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André MARATRAT – (45827 ?)

André, Georges, Maratrat, né le 15 mars 1888 à Montreuillon (Nièvre), domicilié à Niort (Deux-Sèvres), mort à Birkenau (?) le 26 août 1942.

André, Georges, Maratrat naît le 15 mars 1888 à Montreuillon (Nièvre), fils de Jean Maratrat, 27 ans, facteur rural, et de Marie Simon, 21 ans, domiciliés à Myennes (Nièvre). Le nouveau-né est présenté à l’état civil par son grand-père maternel, Martin Simon, 47 ans, journalier, chez lequel sa mère a accouché. Les témoins sont deux instituteurs du village.

André Maratrat obtient le Brevet d’étude primaire (permettant un accès éventuel au lycée). Pendant un temps, il habite à Paris 17e et travaille comme commis des Postes, téléphone et télégraphe (PTT). C’est un homme assez grand pour l’époque : 1,77 m.

Dès 1906, il s’engage dans le mouvement syndicaliste et socialiste. Animant la grève des postiers en 1909, est révoqué à deux reprises.

Le 8 octobre 1909, il est incorporé au 8e bataillon d’artillerie comme 2e canonnier. Le 24 septembre 1911, il est envoyé dans la disponibilité, titulaire d’un certificat de bonne conduite.

En décembre 1911, il est commis des Télégraphes de la Seine à Corbeil (Seine).

Le 13 mai 1912, en la mairie de cette commune, André Maratrat se marie avec Marie Lebeau.

Le 2 août 1914, il est rappelé à l’activité par l’ordre de mobilisation générale et maintenu provisoirement à la disposition des télégraphes de la Seine. Le 6 décembre 1915, il est remis à disposition de l’autorité militaire et affecté au 8e régiment du Génie. Le 1er février 1916, il passe au détachement des sapeurs manipulants, groupe B, et part « aux armées », dans la zone du front. Il passe ensuite de groupe en groupe (C, D) jusqu’à l’armistice du 11 novembre 1918. Le 6 février [...]

Pierre LEROY – 45787

 Pierre, Alfred, Leroy, né le 26 novembre 1895 à Villaudric (Haute-Garonne), domicilié à Niort (Deux-Sèvres), mort à Auschwitz le 11 août 1942.

Pierre, Alfred, Leroy naît le 26 novembre 1895 à Villaudric (Haute-Garonne), fils de Pierre – dit Adolphe – Leroy, 23 ans, forgeron, et de Marie Tournier, son épouse, 24 ans. Les témoins pour l’inscription du nouveau-né à l’état civil sont un garde-champêtre et un instituteur. Plus tard, ses parents partent s’installer à Cognac (Charente).

Pendant un temps, Pierre Leroy travaille comme serrurier. Pour l’époque, c’est un homme de bonne taille : 1 m 73.

Le 17 décembre 1914, il est incorporé au 17e régiment d’infanterie coloniale (à Bordeaux ?). Il rejoint le front le 30 septembre 1915 (aux armées, unité combattante). Le 18 mars 1917, il retourne à l’arrière (motif ?). Le 12 mars 1918, il est dirigé sur le dépôt des isolés coloniaux. Le 29 mars, il passe au 27e bataillon sénégalais, unité alors cantonnée à l’arrière du front, à Théry-Chartreuse, dans des baraques Adrian. Le 21 avril, il passe au 94e bataillon (?). Le 18 juillet 1918, au ravin du Quesnoy (Aisne) – près de Dommiers ? -, il est blessé à la cuisse gauche par des éclats de grenade. Il recevra la Croix de guerre. Le 21 septembre 1919, Pierre Leroy est mis en congé illimité de démobilisation et se retire chez ses parents, alors domiciliés rue de Rochefort à Cognac (Charente). Le 29 septembre suivant, la commission de réforme de Bayonne le propose pour un changement d’arme (l’artillerie de campagne) et pour une pension temporaire de 10 % pour hernie musculaire. Le 3 mars 1931, la commission de réforme de Poitiers le proposera pour une pension permanente de 30 % pour une [...]

