IDENTIFICATION INCERTAINE… Auschwitz-I, le 8 juillet 1942. Musée d’État d’Auschwitz-Birkenau, Oświęcim, Pologne. Coll. Mémoire Vive. Droits réservés.

IDENTIFICATION INCERTAINE…
Auschwitz-I, le 8 juillet 1942.
Musée d’État d’Auschwitz-Birkenau,
Oświęcim, Pologne.
Coll. Mémoire Vive. Droits réservés.

Adrien, Julien, Alexis, Dufumier naît le 26 septembre 1895 à Boulogne-sur-Mer (Pas-de-Calais – 62), chez ses parents, Louis, Auguste, Dufumier, 42 ans, journalier (ouvrier agricole ?), et Marie Thuillier, son épouse, 36 ans, domiciliés au 37 rue du Four à Chaux. Plus tard, la famille ira habiter à Calais.

Après ses études primaires, Adrien Dufumier reçoit une formation de tôlier-zingueur (ou plombier). En 1910, il adhère à la CGT.

Le 15 septembre 1914, à la mairie de Lisieux (Calvados), il s’engage volontairement dans l’armée pour quatre ans… après avoir été évacué de la zone des combats avec la population calaisienne ? Trois jours plus tard, il est incorporé au 9e régiment de hussards (infanterie). Le 19 octobre suivant, il passe au 22e régiment d’infanterie. Le 25 septembre 1915, cette unité participe à l’attaque de Champagne, engagée contre un saillant allemand désigné sous le nom de « la poche » (tranchée de Fribourg, tranchée du Kronprinz, trou Bricot). Le 1er octobre 1915, Adrien Dufumier est cité à l’ordre de son régiment : « À fait preuve de beaucoup de courage en pénétrant dans une galerie occupée dont il s’est rendu maître ». Le 7 août 1916, dans le secteur de La Lauffée (?) et/ou à « Souville », Adrien Dufumier est blessé par une balle au pied gauche.

Le 20 janvier 1917, à Boulogne-sur-Mer – probablement lors d’un congé de convalescence -, Adrien Dufumier se marie avec Suzanne Dambron, 23 ans (née le 6 novembre 1893 dans cette ville). Leur fille Gillette y naîtra le 7 juillet suivant.

Le 11 avril 1917, Adrien Dufumier est nommé caporal. Le 26 septembre suivant, il passe au 252e R.I. Le 28 mars 1918, il passe au 1er groupe d’aviation (il affirmera qu’il pilote des avions). Son temps de « séjour en unité combattante » est de deux ans, quatre mois et huit jours. Le 10 août 1919, il est mis en congé illimité de mobilisation par le dépôt aéronautique de Lille et se retire au 13, rue Moras à Calais.

En 1923, Adrien Dufumier est secrétaire de la section ARAC [1] de Calais (62). Cette année-là, la police locale consigne trois faits : « Communiste militant [???], [il est] président de séance le 28 avril 1923, lors d’une réunion à laquelle [prennent] part MM. Vaillant-Couturier et Thorel, de Lens. Lors de l’élection complémentaire du Petit Courgain [quartier de Calais] en 1923, dans une réunion politique salle Pallanchier, [il s’écrit] en public qu’il [est] anarchiste. Le 28 octobre 1923, il [héberge] chez lui le sieur Colomer, directeur du journal Le Libertaire ». Les services de police du département l’inscrivent parmi les anarchistes. Adrien Dufumier est également adhérent aux Amis de l’Union soviétique (AUS).

En 1926, il se déclare brocanteur.

Pendant un temps, il habite au 57, rue Leleu à Calais.

Au début des années 1930, il s’installe à Paris. En juin 1935, le préfet du Pas-de-Calais en avertit les services de la préfecture de police par un courrier accompagné d’une notice individuelle qui conclut : « Exalté, doit être considéré comme dangereux ». Pendant un temps, les recherches pour le localiser dans la capitale restent infructueuses : il n’est pas inscrit sur les listes électorales.

À partir de novembre 1936 au plus tard et jusqu’à son arrestation, Adrien Dufumier habite avec son épouse au 21, avenue Simon-Bolivar à Paris, 19e arrondissement, quartier du “Combat”.

Paris, l’avenue Simon Bolivar dans les années 1930. Au fond, une des entrées hautes du jardin des Buttes Chaumont. L’entrée de l’immeuble du n° 21 est située sur le trottoir de gauche, invisible sur la photo, mais à située à hauteur du premier arbre… Carte postale, collection Mémoire Vive.

