Les SS ont détruit la plupart des archives du KL Auschwitz lors de l’évacuation du camp en janvier 1945. Le portrait d’immatriculation de ce détenu a disparu.

Les SS ont détruit la plupart des archives du KL Auschwitz
lors de l’évacuation du camp en janvier 1945.
Le portrait d’immatriculation de ce détenu a disparu.

Louis, Camille, Villeminot naît le 16 juillet 1890 à (Sainte-Marie-du-)Hennezel ou à la Hutte-Sainte-Marie (forge industrielle), commune du Hennezel (Vosges), à la limite du département, fils de Marie Louise Villeminot, 18 ans, brodeuse, célibataire.  Le nouveau-né vient au monde chez ses grands-parents et c’est son grand-père, Charles Louis Villeminot, 53 ans, manœuvre, qui le présente à l’état civil.

Considérant son âge – il est de la classe 1910 -, Louis, Camille, Villeminot devrait avoir été mobilisé au cours de la guerre 1914-1918.

En 1917, à Vauvillers (Haute-Saône – 70), il épouse Maria Poireau, née le 19 août 1889 à Pont-du-Bois (70), à 11 km de Hennezel, de l’autre côté de la limite départementale. Ils ont quatre enfants : Odette, née le 16 août 1919 à Vauvillers, Raymond, né le 1er octobre 1920 à Puteaux [1] (Seine / Hauts-de-Seine), Marcelle, née le 28 janvier 1925 à Puteaux, et André, né le 24 novembre 1928 à Fresnes [1] (Seine / Val-de-Marne).

Lors du recensement de 1936, la famille est domiciliée au 38, rue du Châlet (devenue rue Émile-Zola, le 11 février 1937) à Fresnes. Le chef de famille se déclare alors comme garçon de magasin aux établissements Auchays à Paris ; pendant un temps, il est garçon de magasin chez Flammarion, rue Racine, à Paris 6e. Au moment de son arrestation il sera déclaré comme emballeur, son dernier employeur étant la librairie Mercure, sise au 69, boulevard Saint-Germain, à Paris. La mère est déclarée sans profession, mais les deux aînés travaillent : Odette est brocheuse à l’imprimerie Charaire à Paris, Raymond est manœuvre chez Auchappe à Paris. Au début de l’occupation, ses deux aînés auront quitté le domicile familial, sa première fille s’étant mariée.

Sans être un élu municipal, Louis Villeminot est membre du Conseil d’administration de la Caisse des écoles de Fresnes, élu le 11 décembre 193(9 ?).

Son fils aîné, Raymond, appartiendrait à la section locale des Jeunesses communistes jusqu’à l’interdiction de ce mouvement.

Lors de sa séance du 8 mai 1940, la délégation spéciale – désignée par la préfecture du département de la Seine pour remplacer la municipalité élue – propose au préfet de « provoquer la constatation de la déchéance » de six membres du C.A. de la Caisse des écoles qu’elle désigne, parmi lesquels Louis Villeminot et Alexandre Hurel.

Le 5 octobre 1940, Louis Villeminot est arrêté par la police française, comme douze élus et trois membres du PC de Fresnes, lors de la grande vague d’arrestations organisée dans les départements de la Seine et de la Seine-et-Oise par les préfets du gouvernement de Pétain contre des hommes connus avant guerre pour être des responsables communistes (élus, cadres du PC et de la CGT) ; action menée avec l’accord de l’occupant. Louis Villeminot est interné administrativement par arrêté du préfet de police pris le jour même, en application du décret du 18 novembre 1939, à la demande du commissaire de police de la circonscription de Choisy-le-Roi « duquel il était connu comme un communiste notoire se livrant à la propagande clandestine ». Après avoir été regroupés en différents lieux, 182 militants de la Seine sont conduits aussitôt au “centre de séjour surveillé” (CSS) d’Aincourt (Seine-et-Oise / Val-d’Oise), créé à cette occasion dans les bâtiments réquisitionnés d’un sanatorium isolé en forêt.