André LECOMPTE – 45750

 André Lecompte, né le 20 janvier 1910 à Paris 6e, domicilié à Gennevilliers (Hauts-de-Seine), mort à Auschwitz le 25 août 1942.

André Levillain naît le 20 janvier 1910 à l’hôpital Garnier, au 89, rue d’Assas à Paris 6e, fils de Juliette Levillain, 24 ans, domiciliée au 10, avenue de Chevreuil à Bécon-les-Bruyères, lieu-dit entre Courbevoie et le quartier des Bruyères, sur les communes d’Asnières-sur-Seine et de Bois-Colombes (Seine / Hauts-de-Seine – 92), et de père non dénommé. Le 14 septembre 1912, l’enfant est légitimé par le mariage de sa mère avec René Victor Lecompte, cordonnier, alors âgé de 27 ans, tous deux étant domiciliés au 8, rue des Cormonds (?) à Bois-Colombes. Le famille comptera neuf enfants (?), parmi lesquels Nicolas, né en 1918, Roger, né en 1920, tous deux en Seine-Maritime, puis Paulette, née en 1922, Jacqueline, née en 1925, et Paul, né en 1926.

Puis ses parents s’installent au 315, avenue d’Argenteuil à Colombes (92). André Lecompte commence à travailler comme ouvrier mécanicien.

Il est adhérent de la Fédération Sportive du Travail, organisation que la police française considère en 1931 comme « placée sous le contrôle du Parti communiste et qui, sous couvert de sport, cherche à faire partager à la jeunesse ouvrière les doctrines de ce parti ».

André Lecompte adhère au Parti communiste de 1936 à 1938.

Au moment de son arrestation, il est domicilié au 36, rue du Gros-Orme à Gennevilliers [1] (92).

André Lecompte est métallurgiste (fraiseur).

Le 2 décembre 1939, à Gennevilliers, il se marie avec Renée Paule Appel (?). Ils n’auront pas d’enfant.

À l’automne 1940, il accepte une activité de diffusion de propagande communiste clandestine, dans un groupe dont l’imprimerie, constituée de deux machines à ronéotyper était installée au domicile des époux Lerigoleur, 36 [...]

Marcel LECLERCQ – (45749 ?)

Marcel Leclercq, né le 26 janvier 1901 au Cateau-Cambraisis (Nord), domicilié à Romainville (Seine-Saint-Denis), mort à Auschwitz le 25 septembre 1942.

Marcel Leclercq naît le 26 janvier 1901 au Cateau [1] (Nord), chez ses parents, Antoine Leclerq, 27 ans, fileur, et Élina Amélie Demon, 26 ans, couturière, son épouse, domiciliés au 7, rue Saint-Anne ; sa mère sera décédée avant l’an 1921 (date inconnue).

En avril 1921, il est incorporé au 20e bataillon de chasseurs à pied afin d’y accomplir son service militaire. Le 16 avril 1922, il est nommé chasseur de 1ère classe. Le 15 avril 1923, il est renvoyé dans ses foyers.

En mai 1923, il habite au 26, rue Vercingetorix à Paris 14e. En février 1924, il demeure au 80, rue de Vesle à Reims (Marne).

Le 11 mai 1924 à Reims, Marcel Leclercq se marie avec Anna (Anne) Seyler, née le 16 mai 1906 à Wahl (Luxembourg), qui acquiert la nationalité française par ce mariage. Leur fille, Marcelle, naît le 1er juin suivant, à Reims (Marne).

En décembre 1925, la famille est installée au 4, rue Morch à Saint-Ouen [2] (Seine / Seine-Saint-Denis – 93).

En mars 1927 et jusqu’au moment de son arrestation, Marcel Leclercq est locataire d’un logement de deux pièces au troisième étage de l’immeuble du 33, rue de Paris à Romainville (93). Au rez-de-chaussée, le couple Leclercq exploite un salon de coiffure pour hommes et dames.

