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Roger PRÉVOST – 46014

 

Roger, Henri, Prévost naît le 4 février 1911 à Saint-Maur-des-Fossés [1] (Seine / Val-de-Marne – 94), chez ses parents, Auguste Prévost, 25 ans, chauffeur, et Léontine Caron, son épouse, 21 ans, blanchisseuse, domiciliés au 24, rue du Four ; la famille comptera douze enfants, au titre desquels la mère recevra un diplôme et la médaille d’argent des familles nombreuses (les parents habiteront au 18, rue Jules-Joffrin…).

Pendant un temps, Roger Prévost habite au 17, avenue Madelon à Champigny-sur-Marne [1] (94).

Le 20 avril 1932, il est incorporé au 151e régiment d’infanterie.

Le 2 septembre 1932 à Champigny, Roger Prévost se marie avec Georgette Chauvin.

Le 22 avril 1933, il est renvoyé dans ses foyers, titulaire d’un certificat de bonne conduite. En novembre suivant, il habite au 12, avenue Diane, à Champigny. En mars 1934, il demeure au 19, rue du Chemin-Vert dans la même commune.

Roger Prévost est monteur électricien (déclaré comme monteur en bâtiment ou manœuvre après son arrestation).

En mars 1936, il est domicilié au 18, rue Garibaldi à Saint-Maur. En août 1937 et jusqu’au moment de son arrestation, il demeure au 18 bis, rue Béranger à La Varenne, quartier de Saint-Maur.

Le 10 septembre 1939, il est mobilisé à la 22e section d’infirmiers. N’étant pas fait prisonnier lors de la Débâcle, il retourne dans ses foyers

Le 6 décembre 1940, à 6 heures du matin, Roger Prévost est arrêté à son domicile par la police française : le préfet de police a signé un arrêté d’internement administratif en application du décret de la loi du 3 septembre 1940. Aussitôt après son arrestation, il est conduit au “centre de séjour surveillé” d’Aincourt (Seine-et-Oise / Val-d’Oise), créé un mois plus tôt dans les bâtiments réquisitionnés d’un sanatorium isolé en forêt.

Le 9 février, [...]

Lucien PREUILLY – 46013

Auschwitz, le 8 juillet 1942.
Musée d’État d’Auschwitz-Birkenau,
Oswiecim, Pologne.
Collection Mémoire Vive. Droits réservés.Lucien, Gaston, Émile, Preuilly naît le 16 juin 1920 à Paris 15e, fils de Ferdinand Preuilly et de Louise Normand. Lucien à un frère, Louis, et une sœur, plus jeunes.

Au moment de son arrestation, il est domicilié chez ses parents, au 14, rue des Quatre-frères-Peignot à Paris 15e. Il est célibataire (il a 20 ans…).

Lucien Preuilly est ouvrier métallurgiste dans l’usine d’aviation Amiot, à Colombes (Seine / Hauts-de-Seine).

C’est un militant actif des Jeunesses communistes.

Sous l’occupation, la police française le considère comme un « meneur communiste actif ».

Le 16 mai 1940, à Colombes, Lucien Preuilly est arrêté sur la voie publique par les services du commissariat de police de cette ville pour distribution et détention de tracts. Selon la police, il distribuait également des tracts sur son lieu de travail. Il est inculpé d’infraction au décret du 26-9-1939. Peut-être n’est-il pas immédiatement incarcéré à cause de la débâcle ou a-t-il été libéré de prison de la Santé à l’arrivée de l’armée allemande.

Le 19 décembre, il comparaît – seul – devant la 12e chambre du Tribunal correctionnel de la Seine qui le condamne à trois mois d’emprisonnement qu’il effectue à la Maison d’arrêt de Fresnes [1] (Seine / Val-de-Marne).

À l’expiration de sa peine, il n’est pas libéré : le 18 mars 1941, le préfet de police de Paris signe l’arrêté ordonnant son internement administratif. En attendant son envoi dans un “centre de séjour surveillé”, Lucien Preuilly est conduit au dépôt.

Le 20 mars, sa mère, Louise Preuilly, 55 ans, écrit au préfet de police pour solliciter sa libération : « Je réponds de lui qu’il n’oubliera plus le droit chemin ». Elle indique [...]