Le sanatorium de la Bucaille à Aincourt dans les années 1930. Le centre de séjour surveillé a été installé dans la longue bâtisse située au premier plan à gauche. Afin de pouvoir y entasser les détenus, il a fallu y transporter le mobilier des autres bâtiments. Carte postale. Collection Mémoire Vive.

Le sanatorium de la Bucaille à Aincourt dans les années 1930.
Le centre de séjour surveillé a été installé dans la longue bâtisse située au premier plan à gauche.
Afin de pouvoir y entasser les détenus, il a fallu y transporter le mobilier des autres bâtiments.
Carte postale. Collection Mémoire Vive.

Le 8 mars 1941, sur le formulaire de « Révision trimestrielle du dossier » de Louis Villeminot, à la rubrique « Avis sur l’éventualité d’une mesure de libération », le commissaire spécial, directeur du camp, émet un avis défavorable en s’appuyant sur le constat que cet interné est un « communiste sûr dont l’internement n’a pas modifié les opinions », lui reconnaissant une « attitude correcte » mais ajoutant à sa charge : « propagandiste ».Le 29 mars, quinze épouses d’internés Fresnois – dont Madame Villeminot – adressent une lettre commune au préfet de la Seine afin d’être autorisées à leur rendre visite avec leurs enfants ; «  attendu que les prisonniers de droit commun (criminels, voleurs) ont droit à des visites, nous ne pouvons comprendre que nos maris et pères, étant des hommes honnêtes, n’y ont pas droit. » Le 11 avril, le chef de cabinet du préfet demande au commissaire de police de la circonscription de Choisy-le-Roi d’ « avertir les pétitionnaires, en la personne de Mme Soupion » (probablement à l’origine de la lettre) que « le règlement intérieur du camp (interdit) les visites aux détenus. »

Le 6 septembre, Louis Villeminot est parmi 150 détenus d’Aincourt (dont 106 de la Seine) transférés au camp français (CSS) de Rouillé, au sud-ouest de Poitiers (Vienne), pour l’ouverture de celui-ci.

Le camp de Rouillé, “centre de séjour surveillé”, vu du haut d’un mirador. Date inconnue. Au fond - de l’autre côté de la voie ferrée -, le village. Musée de la Résistance nationale (Champigny-sur-Marne), Fonds Amicale Voves-Rouillé-

Le camp de Rouillé, “centre de séjour surveillé”, vu du haut d’un mirador. Date inconnue.
Au fond – de l’autre côté de la voie ferrée -, le village.
Musée de la Résistance nationale (Champigny-sur-Marne), Fonds Amicale Voves-Rouillé-

À Fresnes, un groupe clandestin de treize jeunes de Fresnes se constitue réunissant d’anciens adhérents des JC et des Jeunes filles de France, parmi lesquels Lucette Catinat, 17 ans, fille de Maurice, et d’autres enfants d’internés : Raymond Villeminot, 21 ans, fils de Louis, Odette Soupion, 17 ans, fille de Henri, Andrée Denizou, 21 ans, et René Denizou, 19 ans, enfants de Géry. André Ch., de nouveau secrétaire de la cellule, reçoit leur cotisation – 2 ou 3 francs par mois, peut-être destinés au détenus d’Aincourt – depuis mai 1941 et rassemblée par Lucette Nicolas. S’il reçoit un peu de propagande, le groupe n’en diffuse pas.

Le 20 novembre, vers 21 heures, à la suite d’une enquête de police (dénonciation ?), André Ch. est arrêté à son domicile. Interrogé le lendemain dans les bureaux des renseignements généraux à la préfecture de police, il met en cause ses camarades fresnois ainsi que René Plaud, de Villejuif mais arrêté à Montreuil-sous-Bois, et “Ginette”, Marie Matéos, 23 ans, domiciliée rue de la Santé, à Paris 13e, chef de secteur avec laquelle il a lui-même rendez-vous le vendredi 21 novembre à la station de métro Tolbiac. Ce même jour, douze jeunes gens de Fresnes sont appréhendés à leurs domiciles respectifs (généralement chez leurs parents), ce qui suscite une certaine émotion parmi la population. Raymond Villeminot, absent de chez sa mère, n’est pas arrêté.