Chef d’orchestre amateur, Marcel Leclercq apporterait son concours à toutes les œuvres communales de Romainville.

C’est un militant communiste connu de la police ; catholique pratiquante, son épouse ne partage pas ses convictions.

Néanmoins, il est possible qu’en 1939 il ait été désigné par le Conseil de Préfecture de la Seine pour faire partie de la Délégation spéciale remplaçant la municipalité élue [...]

Maurice LECHEVALIER – 45748

Maurice, Louis, Victor, Lechevalier, né le 1er janvier 1902 à Cherbourg (Manche), domicilié à Puteaux (Hauts-de-Seine), mort à Auschwitz le 8 août 1942.

Maurice, Louis, Victor, Lechevalier naît le 1er janvier 1902 à Cherbourg (Manche), chez ses parents, Alexis Lechevalier, 37 ans, charpentier de marine, et Albertine Joret, 35 ans, son épouse, domiciliés au 27 rue du Faubourg, aujourd’hui rue Charles-Blondeau (tous deux seront décédés au moment de son arrestation). Maurice est le sixième d’une famille de sept enfants (Victor, Marie, Charles, Adrien, Marcel, Maurice et Henri). Leur mère décède le 19 septembre 1915 à Cherbourg. En 1920, quand il a 18 ans, Maurice habite chez son père, au 5 rue des Thins à Saint-Vaast-la-Hougue. Il commence à travailler comme mécanicien.

Le 16 septembre 1921, à Cherbourg, il s’engage volontairement dans l’infanterie coloniale. Le lendemain, il est affecté au 1er RIC comme soldat de 2e classe. Le 26 octobre suivant, il passe au 21e RIC – participant à l’occupation des pays rhénans – et, le 9 mai 1923, il passe au 5e RIC. Le 27 juillet suivant, il passe au 2e RIC par mesure disciplinaire, arrivant au corps quatre jours plus tard. Le 23 décembre, il embarque à destination de l’Indochine, où il passe au 11e RIC. Le 13 octobre 1924, par changement d’arme, il est affecté à la 7e compagnie mixte d’ouvriers d’artillerie coloniale. Le 16 juillet 1926, il passe à la 2e COAC. Le 20 août 1926, il est débarqué à Marseille. Le 16 septembre suivant, il est libéré du service actif et se retire à Saint-Vaast-la-Hougue, titulaire d’un certificat de bonne conduite.

En juin 1931, Maurice Lechevalier habite au 233, rue du Vieux-Pont-de-Sèvres à Boulogne-Billancourt (Seine / Hauts-de-Seine – 92), à proximité des usines [...]

Jean LEBOUTEILLER – 45… ?

Pas de texte

Christophe LE MEUR – (46247 ?)

Christophe, Michel, Stanislas, Jérôme, Le Meur, naît le 30 septembre 1911 à Tourch, canton de Rosporden (Finistère), dans une famille de petits fermiers bretons qui compte quatorze enfants.

En 1929, âgé de 18 ans, il vient s’installer chez sa sœur aînée Catherine, mariée à Jean Le Breton, qui tient une pension de famille au 11, rue du Docteur-Quéry à Villejuif [1] (Seine / Val-de-Marne – 94). Il est célibataire. Il devient terrassier, puisatier.

En 1930, il adhère à la CGTU (puis à la CGT après la réunification), ainsi qu’au Parti communiste, en 1934. Militant actif, il participe à différentes manifestations et diffuse la presse communiste : Front Rouge (journal local de Villejuif), L’Avant-Garde, L’Humanité….

