memoirevive

Lucien LEHMANN – 46293

Lucien, Léopold, Lehmann (parfois orthographié Lehman) naît le 16 juillet 1895 à Sedan (Ardennes), chez ses parents, Meier Lehmann, 34 ans, négociant en métaux, et Clémence Weil, 29 ans, son épouse, domiciliés au 49 bis avenue Philippoteaux, à proximité du pont traversant la Meuse en direction de la gare.

En 1914, Lucien Lehmann habite au 35 rue Boudet à Bordeaux (Gironde), y travaillant comme employé de commerce (en formation ?).

De la classe 1914, il n’est pas mobilisé à la déclaration de guerre, début août, en raison d’une vue très défectueuse. Le 10 septembre 1915, il rejoint 76e le régiment d’infanterie comme soldat de 2e classe. Le 25 février 1916, il est classé “service auxiliaire” sur avis rendu par la commission de réforme de Rodez. Le 20 mai suivant, celle-ci confirme ce classement « pour myopie élevée avec lésions ». Le 7 juillet, Lucien Lehmann passe à la 20e section de secrétaires d’état-major. Le 11 novembre 1917, il est nommé caporal. Le 6 avril 1919, il est placé en “sursis d’appel” au titre d’agent commercial chez son père, rue de Wadelincourt à Sedan, dans une petite zone industrielle en bord de Meuse, à proximité de leur domicile de l’autre côté du pont. Le 23 août 1919, il est mis en congé illimité de démobilisation.

Le 17 novembre 1919, à Paris 4e, Lucien Lehmann, devenu à son tour négociant en métaux, domicilié au 50 ter, avenue Philippoteaux à Sedan (voisin de ses parents), se marie avec Simone Marianne Ach, 23 ans, née le 10 juillet 1896 dans cet arrondissement. Les témoins des mariés sont Léon Lehmann, « métallurgiste », et Simon Ach, joailler. Les jeunes époux reviennent s’installer chez Lucien à Sedan.

En 1921, naît leur fille Geneviève et, [...]

Raymond LEGRAND – 45771

Raymond, Hervé, Legrand, naît le 22 décembre 1900 à Paris 14e arrondissement – à la maternité de Port-Royal – fils de Marie Legrand, 25 ans, lingère, domiciliée au 9, passage de l’Industrie, et de « père non dénommé ». Il semble avoir une sœur ou une cousine, « L. », née vers 1891 (à vérifier…).

Raymond Legrand poursuit des études secondaires.

En 1919, après la fin de la guerre, il s’engage dans l’armée pour trois ans. Affecté au 58e régiment d’infanterie, il devient sergent sur une auto-mitrailleuse (il est titulaire du permis de conduire).

Démobilisé, Raymond Legrand trouve un emploi de comptable dans une entreprise de 35 employés, installée au 27, rue Lafitte à Paris.

Entre 1924 et 1927, il est adhérent à la CGTU.

À partir du 12 décembre 1927, il loge au 39, boulevard Ornano (Paris 18e).

En 1928, il est comptable chez un marchand de pneumatiques rue d’Amsterdam à Paris 9e. Il est alors membre de la Chambre syndicale unitaire des comptables, teneurs de livres et employés aux écritures de la Seine.

Cette même année, il est également membre du 8e rayon de la région parisienne du Parti communiste.

Le 5 août, à Ivry-sur-Seine, il est appréhendé lors d’une manifestation de rue organisée par la section locale du PC, puis relâché après vérification de domicile, sans aucune suite judiciaire.

À l’automne 1934, il habite au 66, rue du Vertbois (Paris 3e). Il est célibataire.

En 1928, il commence à s’intéresser à la politique du Parti communiste. Pendant un temps, il appartient à l’Union socialiste républicaine, qu’il quitte lors de l’avènement du Front Populaire en 1936 (?). Participant aux grèves et aux manifestations, il adhère en Parti communiste en juillet, inscrit à la cellule 301, peut-être par l’entremise d’André Mercier, député de Paris et désigné comme un ami. Raymond Legrand est membre du bureau [...]