Aucun fait délictueux n’ayant pu être retenu à la charge de Raymond Saint-Lary au cours de l’enquête, celui-ci est le seul a être relaxé le 23 novembre. Le même jour, les quinze autres jeunes gens, ayant reconnu les faits, sont inculpés d’infraction au décret du 26 septembre 1939 et conduits au dépôt de la préfecture de police, à la disposition du procureur de la république. Suite à vérifier…

Le 22 avril 1942, le cabinet du ministre, secrétaire d’État à l’intérieur, écrit à la préfecture de police : « Mon attention a été attirée sur le nommé Villeminot Louis […], actuellement interné au camp de Rouillé. Je vous prie de me faire connaître d’urgence les raisons de la décision prise à l’encontre de l’intéressé, ainsi que votre avis sur l’opportunité d’une mesure de clémence à son égard ».

Le 22 mai 1942, Louis Villeminot fait partie d’un groupe de 148 détenus de la Seine (pour la plupart déportés avec lui) remis aux autorités d’occupation à la demande de celles-ci et conduits au camp allemand de Royallieu à Compiègne (Oise), administré et gardé par la Wehrmacht (Frontstalag 122 – Polizeihaftlager).

La caserne de Royallieu en 1957 ; au deuxième plan, alignés transversalement, les six grands bâtiments du quartier C. Isolés par une clôture de barbelés, ils ont constitué le “camp juif” du 13 décembre 1941 au 6 juillet 1942. Ensuite, ils ont servi au regroupement des détenus pour le prochain convoi en partance. L’enceinte et les miradors du camp ont disparu (les deux hangars en bas à gauche n’existaient pas). Carte postale. Coll. Mémoire Vive.

La caserne de Royallieu en 1957 ; au deuxième plan, alignés transversalement, les six grands bâtiments du quartier C.
Isolés par une clôture de barbelés, ils ont constitué le “camp juif” du 13 décembre 1941 au 6 juillet 1942.
Ensuite, ils ont servi au regroupement des détenus pour le prochain convoi en partance.
L’enceinte et les miradors du camp ont disparu (les deux hangars en bas à gauche n’existaient pas). Carte postale. Coll. Mémoire Vive.

Le 11 juin 1942, le chef du 1er bureau du cabinet du préfet de police transmet une note au directeur de Renseignements généraux : « Par lettre du 3 juin courant, M. le Chef du Gouvernement, Ministre Secrétaire d’État à l’Intérieur, vient d’appeler l’attention sur l’opportunité de ne prononcer de mesure d’internement qu’en présence d’actions récentes mettant en danger la sécurité de l’État, le rappel d’un passé politique ne pouvant, à lui seul, justifier une mesure de ce genre, en raison des très graves conséquences qu’elle est susceptible d’entraîner. À la suite de ces instructions, j’ai l’honneur de vous prier de bien vouloir examiner à nouveaux les cas des nommés : Villeminot Louis ; Rose, née Duflot Henriette ; Lory, Jean-Baptiste ; Watremez Camille, et Chartron Robert, objets de vos rapports R.G.I. n° 1831, 1886, 1647 du 26 mai 1942 ; n° 1929 du 29 mai 1942 et du rapport sans référence en date du 2 juin 1942, les faits reprochés aux intéressés ne paraissant pas de nature à justifier une prolongation de leur internement. » En marge, une notation manuscrite indique « Faire préciser par le CP Choisy ses griefs contre Villeminot », puis « Fait 16 / 6 / 42 ».

Le 24 juin, le commissaire de police de la circonscription de Choisy-le-Roi répond au directeur du cabinet du préfet de police : « …j’ai l’honneur de faire connaître que l’avis défavorable émis par moi le 18 mai dernier à la demande de libération du nommé Villeminot Louis était basé uniquement sur l’activité notoire exercée par lui avant son internement. Je ne suis pas en mesure de déclarer s’il a, depuis, donné ou non des preuves d’amendement ».