En 1936, ayant décidé de partir combattre en Espagne pour y défendre la République du Frente Popular contre la rébellion du général Franco soutenue par Hitler et Mussolini, il dit au revoir à ses proches au cours d’une réunion familiale chez les Le Breton. Le 17 novembre 1936, il part avec ses amis Louis Mayet, natif de Tourch, conseiller municipal de Villejuif, Jean Couléou et René Legrand, demeurant dans la pension de Catherine Le Meur. Arrivés à Albacete pour s’engager dans les Brigades internationales, ils sont versés dans la 14e brigade. Christophe Le Meur y est affecté comme tirailleur.

Après quelques semaines d’instruction, il rejoint le front à Teruel, un saillant franquiste en zone républicaine. Avec son bataillon, il participe à de nombreuses offensives de janvier à mars 1937. Grièvement blessé à lajambe droite, il est rapatrié en urgence et admis à l’hôpital du Kremlin-Bicêtre [1](94) en avril. Il souffre beaucoup de sa blessure. Opéré au début de mai 1937 dans le service d’un chirurgien qui ne cache pas ses sympathies fascistes, et où on l’isole, il en sort définitivement handicapé de la jambe droite.

À partir de septembre [...]

Constant LE MAÎTRE – (45779 ?)

Constant Le Maître, né le 10 novembre 1901 à Trignac, commune de Montoir-de-Bretagne (Loire-Atlantique), domicilié à Boulogne-Billancourt (Hauts-de-Seine), mort à Auschwitz le 2 septembre 1942.

Constant Le Maître (parfois orthographié Lemaitre, notamment par la police) naît le 10 novembre 1901 à Trignac [1] sur la commune de Montoir-de-Bretagne, au Nord-Est de Saint-Nazaire (Loire-Inférieure / Loire-Atlantique [2]), chez ses parents, François Le Maître, 39 ans, manœuvre à l’usine des Forges de Saint-Nazaire, et Marie Normand, son épouse, 36 ans. Constant a – au moins – une sœur, Yvonne, née en 1895, et un frère Henri, né en 1896.

Domicilié route de Méan, à Trignac, Constant Le Maître travaille d’abord comme chaudronnier en cuivre.

Le 7 avril 1921, à Brest (Finistère), il rejoint le 2e dépôt des équipages de la Flotte afin d’accomplir son service militaire, d’abord comme apprenti marin. Le 21 juin, il est nommé mécanicien de 2e classe. Le 25 avril 1923, il est renvoyé dans ses foyers, titulaire d’un certificat de bonne conduite.

Entre temps, le 12 juin 1922, à Trignac, il s’est marié avec Zénaïde Ménard, née le 17 mai 1904 à Montoir (Trignac ?). Un des deux témoins au mariage est Henri Le Maitre, dégrossisseur. Leur premier enfant, Constant, est né le 26 décembre suivant. Ils auront également une fille, Paulette, née le 29 juin 1925, à Trignac.

En avril 1927, la famille habite au 319, rue de Trignac, dans le quartier de Méan, à Saint-Nazaire.

Pendant un temps, ils demeurent au 30, rue Michelet à Boulogne-Billancourt [3] (Seine / Hauts-de-Seine – 92). En mars 1934, et jusqu’à l’arrestation du chef de famille, celle-ci est domiciliée au 183, rue Galliéni, dans cette commune.

Constant Le Maître, père, est ouvrier tôlier aux usines Renault de Billancourt du 26 février 1934 jusqu’à son arrestation.

Il est [...]

Louis JOUVIN – 45 697

 

Louis, Eugène, Alphonse, Jouvin, né le 28 décembre 1907 à Caen (Calvados), domicilié au Grand-Quevilly (Seine-Maritime), rescapé, libéré au KL Dachau le 29 avril 1945, décédé le 7 février 1995.

Auschwitz-I, le 8 juillet 1942.
Musée d’État d’Auschwitz-Birkenau,
Oświęcim, Pologne.
Coll. Mémoire Vive. Droits réservés.Louis, Eugène, Alphonse, Jouvin naît le 28 décembre 1907 à Caen (Calvados – 14), chez ses parents, Félis Jouvin, peintre en bâtiment, 38 ans, et Maria Herp, 28 ans, son épouse, domiciliés au 16, rue Moisant-de-Brieux.