Paris, l’avenue Simon Bolivar dans les années 1930.
Au fond, une des entrées hautes du jardin des Buttes Chaumont.
L’entrée de l’immeuble du n° 21 est située sur le trottoir de gauche, invisible sur la photo, mais à située à hauteur du premier arbre…
Carte postale, collection Mémoire Vive.

À Paris, il adhère au Parti communiste, recommandé par Georges Allard, secrétaire de rayon [2].

Ouvrier zingueur, Adrien Dufumier travaille pendant un temps pour Les Tôliers Réunis (20 ouvriers), puis dans l’usine Dressoir (?), employant 3000 ouvriers. Il est adhérent au Syndicat de la Métallurgie, en contact avec Coste, et René Midol (?). Au moment de son arrestation, il est déclaré comme chaudronnier.

Militant communiste, il est adhérent à la cellule n° 1981, puis secrétaire de la cellule n° 1909 (quartier Combat ?) dont il est secrétaire à partir de juin 1936, membre du comité de rayon du 19e arrondissement, en contact avec Maury (secrétaire ?), et Auguste Touchard, élu député de la Seine en 1936 dans la 1ère circonscription du 19e et secrétaire de l’ARAC en juin de la même année. Adrien Dufumier suit les cours de l’Université ouvrière. Il rédige des articles pour le journal de sa cellule, peut-être sous le pseudonyme de « Dular ».

Le 14 novembre 1936, âgé de 41 ans, Adrien Dufumier arrive en Espagne afin de rejoindre les Brigades internationales pour défendre la République espagnole contre la rébellion du général Franco, soutenue militairement par Hitler et Mussolini. Il est enrôlé dans le 1er groupe d’artillerie de la 13e brigade comme téléphoniste. Le 20 décembre, il est nommé sergent. Du 9 février au 30 août 1937, il est affecté à la 5e batterie de la compagnie Ana Pauker de la 11e brigade. Il participe aux batailles de Téruel (déc. 1936), Jarama (fév.-mars 1937) et est présent sur le front dans le secteur de Guadalajara de mars à août 1937. Il est aussi affecté à la batterie Passionaria.

Le 30 août 1937, un nommé Adrien Dufumier est inscrit sur une liste de volontaires rapatriés avec la mention « inutile » : s‘agit-il d’un homonyme, puisque sa présence en Espagne est attestée ultérieurement ?

Le 5 juin 1938, Adrien Dufumier remplit une biographie de militant – 65 questions – à en-tête du Parti communiste d’Espagne, préalable probable à une adhésion au PCE.

Dans le questionnaire de rapatriement qu’il signe le 5 décembre 1938, il indique son engagement au sein du 2e groupe d’artillerie lourde dans le secteur de Tolède (aux mains des “nationalistes”), puis (?) en Estrémadure, du 22 octobre 1937 au 22 octobre 1938. Les commandants Dubois et Lefort (?) peuvent témoigner de son engagement. Au total, Adrien Dufumier aura été présent vingt-deux mois sur divers fronts. Son nom est inscrit sur une liste de volontaires rapatriés en France le 21 janvier 1939.

Insigne de l’Association des volontaires pour l’Espagne républicaine, ayant appartenu à Christophe Le Meur. Produit entre la mi-1938 et la mi-1939. Coll. André Le Breton.

Insigne de l’Association des volontaires
pour l’Espagne républicaine,
ayant appartenu à Christophe Le Meur.
Produit entre la mi-1938 et la mi-1939.
Coll. André Le Breton.

Le 17 avril 1939, à la mairie du 19e arrondissement, sa fille Gillette, 22 ans, se marie avec Pierre Maurice Lancry, 24 ans, tourneur sur métaux, domicilié avec sa propre mère, veuve, au 27 avenue Simon Bolivar.

Sous l’occupation, Adrien Dufumier milite au sein du Parti communiste clandestin dans son quartier. À l’automne 1940, il est désigné comme responsable à l’organisation des groupes de cinq, mais considéré comme peu actif par les autres cadres du comité de quartier. En effet, un rapport non daté du comité de quartier rend compte qu’il n’a pas cherché à rallier directement ou indirectement l’organisation après son retour chez lui. En attendant la décision de la “Région”, le comité de quartier décide de l’écarter momentanément du Parti et, dans le cadre d’une possible réintégration ultérieure, de ne pas lui redonner son ancienne place de responsable à l’organisation, mais de le maintenir comme militant de base en raison de « ses bavardages dangereux […], de ses libations trop fréquentes » – souligné dans le texte – et de son inconstance dans le travail militant.