Prudent PREL – 46012

Droits réservés.Prudent, Clément, Prel naît le 1er mars 1894 au lieu-dit le Bois aux Moines à Cigné (Mayenne) [1], chez ses parents, Prudent (lui aussi), François, Prel, 29 ans, « cultivateur fermier », et  Joséphine Gautier, 27 ans, son épouse. Les témoins pour la présentation du nouveau-né à l’état civil sont deux instituteurs du village. Prudent a trois frères, Georges, François et Louis, et trois  sœurs, Hyacinthe, Marie et Alice. En 1896, la famille est encore domiciliée au Bois aux Moines, mais elle n’y est plus recensée en 1901.

En 1914, la famille habite le village de Champsecret, canton de Domfront, dans l’Orne, où Prudent travaille avec ses parents comme cultivateur.

Le 4 septembre de cette année, Prudent Prel est mobilisé comme soldat de 2e classe au 119e régiment d’infanterie à Lisieux (Calvados), arrivant au corps trois jours plus tard. Le 8 février 1915, il passe au 28e régiment d’infanterie, qu’il rejoint en première ligne, sous les bombardements, dans le hameau surélevé de Sapigneul (cote 108), commune de Cormicy (Marne), secteur du Chemin des Dames.
Le 24 mars, il passe au 77e RI, provisoirement cantonné à Ypres (Belgique flamande) avant une période de repos à Watou, en Belgique à la frontière française. Le 1er mai suivant, Prudent Prel, malade, est évacué sur l’intérieur. Le 31 août, il est de retour dans son régiment qui cantonne à Ransart (Pas-de-Calais).
Le 23 septembre 1915, il passe au 66e RI, en cantonnement à Molliens (Oise). Début mai 1916, lors de la bataille de Verdun, en première ligne à la côte 304, située 2 km au Nord-Ouest de la ville, son unité subit de violents bombardements ; les 5 et 6 mai, le régiment compte ainsi 150 tués et 397 [...]

André PRADELLES – (46011 ?)

IDENTIFICATION INCERTAINE…Auschwitz-I, le 8 juillet 1942.
Musée d’État d’Auschwitz-Birkenau,
Oświęcim, Pologne.
Coll. Mémoire Vive. Droits réservés.André, Émile, Fernand, Pradelles naît le 1er novembre 1920 à Albi (Tarn).

Au moment de son arrestation, il est domicilié au 44, boulevard de Picpus à Paris 12e. Il est célibataire. Il est tourneur ou terrassier.

De 1936 à 1937, il est membre de la section du 12e arrondissement des Jeunesses communistes (JC), sans y avoir de responsabilité particulière.

Le 1er novembre 1941, il est arrêté par la police française au cimetière du Père Lachaise pendant un rassemblement des JC clandestines allant déposer des fleurs sur la tombe de Paul Vaillant-Couturier (journaliste, directeur de L’Humanité et député-maire communiste de Villejuif, décédé subitement le 10 octobre 1937) ; comme André Migdal et Gaston Vergne. Le jour même, le préfet de police signe l’arrêté ordonnant son internement administratif en application du décret du 18 novembre 1939.

Le 10 novembre 1941, André Pradelles fait partie des 58 militants communistes transférés (du dépôt ?) au « centre de séjour surveillé » (CSS) de Rouillé, au sud-ouest de Poitiers (Vienne).

Le 14 avril 1942, le préfet de police de Paris « fait savoir » au préfet de la Vienne « que les autorités allemandes viennent d’interdire le transfert dans un autre camp ou prison, sans leur autorisation expresse » de onze internés de Rouillé parmi lesquels figure André Pradelles.

Le 22 mai, celui-ci fait partie d’un groupe de 156 internés – dont 125 seront déportés avec lui – remis aux autorités d’occupation à la demande de celles-ci et conduits au camp allemand de Royallieu à Compiègne (Oise), administré et gardé par la Wehrmacht (Frontstalag 122 – Polizeihaftlager) ;matricule 5936, bâtiment A7.

Entre fin avril et fin juin 1942, il est sélectionné avec plus d’un millier d’otages désignés comme communistes et une cinquantaine d’otages désignés comme juifs dont la déportation a été [...]