Entre fin avril et fin juin, Louis Villeminot a été sélectionné avec plus d’un millier d’otages désignés comme communistes et une cinquantaine d’otages désignés comme juifs dont la déportation a été décidée en représailles des actions armées de la résistance communiste contre l’armée allemande (en application d’un ordre de Hitler).

Le 6 juillet 1942 à l’aube, les détenus sont conduits à pied sous escorte allemande à la gare de Compiègne et entassés dans des wagons de marchandises. Le train part une fois les portes verrouillées, à 9 h 30.

TransportAquarelle

Le voyage dure deux jours et demi. N’étant pas ravitaillés en eau, les déportés souffrent principalement de la soif.

Le 8 juillet, Louis Villeminot est enregistré au camp souche d’Auschwitz (Auschwitz-I) ; peut-être sous le numéro 46193, selon les listes reconstituées (aucune photo de détenu de ce convoi n’a été retrouvée après le matricule 46172).

Après les premières procédures (tonte, désinfection, attribution d’un uniforme rayé et photographie anthropométrique), les 1170 arrivants sont entassés pour la plupart dans deux pièces nues du Block 13 où ils passent la nuit.

© Mémoire Vive 2017.

© Mémoire Vive 2017.

Le lendemain, vers 7 heures, tous sont conduits à pied au camp annexe de Birkenau ; alors choisi pour mettre en œuvre la « solution finale » – le génocide des Juifs européens -, ce site en construction présente un contexte plus meurtrier pour tous les concentrationnaires. À leur arrivée, les “45000” sont répartis dans les Blocks 19 et 20 du secteur B-Ib (le premier créé).

Le 10 juillet, après l’appel général, ils subissent un bref interrogatoire d’identité qui parachève leur enregistrement et au cours duquel ils déclarent une profession (celle qu’ils exerçaient en dernier lieu ou une autre, supposée être plus “protectrice” dans le contexte du camp). Puis ils sont envoyés au travail dans différents Kommandos. L’ensemble des “45000” passent ainsi cinq jours à Birkenau.

Le 13 juillet, après l’appel du soir, une moitié des déportés du convoi est ramenée au camp principal (Auschwitz-I), auprès duquel fonctionnent des ateliers où sont affectés des ouvriers ayant des qualifications utiles au camp. Aucun document ni témoignage connu ne permet actuellement de préciser dans lequel des deux sous-camps du complexe concentrationnaire a alors été affecté Louis Villeminot. Louis Villeminot.

Il meurt à Auschwitz le 23 août 1942, d’après l’acte de décès établi par l’administration SS du camp (Sterbebücher), qui indique « hydropisie cardiaque » (Herzwassersucht) pour cause mensongère de sa mort.

Le 26 novembre 1942, Maria Villeminot écrit au préfet (de police ou de la Seine ?) : « Je viens vous solliciter de votre bienveillance pour obtenir le secours d’internés administratifs. Mon mari est interné depuis deux ans, il a été au camp d’Aincourt, camp de Rouillé, camp de Compiègne et de là parti en Allemagne dont je suis sans nouvelles depuis 5 mois. J’ai un petit garçon de 14 ans qui va à l’école et ma jeune fille de 18 ans qui ne peut faire de gros travaux car elle vient d’être opérée de la colonne vertébrale. Dans l’espoir que vous prendrez ma demande en considération, recevez, Monsieur le Préfet, l’assurance de mon plus profond respect. »

Déporté dans le même convoi et rentré le 18 mai 1945, le jeune Raymond Saint-Lary, de Fresnes, annonce le décès de Louis Villeminot.

Son nom est inscrit sur le monument aux morts de Fresnes, à l’intérieur du cimetière, parmi les “déportés politiques et fusillés”.

Maria Villeminot décède le 15 janvier 1968 à Villejuif.

