Marcel SIMON – 46105
Les SS ont détruit la plupart des archives du KL Auschwitz. Le portrait d’immatriculation de ce détenu a disparu.
Marcel SIMON naît le 16 novembre 1921 à Saint-Ouen [1] (Seine-Saint-Denis – 93)
Au moment de son arrestation, il est domicilié à Saint-Ouen ; son adresse reste à préciser.
Il est tourneur sur métaux, selon Fernand Devaux.
À des dates et pour un motif restant à préciser, il est arrêté – peut-être écroué pendant un temps à la Maison d’arrêt de la Santé (Paris 14e) -, puis finalement interné au camp allemand de Royallieu à Compiègne (Oise – 60), administré et gardé par la Wehrmacht (Frontstalag 122 – Polizeihaftlager). (il ne passe pas par Rouillé…)
Entre fin avril et fin juin 1942, il est sélectionné avec plus d’un millier d’otages désignés comme communistes et une cinquantaine d’otages désignés comme juifs dont la déportation a été décidée en représailles des actions armées de la résistance communiste contre l’armée allemande (en application d’un ordre de Hitler).
Le 6 juillet 1942 à l’aube, les détenus sont conduits sous escorte allemande à la gare de Compiègne et entassés dans des wagons de marchandises. Le train part une fois les portes verrouillées, à 9 h 30. Le voyage dure deux jours et demi. N’étant pas ravitaillés en eau, les déportés souffrent principalement de la soif.
Le 8 juillet 1942, Marcel Simon est enregistré au camp souche d’Auschwitz (Auschwitz-I) sous le numéro 46105 (sa photo d’immatriculation n’a pas été retrouvée).
Après l’enregistrement, les 1170 arrivants sont entassés dans deux pièces nues du Block 13 où ils passent la nuit.
Le lendemain, vers 7 heures, tous sont conduits à pied au camp annexe de Birkenau où ils sont répartis dans les Blocks 19 et 20.
Le 10 juillet, après l’appel général et un bref interrogatoire, ils sont envoyés au travail dans différentsKommandos.