Léon POYER – 46010

Léon, Clément, Poyer naît le 11 juin 1899 à Maromme (Seine-Inférieure / Seine-Maritime [1] – 76), chez ses parents, Alfred Poyer, 26 ans, et Léontine Tessel, son épouse, 26 ans, domiciliés au 45, au Bout du Bosc.

Le 16 avril 1918, Léon Poyer est incorporé au 1er régiment de zouave comme soldat de 2e classe, arrivant au corps le lendemain. Le 20 mars 1919, il passe au 8e zouaves. Le 22 juillet suivant, il est à Oran (Maroc). Le 1er janvier 1920, il passe au 6e régiment de tirailleurs. Le 11 mai suivant, il est en campagne “en Orient” (“unité combattante”. Le 14 avril 1921, il est renvoyé dans ses foyers, titulaire d’un certificat de bonne conduite.

Le 4 janvier 1922 à Maromme, Léon Poyer se marie avec Célina Juliette Déveaux, née le 8 octobre 1899 à Pavilly.

Fin 1925, le couple habite au hameau de la Maine (au Bout du Bosc), à Saint-Jean-du-Cardonnay (76). Léon est alors ouvrier teinturier (aux établissements G. Thaon ?). Célina est ouvrière à la Filature de coton corderie de mèches à bougies et usine de teinturerie Gresland, à Notre-Dame-de-Bondeville. Ils hébergent le frère de celle-ci, André Deveaux, né en 1908 à Rouen, ouvrier à la Filature de coton Charles Delaporte, rue des Martyrs à Maromme.

Au printemps 1927, il est domicilié sur la route de Duclair à La Vaupalière, commune limitrophe de Maromme et de Saint-Jean-du-C.

En septembre 1929 et jusqu’au moment de son arrestation, il est domicilié au 26, rue Lorraine, à Maromme.

Lors du recensement clôt le 15 mai 1936, Léon Poyer se déclare comme « planteur de sapins » (sic). Célina est toujours ouvrière en filature, comme la mère de celle-ci, qu’ils hébergent alors.

Puis il trouve un emploi d’ouvrier métallurgiste, selon Louis [...]

Émile POYEN – (46009 ?)

Collection Pascal Huyssen. D.R.Émile, André, Poyen naît le 9 novembre 1891 à Dieppe (Seine-Maritime – 76), au domicile de ses parents, Auguste Poyen, 32 ans, marin-pêcheur, absent, et Victoria Bertrand, son épouse, 31 ans, cigarière, demeurant au 30, rue Descaliers.

Pendant un temps, Émile Poyen habite avec ses parents au 29, rue Notre-Dame, à Dieppe, et commence à travailler comme cocher.

Le 10 octobre 1912, Émile Poyen est appelé pour effectuer son service militaire à Rouen (76) comme sapeur de 2e classe au 1er régiment du Génie. Quand la guerre est déclarée le 2 août 1914, il reste “sous les drapeaux”. Le 12 août 1917, il passe au 3e Régiment du Génie, affecté à la 108e compagnie. Le 11 novembre 1917, il est affecté à la 5e SAPC. Il a été en unité combattante pendant un an, un mois et vingt-sept jours. Le 31 mars 1919, l’armée le classe affecté spécial de la 4e section des chemins de fer de campagne comme employé permanent de l’Administration des Chemins de fer de l’État.

Le 15 février 1919 à Dieppe, Émile Poyen s’est marié avec Henriette Guillot, née le 31 mars 1898 dans cette commune, alors blanchisseuse. Ils ont deux filles, Andrée, née le 19 mars 1920 à Dieppe, et Yvette, née le 1er août 1922 ou 1924 à Longueau (Somme – 80).

En juin 1921, la famille habite au 36, place du Marché Lanselles à Amiens (80) ; à vérifier….

Au printemps 1926, Émile Poyen est installé avec sa famille au 101, rue des Alliés à Longueau, commune à l’est de l’agglomération d’Amiens. En 1931, leur foyer accueille deux jeunes enfants placés en nourrice.

Au printemps 1936 et jusqu’au moment de son arrestation, Émile Poyen est domicilié avec sa famille au [...]