Roger LEGENDRE – (45768 ?)

Droits réservés.Roger, René, Auguste, Legendre naît le 25 ou 26 juillet 1902 à Tours (Indre-et-Loire – 37), chez ses parents, René Legendre, 35 ans, menuisier, et Augustine Mirebeaux, son épouse, 25 ans, couturière, domiciliés au 22 rue d’Entraigues. Les témoins pour l’enregistrement du nouveau-né à l’état civil sont deux autres menuisiers.

Son père décède avant qu’il se marie. Sa mère se remarie et s’installe avec son nouvel époux, A. Duchiron, à la Riche, à l’ouest de l’agglomération de Tours, entre le Cher et la Loire.

Le 12 juin 1926, à Tours, Roger Legendre – alors chauffeur – se marie avec Marcelle Landereau, née à Tours le 29 septembre 1899, papetière, dont les deux parents sont décédés. Le couple habite alors à la Riche.

Au moment de son arrestation, Roger Legendre est domicilié à Joué-les-Tours (37), peut-être au lieu dit la Gloriette ; son adresse reste à préciser.

Sa profession reste à préciser.

À des dates et pour un motif restant à préciser, Roger Legendre est arrêté puis finalement interné au camp allemand de Royallieu à Compiègne (Oise), administré et gardé par la Wehrmacht (Frontstalag 122 -Polizeihaftlager).

Entre fin avril et fin juin 1942, il est sélectionné avec plus d’un millier d’otages désignés comme communistes et une cinquantaine d’otages désignés comme juifs dont la déportation a été décidée en représailles des actions armées de la résistance communiste contre l’armée allemande (en application d’un ordre de Hitler).

Le 6 juillet 1942 à l’aube, les détenus sont conduits sous escorte allemande à la gare de Compiègne et entassés dans des wagons de marchandises. Le train part une fois les portes verrouillées, à 9 h 30.

Le voyage dure deux jours et demi. N’étant pas ravitaillés en eau, les déportés souffrent principalement de la soif.

Le 8 juillet 1942, Roger Legendre est enregistré au [...]

Charles LEGAC – 45770

Charles, André, Legac naît le 28 novembre 1910 au 34, cité des Fleurs à Paris 17e, fils d’Élisa Legac, 20 ans, journalière, domiciliée 39, rue Louis-Blanc à Courbevoie (Seine / Hauts-de-Seine), et de père non dénommé. Le 19 janvier 1911, sa mère le reconnaît à la mairie du Petit-Quevilly (Seine-Inférieure / Seine-Maritime [1] – 76), à l’ouest de Rouen, dans la boucle de la Seine, où elle est alors domiciliée dans la petite rue Galilée, dans la cité Lefevre.

Le 9 juin 1934 au Petit-Quevilly, Charles Legac se marie avec Lucienne, Angèle, France, Barbier. Ils auront une fille, Françoise.

Au moment de son arrestation, il est domicilié au 23, rue Thiers, au Petit-Quevilly.

Charles Legac est employé de bureau.

Il est un temps secrétaire de la section communiste du Petit-Quevilly.

Il est également secrétaire du Comité local du Front populaire.

Le 22 décembre 1940, après l’interdiction du Parti communiste puis l’invasion allemande, le commissaire de police du Petit-Quevilly l’inscrit sur une « liste des individus se livrant à une propagande en faveur des partis dissous » ; il est « fortement soupçonné » d’avoir participé à au moins une distribution de tracts clandestins.

Dans la nuit du 21 au 22 octobre 1941, Charles Legac est arrêté à son domicile lors de la grande rafle de Rouen et de sa banlieue [2].

On peut penser que – comme les autres otages – il est transféré le 30 octobre de la caserne Hatry de Rouen au camp allemand de Royallieu à Compiègne [3] (Oise ), administré et gardé par la Wehrmacht (Frontstalag 122 – Polizeihaftlager).

Entre fin avril et fin juin 1942, il est sélectionné avec plus d’un millier d’otages désignés comme communistes et une cinquantaine d’otages désignés comme juifs dont la déportation a été décidée en représailles des actions armées de la résistance communiste contre [...]