Le 15 août 1926, à Caen, Louis Jouvin se marie avec Yvonne Poulain (?). Ils auront deux fils nés avant la guerre : Pierre, né le 7 mai 1927, et Jean-Louis, né le 14 mars 1929.

Au moment de l’arrestation du père de famille, celle-ci est domiciliée rue Mathilde-Julio au Grand-Quevilly (Seine-Maritime [1] – 76), au sud-ouest de l’agglomération de Rouen, dans la boucle de la Seine.

Louis Jouvin est agent technique aux PTT.

Il est membre du Parti Communiste français et du bureau départemental de la CGT de Seine-Maritime.

Yvonne, qui milite également au Parti communiste, travaille dans le café-épicerie de Jeanne et Michel Bouchard, à Grand-Quevilly ; ils sont amis..

Le couple est également proche de la famille de Marcel Ledret : Pierre Jouvin joue avec leurs garçons, Madame Ledret fera traduire les lettres de Louis Jouvin arrivant d’Auschitz à l’été 1943.

Mobilisé le 1er septembre 1939, Louis Jouvin est affecté à un régiment d’artillerie basé dans le Nord, où il ne fait que creuser des tranchées. Mal nourri, privé de permissions, il écrit chaque jour à sa épouse qui lui répond au même rythme. En mars-avril 1940, il est envoyé « à l’arrière » au sein une « équipe agricole » conservant le statut militaire. Il travaille comme valet de ferme dans l’exploitation de Villededon, à Saintry-sur-Seine, près de Corbeil-Essonne (91). On lui [...]

André GAUTHIER – (45580 ?)

André Gauthier, né le 23 octobre 1903 à Saint-Denis (Seine-Saint-Denis), domicilié à Saint-Denis, mort à Auschwitz le 19 février 1943.

IDENTIFICATION INCERTAINE…Auschwitz-I, le 8 juillet 1942.
Musée d’État d’Auschwitz-Birkenau,
Oświęcim, Pologne.
Coll. Mémoire Vive. Droits réservés.André Gauthier naît le 23 octobre 1903 à Saint-Denis [1] (Seine / Seine-Saint-Denis – 93), chez ses parents, Joseph Gauthier, 25 ans, journalier, et Antoinette Laboucheix, son épouse, 31 ans, domiciliés au 20, rue du Landy. Il a un frère jumeau, Gabriel.

André Gauthier acquiert une formation d’ajusteur monteur diesel.

À partir de 1922, il travaille comme ajusteur mécanicien aux Ateliers de la Loire, 2 quai de la Seine à Saint-Denis.

Le 18 juin 1927 à Brest (Finistère), André Gauthier épouse Marie Le Hir, née le 22 février 1901 dans cette ville. Ils auront deux enfants : Andrée, née le 25 décembre 1929, et Denise, née le 23 juin 1931.

Au moment de l’arrestation du chef de famille, celle-ci est domiciliée dans un logement au 13, rue Nicolas-Leblanc à Saint-Denis.

En 1936, André Gauthier est délégué d’équipe. Il reçoit à son domicile des collègues que la police considère comme des sympathisants communistes. Cependant, interrogé après son arrestation, il déclarera n’avoir jamais appartenu au Parti communiste et son épouse témoignera qu’il n’a eu d’activité que syndicale.

Après la déclaration de guerre de septembre 1939, il est “affecté spécial” dans son entreprise, qui produit pour la Défense nationale.

Le 6 décembre 1940, André Gauthier est arrêté par les services du commissariat de police de la circonscription de Saint-Denis. Soupçonné d’activité communiste clandestine, il est appréhendé en application d’un arrêté d’internement signé du préfet de police. Le même jour, il est conduit au “centre de séjour surveillé” (CSS) d’Aincourt (Seine-et-Oise / Val-d’Oise), créé au début du mois d’octobre 1940 dans les [...]