Roger POURVENDIER – 46008

Roger, Ange, Stanislas, Pourvendier naît le 26 juillet 1906 à Caen (Calvados – 14), chez ses parents, Marcel Pourvendier, âgé de 25 ans, employé de chemin de fer, et Marie Mouchel (?), 22 ans, son épouse, domiciliés au 15, rue Saint-Malo.

Le 2 mars 1935, à Fleury-sur-Orne (14), Roger Pourvendier se marie avec Simone Louise Marie Vallerie. Ils ont une fille, Monique Marie-Madeleine, née le 5 juillet 1936 à Caen.

Au moment de l’arrestation du chef de famille, celle-ci est domiciliée au 71, rue de Falaise à Caen.

Roger Pourvendier est terrassier à la Compagnie européenne du Gaz, à Caen, de 1934 à son arrestation.

Militant communiste, il appartient à un groupe armé sous l’occupation, d’après un certificat du Front national de libération.

Dans la nuit du 1er au 2 mai 1942, « vers 23 h 30/minuit », Roger Pourvendier est arrêté par la police française accompagnée de soldats allemands ; il figure comme “communiste” sur une liste d’arrestations exigées par la Feldkommandantur 723 de Caen à la suite du deuxième déraillement d’un train de permissionnaires allemands à Moult-Argences (Airan) [1].

D’abord conduit commissariat central de Caen, il y retrouve son oncle, Marcel Cimier (plus jeune que lui de dix ans), arrêté dans la même opération.

Il est détenu à la Maison centrale de la Maladrerie à Caen, puis, le 4 mai, au “petit lycée” Malherbe, d’où il laisse tomber un message pour avertir sa femme. Celle-ci arrive trop tard pour le voir et lui donner quelques affaires. Elle suit à vélo les camions qui emmènent les détenus à la gare. Il parvient à lui transmettre son alliance et « un bon pour un pneu de vélo ». Le train les emmène en wagons à bestiaux vers le camp allemand de Royallieu à Compiègne (Oise), administré et gardé par la Wehrmacht (Frontstalag 122 – Polizeihaftlager).

Ils y arrivent le lendemain, 5 mai en soirée. Roger Pourvendier [...]

Maurice POURSAIN – (46007 ?)

Maurice Poursain naît le 18 avril 1915 à Paris 11e, chez ses parents, Georges Poursain, 39 ans, souchier aux Halles de Paris (à la Maison Nicolas, 27 rue Berger), et Louise Baillet, 33 ans, son épouse, domiciliés au 114 rue du Chemin Vert ; il a un frère aîné, Robert Poursain, né le 11 octobre 1911 à Paris 10e.

Au cours de la Première guerre mondiale, son père, qui avait été réformé n° 2 en août 1902 pour fracture de la jambe gauche, « cal volumineux et dévié », est classé “service armé” et  “récupéré”, rejoignant le 34e régiment territorial d’Infanterie le 29 mars 1915. Il est renvoyé dans ses foyers en janvier 1919.

En mai 1920, la famille vient s’installer au 38, rue de la République à Saint-Mandé [1] (Seine / Val-de-Marne – 94) ; aujourd’hui avenue du Général de Gaulle, face à l’esplanade de la mairie.

Georges Poursain, militant puis secrétaire du Syndicat des employés de l’Épicerie du département de la Seine avant guerre (1er rapport du 3 décembre 1909…), conseiller prud’homme des épiciers, après avoir appartenu au Parti socialiste (SFIO) en 1919, rejoint le Parti Communiste et devient secrétaire de la section locale en 1921.

En février 1923, il est trésorier général du Syndicat unitaire des travailleurs des Halles et parties similaires (fruits et légumes).

Au printemps 1927, il est membre de la cellule des Halles (n° 241), dont le siège est au restaurant de la Grille, 121 rue Montmartre, rattachée au 1er rayon de la Fédération parisienne du PC. Le 5 mai (1927), vers 18 h 45, aux abords des magasins de la Samaritaine, alors qu’avec cinq autres militants syndicaux il procède à la vente du journal L’Inter-Magasins, il est interpellé par la police et conduit au [...]