Le mercredi 8 janvier 1941, vers 19 heures, Adrien Dufumier subit une perquisition policière à son domicile qui ne donne aucun résultat. Il est cependant conduit à la préfecture de police pour y être interrogé, et y est gardé pendant deux jours. Le registre de main courante du commissariat enregistre plutôt la date du 7 janvier : « … signalé comme se livrant à la propagande communiste, a été amené au service après une V.D. (visite domiciliaire) sans résultat. Son interrogatoire n’ayant rien donné de positif, il a été remis en liberté le même jour. » De retour chez lui, Adrien Dufumier brûle avec son épouse tous les anciens documents militants “légaux” qu’ils avaient pu conserver.

Le 29 janvier, Charles Camerlinck, agent de liaison du PCF, est arrêté et la perquisition domiciliaire qui suit amène la découverte d’un rapport désignant Adrien Dufumier comme « responsable d’un groupe de militants chargés de la propagande clandestine dans la quartier Combat. »

Le 5 février suivant, Adrien Dufumier est définitivement arrêté par des inspecteurs de la 1re brigade spéciale (anticommuniste) des Renseignements généraux de la préfecture de police. Une fois de plus, la perquisition chez Dufumier ne donne aucun résultat, et lui-même nie toute activité clandestine. Cinq militants seront pris dans la même affaire (dont Georges Allard et Henri Kesteman, un des futurs évadés de Compiègne). Inculpé d’infraction au décret-loi du 26-09-1939 par le commissaire André Cougoule, Dufumier est écroué le surlendemain à la Maison d’arrêt de la Santé (Paris 14e) ; 14 division, cellule 34/4.

Palais de Justice de Paris, île de la Cité, Paris 1er. Tribunal correctionnel, un des porches du rez-de-chaussée. (montage photographique)

Palais de Justice de Paris, île de la Cité, Paris 1er.
Tribunal correctionnel, un des porches du rez-de-chaussée.
(montage photographique)

Le 21 mai, les prévenus de son affaire comparaissent devant la 12e chambre du Tribunal correctionnel de la Seine, qui condamne Adrien Dufumier à un an d’emprisonnement et Georges Allard à deux ans. Adrien Dufumier se pourvoit en appel auprès du procureur de la République.
Le 4 juin, il est transféré à l’établissement pénitentiaire de Fresnes (Seine / Val-de-Marne) ; n° d’écrou “ correction homme” 8352.

L’établissement pénitentiaire de Fresnes après guerre. Carte postale. Collection Mémoire Vive.

L’établissement pénitentiaire de Fresnes après guerre.
Carte postale. Collection Mémoire Vive.

À l’expiration de sa peine, le 7 novembre 1941, Adrien Dufumier n’est pas libéré : le préfet de police de Paris signe un arrêté ordonnant son internement administratif. Il est conduit au dépôt de la préfecture (sous-sol de la Conciergerie, île de la Cité).

Le 16 avril 1942, il fait partie d’un groupe d’internés administratifs du dépôt transférés au “centre de séjour surveillé” (CSS) de Voves (Eure-et-Loir), où il est enregistré sous le matricule n° 99. Le 25 avril, il fait l’objet d’un rapport de police à la demande du parquet de la Cour d’appel.

Entrée du camp de Voves. Date inconnue, probablement après mars 1943. © Musée de la Résistance Nationale, Champigny, fonds de l’Amicale Châteaubriant-Voves-Rouillé.

Entrée du camp de Voves. Date inconnue, probablement après mars 1943.
© Musée de la Résistance Nationale, Champigny, fonds de l’Amicale Châteaubriant-Voves-Rouillé.

Le 10 mai 1942, il est parmi les 81 internés remis aux “autorités d’occupation” à la demande de celles-ci et transférés au camp allemand de Royallieu à Compiègne (Oise), administré et gardé par la Wehrmacht (Frontstalag 122 – Polizeihaftlager).

La caserne de Royallieu en 1957 ; au deuxième plan, les six grands bâtiments alignés du quartier C.     L’enceinte et les miradors du camp ont disparu (les deux hangars en bas à gauche n’existaient pas). Carte postale. Coll. Mémoire Vive.

La caserne de Royallieu en 1957 ; au deuxième plan, les six grands bâtiments alignés du quartier C.
L’enceinte et les miradors du camp ont disparu (les deux hangars en bas à gauche n’existaient pas). Carte postale. Coll. Mémoire Vive.

