “31000” de Paris (2002), citant : Bureau des archives des victimes des conflits contemporains (BAVCC), ministère de la Défense, Caen (fichier central) – Acte de décès.
- Archives de Paris : registre des naissances du 17e arrondissement, année 1903 (17N 209), acte n° 3026 (vue 22/31) ; registres matricules du recrutement militaire, 6e bureau de la Seine, classe 1923 (D4R1 2439), n° 3705.
- Archives de la préfecture de police (Seine / Paris), Service de la mémoire et des affaires culturelles, Le Pré-Saint-Gervais (Seine-Saint-Denis) : cartons “Occupation allemande”, liste des internés communistes, 1939-1941 (BA 2397), 27/9/1941, 94 S/ch 1, notices concernant des personnes arrêtées et internées en juin 1941 pour activité communiste ; dossier individuel du cabinet du préfet (1 W 1628-92725) ; dossier individuel des RG (77 W 1492-22929).
- Archives départementales des Yvelines (AD 78), Montigny-le-Bretonneux : bureau politique du cabinet du préfet de Seine-et-Oise (1W69) ; personnes arrêtées par les autorités allemandes (1w80).
- Sachso, Amicale d’Orianenburg-Sachsenhausen, Au cœur du système concentrationnaire nazi, Collection Terre Humaine, Minuit/Plon, réédition Pocket, mai 2005, page 36 (sur les arrestations du 26 juin 1941).
- Gérard Bouaziz, La France torturée, collection L’enfer nazi, édité par la FNDIRP, avril 1979, page 262 (sur les arrestations du 27 juin 1941).
- Death Books from Auschwitz, Remnants, Musée d’État d’Auschwitz-Birkenau, K.G.Saur, 1995 ; relevé des registres (incomplets) d’actes de décès du camp d’Auschwitz dans lesquels a été inscrite, du 27 juillet 1941 au 31 décembre 1943, la mort de 68 864 détenus pour la plupart immatriculés dans le camp (sans indication du numéro attribué), tome 3, page 955.
- Division des archives des victimes des conflits contemporains (DAVCC), ministère de la Défense, direction des patrimoines de la mémoire et des archives (DPMA), Caen : copies de pages du Sterbebücher provenant du Musée d’Auschwitz et transmises au ministères des ACVG par le Service international de recherches à Arolsen à partir du 14 février 1967, carton de L à R (26 p 842), acte n° 23279/1942.

MÉMOIRE VIVE

(dernière mise à jour, le 14-05-2019)

Cette notice biographique doit être considérée comme un document provisoire fondé sur les archives et témoignages connus à ce jour. Vous êtes invité à corriger les erreurs qui auraient pu s’y glisser et/ou à la compléter avec les informations dont vous disposez (en indiquant vos sources).

En hommage à Roger Arnould (1914-1994), Résistant, rescapé de Buchenwald, documentaliste de la FNDIRP qui a initié les recherches sur le convoi du 6 juillet 1942.