Émile POUPLEAU – 46006

Émile, André, Pierre, Joseph, Poupleau naît le 7 juillet 1907 chez ses grands-parents maternels à Bourges (Cher), fils d’Émile Poupleau, 25 ans, ajusteur, (décédé au moment de son arrestation) et d’Amélie Zolg, 24 ans, couturière, son épouse, demeurant à Saint-Denis (Seine / Seine-Saint-Denis). Les témoins pour l’enregistrement du nouveau-né, présenté à l’état-civil par la sage-femme qui l’a mis au monde en l’absence du père, sont ses deux grands-pères, respectivement ajusteur et tourneur à Bourges.

Le 29 août 1931, à Suresnes (Seine / Hauts-de-Seine – 92), Émile Poupleau se marie avec Noëlle Gabrielle Huss, née le 28 septembre 1912 à Malo-les-Bains (Nord). Ils ont une fille, Renée, née le 9 septembre 1934.

Au moment de son arrestation, Émile Poupleau habite avec sa mère au 36, rue Arago à Puteaux [1] (92) ; peut-être le couple est-il séparé, mais sans avoir divorcé (?).

Émile Poupleau est menuisier. Il adhère au syndicat « de sa corporation » sans y avoir d’activité particulière.

Il adhère au Parti communiste en 1938.

Mobilisé le 26 août 1939, il est “affecté spécial” à l’usine du Moulin Noir à Nanterre (92) le 14 novembre suivant.

En dernier lieu, il travaille à la maison Vélo-Car Mochet, sise au 68, rue Roque-de-Fillol à Puteaux.

Le 26 ou 27 janvier 1941, Émile Poupleau est arrêté dans son atelier d’entreprise par les services du commissariat de la circonscription de Puteaux. Au cours de son interrogatoire, il reconnaît avoir distribué à trois reprises des tracts communistes qu’il disposait sur la voie publique à la vue et à portée de main des passants.

Le 13 février, les services de la préfecture de police rendent compte qu’ « au terme d’une série d’enquêtes et de multiples surveillances », ils ont appréhendé 26 militants pour « recrutement d’éléments susceptibles de participer d’une manière particulièrement [...]

Marcel POULLAIN – 46005

Auschwitz-I, le 8 juillet 1942.
Musée d’État d’Auschwitz-Birkenau,
Oświęcim, Pologne.
Coll. Mémoire Vive. Droits réservés.Marcel, Léon, Auguste, Poullain naît le 8 octobre 1904 à Saint-Denis [1] (Seine / Seine-Saint-Denis – 93), chez ses parents, Auguste Poullain, 20 ans, ajusteur, et Joséphine Blin, 18 ans, tailleuse d’habits, domiciliés au 3, rue Franklin. Le couple se marie le 5 novembre suivant.

Le 6 octobre 1906, son père est appelé à accomplir son service militaire comme soldat de 2e classe au 65e régiment d’infanterie. Le 1er mars 1908, il passe dans la disponibilité, titulaire d’un certificat de bonne conduite, et se retire au 16 rue des Ursulines à Saint-Denis.

En mai 1908, la famille habite au 30 rue Thiers à Boulogne-Billancourt (Seine / Hauts-de-Seine). Début août 1908, ils sont au 25 rue Appert à Chantenay (Loire-Inférieure / Loire-Atlantique – 44). En février 1910, ils sont au 11 rue Raspail à Nantes (44).

Marcel a une sœur, Renée, née en 1913 à Chantenay, et deux frères, Auguste, né en 1909, et Germain, né en 1918, tous deux à Nantes.

Le 3 août 1914, Auguste Poullain père est rappelé à l’activité militaire. Quatre jours plus tard, il part aux armées avec le 265e R.I. Le 28 août, il est évacué pour blessure de guerre. Deux jours après, il est admis à l’hôpital Desrumes de Lille (Nord). En septembre, il rentre au dépôt de son unité. Le 18 novembre, il est détaché aux Établissements Courtaud-Garnier à Nantes. Puis, du 16 mai 1917 au 13 février 1919, il est détaché aux Aciéries nantaises. Le lendemain, il est mis en congé illimité de démobilisation et se retire au 43 rue Raspail à Nantes.

En 1921, Marcel est ajusteur chez Desbois (?).

Le 18 mai 1923, Auguste Poullain père, âgé [...]