Entre fin avril et fin juin 1942, Adrien Dufumier est sélectionné avec plus d’un millier d’otages désignés comme communistes et une cinquantaine d’otages désignés comme juifs dont la déportation a été décidée en représailles des actions armées de la résistance communiste contre l’armée allemande (en application d’un ordre de Hitler).

Le 6 juillet 1942 à l’aube, les détenus sont conduits à pied sous escorte allemande à la gare de Compiègne, sur la commune de Margny, et entassés dans des wagons de marchandises. Le train part une fois les portes verrouillées, à 9 h 30.

TransportAquarelle

Le voyage dure deux jours et demi. N’étant pas ravitaillés en eau, les déportés souffrent principalement de la soif.

Le 8 juillet 1942, Adrien Dufumier est enregistré à Auschwitz ; peut-être sous le numéro 45499, selon les listes reconstituées (la photo du détenu portant ce matricule a été retrouvée, mais n’a pu être identifiée à ce jour).

Après les premières procédures (tonte, désinfection, attribution d’un uniforme rayé et photographie anthropométrique), les 1170 arrivants sont entassés pour la plupart dans deux pièces nues du Block 13 où ils passent la nuit.

© Mémoire Vive 2017.

© Mémoire Vive 2017.

Le lendemain, vers 7 heures, tous sont conduits à pied au camp annexe de Birkenau ; alors choisi pour mettre en œuvre la « solution finale » – le génocide des Juifs européens -, ce site en construction présente un contexte plus meurtrier pour tous les concentrationnaires. À leur arrivée, les “45000” sont répartis dans les Blocks 19 et 20 du secteur B-Ib (le premier créé).

Le 10 juillet, après l’appel général, ils subissent un bref interrogatoire d’identité qui parachève leur enregistrement et au cours duquel ils déclarent une profession (celle qu’ils exerçaient en dernier lieu ou une autre, supposée être plus “protectrice” dans le contexte du camp). Puis ils sont envoyés au travail dans différents Kommandos. L’ensemble des “45000” passent ainsi cinq jours à Birkenau.

Le 13 juillet, après l’appel du soir, une moitié des déportés du convoi est ramenée au camp principal (Auschwitz-I), auprès duquel fonctionnent des ateliers où sont affectés des ouvriers ayant des qualifications utiles au camp. Aucun document ni témoignage ne permet actuellement de préciser dans lequel des deux sous-camps du complexe concentrationnaire a alors été affecté Adrien Dufumier.Il meurt à Auschwitz le 4 novembre 1942, d’après l’acte de décès établi par l’administration SS du camp (Sterbebücher).

Déclaré « Mort pour la France » en 1950, Adrien Dufumier est homologué comme “Déporté politique” (démarches effectuées par sa veuve en 1952).

Notes :

[1] ARAC : Association républicaine des anciens combattants, fondée dès novembre 1917, avec pour objectifs (entre autres) de rassembler les hommes et les femmes dans l’action contre la guerre, pour la paix et la solidarité entre les peuples, de promouvoir les idéaux républicains de liberté, d’égalité et de fraternité, et de lutter contre le colonialisme et le fascisme.

[2] Georges Allard, né le 17 juin 1916 à Paris, marié, un enfant, domicilié au 93, rue de Rebeval, électricien, est responsable d’une cellule des Jeunesses communistes du 19e arrondissement avant la guerre. Mobilisé en 1939, il est réformé n° 2 pour crises d’épilepsie. Dans la clandestinité, il est affecté aux liaisons et transmission de matériel entre militants, s’occupant plus particulièrement du « recrutement d’éléments susceptibles de participer à la diffusion des tracts ». Durant son séjour à la Maison d’arrêt de Fresnes (Seine / Val-de-Marne, il parvient « à diffuser à l’intérieur de la prison des tracts ronéotypés d’inspiration communiste », découverts en janvier 1942, ce qui le fait considérer comme « très dangereux ». Le 7 août 1942, à l’expiration de sa peine, Georges Allard n’est pas libéré, mais interné administrativement en application du décret du 18 novembre 1939, selon une « procédure d’urgence ». Un mois plus tard, il est conduit au camp de Rouillé, puis transféré le 31 octobre suivant à celui de Voves où il est considéré comme « interné dangereux » par le chef de camp. Le 11 février 1943, interrogé par les services de la Sûreté nationale, Georges Allard déclare : « Ma seule résolution est de contribuer à délivrer mon pays des maux dont il souffre actuellement. Je déclare qu’il n’y a pas de compromis possible entre moi et ceux qui ont fait fusiller ou torturer mes amis ». Le 9 mai 1944, trois jours après la spectaculaire évasion de 42 internés par un tunnel, le camp de Voves est remis aux autorités allemandes. Les 406 détenus restants sont alors transférés au camp allemand de Royallieu à Compiègne. Le 21 mai 1944, Georges Allard est pris dans le convoi de 2004 hommes déportés depuis Compiègne vers le KL Neuengamme, au nord de l’Allemagne (matricule 31090). Il fait partie des 189 déportés de son convoi affectés au Kommando de Bremen-Farge pour la construction du bunker de la base sous-marine « Valentin », surnommé le « tombeau des Français ». Il y meurt le 5 mars 1945.