Notes :

[1] Puteaux et Fresnes : jusqu’à la loi du 10 juillet 1964, ces communes font partie du département de la Seine, qui inclut Paris et de nombreuses villes de la “petite couronne”, dont la “ceinture rouge” des municipalités dirigées par des maires communistes (transfert administratif effectif en janvier 1968).

Sources :

- Françoise Wasserman, Juliette Spire et Henri Israël, 1939-1944, Fresnes dans la tourmente, ouvrage édité par l’Écomusée de Fresnes à la suite de l’exposition présentée du 18-10-1994 au 8-05-1995, pages 50, 89 et 120.
- Archives communales de Fresnes (recensement de 1936, délibération du 8 mai 1940, listes de déportés…), recherches conduites par Dominique Couderc (03-2007).
- Claudine Cardon-Hamet, Triangles rouges à Auschwitz, Le convoi politique du 6 juillet 1942, Éditions Autrement, collection mémoires, Paris 2005, page 357 (dans les archives communales de Fresnes, Louis Villeminot n’apparaît nulle part comme ayant été conseiller municipal), pages 388 et 423.
- Musée de la Résistance nationale (MRN) Champigny-sur-Marne (94), carton “Association nationale des familles de fusillés et massacrés”, fichier des familles.
- Archives de la préfecture de police (Seine / Paris), Service de la mémoire et des affaires culturelles (SMAC), Le Pré-Saint-Gervais (Seine-Saint-Denis) : cartons “occupation allemande”, camps d’internement… (BA 2374), liste des internés communistes, 1939-1941 (BA 2397) ; dossier individuel de Vuilleminot/Villeminot Louis au cabinet du préfet (1w133-32972) ; dossiers de la brigade spéciale 1 des renseignements généraux, affaire Ch., Mateos, Plaud et autres (GB 61-468).
- Nadia Ténine-Michel, Le camp d’Aincourt (Seine-et-Oise), 5 octobre 1940 – 15 septembre 1942, article in Les communistes français de Munich à Châteaubriant (1938-1941), sous la direction de Jean-Pierre Rioux, Antoine Prost et Jean-Pierre Azéma, Presses de la Fondation nationale des sciences politiques, novembre 1987.
- Archives départementales des Yvelines (AD 78), Montigny-le-Bretonneux, centre de séjour surveillé d’Aincourt ; cotes 1w74 (révision trimestrielle), 1w76, 1w158 (notice individuelle).
- Mémorial de la Shoah, Paris, archives du Centre de documentation juive contemporaine (CDJC) ; liste XLI-42, n° 183.
- Archives départementales de la Vienne, Poitiers ; camp de Rouillé (109W75).
- Death Books from Auschwitz, Remnants, Musée d’État d’Auschwitz-Birkenau, K.G.Saur, 1995 ; relevé des registres (incomplets) d’actes de décès du camp d’Auschwitz dans lesquels a été inscrite, du 27 juillet 1941 au 31 décembre 1943, la mort de 68 864 détenus pour la plupart immatriculés dans le camp (sans indication du numéro attribué), tome 3, page 1276.
- Division des archives des victimes des conflits contemporains (DAVCC), ministère de la Défense, direction des patrimoines de la mémoire et des archives (DPMA), Caen : copies de pages du Sterbebücher provenant du Musée d’Auschwitz et transmises au ministères des ACVG par le Service international de recherches à Arolsen à partir du 14 février 1967, carton de S à Z (26 p 843), acte n° 23988/1942.
- Site internet Mémorial GenWeb, relevé de Bernard Tisserand (02-2004).

MÉMOIRE VIVE

(dernière mise à jour : 2-12-2023)

Cette notice biographique doit être considérée comme un document provisoire fondé sur les archives et témoignages connus à ce jour. Vous êtes invité à corriger les erreurs qui auraient pu s’y glisser et/ou à la compléter avec les informations dont vous disposez (en indiquant vos sources).

En hommage à Roger Arnould (1914-1994), Résistant, rescapé de Buchenwald, documentaliste de la Fédération Nationale des Déportés et Internés Résistants et Patriotes (FNDIRP) qui a initié les recherches sur le convoi du 6 juillet 1942.