Sources :

V Dictionnaire biographique du Mouvement ouvrier français, sous la direction de Jean Maitron, t. 26, p. 136.
V Claudine Cardon-Hamet, Triangles rouges à Auschwitz, Le convoi politique du 6 juillet 1942, éditions Autrement, collection mémoires, Paris 2005, pages 354, 373 et 402.
V Cl. Cardon-Hamet, notice pour l’exposition de Mémoire Vive sur les “45000” et “31000” de Paris (2002), citant : Bureau des archives des victimes des conflits contemporains (BAVCC), ministère de la Défense, Caen (fichier central).
V Archives départementales du Pas-de-Calais (CG62), site internet, archives en ligne : feuillets matricules du bureau de recrutement de Saint-Omer, classe 1915, numéros 3001-3500 (1 R 9341), n° 3122 (vues 186-187/768).
V Bibliothèque de documentation internationale contemporaine (BDIC), campus de l’Université de Paris X-Nanterre : dossiers des brigades internationales dans les archives du Komintern, fonds du Centre russe pour la conservation des archives en histoire politique et sociale (RGASPI),  microfilms acquis par la BDIC et l’AVER-ACER (bobine Mfm 880/13 – 545.6.1169 Duf-Dug).
V Archives de la préfecture de police (Seine / Paris), Service de la mémoire et des affaires culturelles, le Pré-Saint-Gervais (Seine-Saint-Denis) : dossiers individuels du cabinet du préfet, dossier commun Dufumier / Allard (1 W 0206-59132) ; dossiers individuels de la BS1 des R.G., dossier commun Dufumier / Allard (GB 53-126).
V Archives de Paris : archives du tribunal correctionnel de la Seine, rôle du greffe du 5 juin au 22 septembre 1941 (D1u6-5857).
V Archives Départementales du Val-de-Marne, Créteil : établissement pénitentiaire de Fresnes, registre d’écrou n° 151, “correction hommes” du 20 avril au 7 juillet 1941 (2742w18) ; dossier des détenus “libérés” du 1er au 13-11-1941 (511w25).
V Comité du souvenir du camp de Voves : liste établie à partir des registres du camp conservés aux Archives départementales d’Eure-et-Loir.
V Death Books from Auschwitz, Remnants, Musée d’État d’Auschwitz-Birkenau, K.G.Saur, 1995 ; relevé des registres (incomplets) d’actes de décès du camp d’Auschwitz dans lesquels a été inscrite, du 27 juillet 1941 au 31 décembre 1943, la mort de 68 864 détenus pour la plupart immatriculés dans le camp (sans indication du numéro attribué), tome 2, page 244 (38761/1942).
V Concernant Georges Allard : Thomas Fontaine, Gérard Fournier, Guillaume Quesnée, Livre mémorial de la Fondation pour la mémoire de la Déportation, convoi I.214, tome 3, pages 658-659, et 660. Site internet de l’Amicale de Châteaubriant-Voves-Rouillé : http://www.amicale-chateaubriant.fr/spip.php?article29.

MÉMOIRE VIVE

(dernière mise à jour, le 25-05-2023)

Cette notice biographique doit être considérée comme un document provisoire fondé sur les archives et témoignages connus à ce jour. Vous êtes invité à corriger les erreurs qui auraient pu s’y glisser et/ou à la compléter avec les informations dont vous disposez (en indiquant vos sources).

En hommage à Roger Arnould (1914-1994), Résistant, rescapé de Buchenwald, documentaliste de la FNDIRP qui a initié les recherches sur le convoi du 6 juillet 1942.