Henri LEFEVRE – (45762 ?)

Henri, Léopold, Lefèvre naît le 17 juin 1894 à Levallois-Perret [1] (Seine / Hauts-de-Seine – 92), chez ses parents, Louis Léopold Lefevre, 31 ans, serrurier, et Émilie Pierre, 37 ans, journalière, son épouse, domiciliés au 33, rue Victor-Hugo. La famille compte déjà Thomas, 13 ans, Eugénie, 9 ans 1/2, et Louis, 3 ans. Leur frère cadet, Georges Louis Léopold, naît le 12 mars 1899 à Clichy, alors qu’ils sont domiciliés au 1, rue du Bois.

En 1911, la famille est installée au 3, rue Trezel à Levallois, hébergeant également Louis Le Rouillé, 15 ans, né à Marigny (?).

Habitant chez ses parents, Henri Lefevre commence à travailler comme électricien.

Incorporé le 2 septembre 1914 comme canonnier de 2e classe au 5e régiment d’artillerie à pied, il rejoint son unité le 18 septembre. Le 5 septembre, un tribunal militaire de Paris l’a condamné à une peine de prison avec sursis pour vol. Le 9 mars 1916 à Béthincourt, sur la rive gauche de la Meuse, au cours de la bataille de Verdun, lors d’une offensive allemande au nord du Mort-Homme, Henri Lefevre est fait prisonnier. Il est interné dans un Stalag [2] à Meschede (Rhénanie-du-Nord/Westphalie). Le 1er septembre 1917, l’armée le considère comme « passé dans la réserve de l’armée active ». Le 26 décembre 1919, il est rapatrié d’Allemagne. Deux jours plus tard, il arrive au DTI. Le 18 février 1919, il passe au 13e RAC. Le 3 septembre suivant, il est démobilisé et se retire au 3, rue Trézel. Plus tard, il adhérera à l’Association républicaine des anciens combattants (ARAC).

Le 29 mars 1919, à Levallois-Perret, Henri Lefèvre épouse Marie Raymond, née le 25 février 1891 à Châteauneuf-la-Forêt (Haute-Vienne), veuve d’un premier mariage dont elle a une fille, Marie-Louise Valade, [...]

Henri LEFEVRE – 45763

Henri Victor Lefèvre naît le 16 janvier 1918 à Saint-Ouen (Seine / Seine-Saint-Denis – 93) [1], chez ses parents, Albert Lefèvre, 40 ans, journalier, et Claire Louise Houille, 36 ans, son épouse, journalière, domiciliés au 123 boulevard Victor-Hugo. Lors de la présentation du nouveau-né à l’état civil, les témoins sont deux chiffonniers de Saint-Ouen.

Henri Lefèvre travaille comme ajusteur (ce qui correspond au souvenir de Fernand Devaux).

En 1939, il habite chez ses parents au 81 boulevard Victor Hugo à Saint-Ouen. Au moment de son arrestation, il est toujours domicilié dans cette commune.

Le 2 septembre 1938, il est incorporé au 2e dépôt des équipages de la Flotte afin d’y accomplir son service militaire, mais la suite de cette affectation est à vérifier.Louis Heracle (déporté à Buchenwald), ouvrier à l’usine Alsthom de Saint-Ouen, évoque un apprenti nommé Lefèvre, arrêté avant lui, fin 1940, dans le bureau du personnel de l’usine par les policiers de la Brigade spéciale des Renseignements généraux, et mort en déportation. S’agit-il d’Henri Lefèvre qui avait 23 ans ?

Le 4 avril 1942 à la Mairie de Saint-Ouen, Henri Lefèvre, âgé de 24 ans, se marie avec Louise Eugénie Bailly, 19 ans, née le 7 avril 1922 à Saint-Ouen.

À des dates et pour un motif restant à préciser, il est arrêté (le 28 avril ?) puis finalement interné au camp allemand de Royallieu à Compiègne (Oise), administré et gardé par la Wehrmacht (Frontstalag 122 – Polizeihaftlager). (Henri Lefèvre ne passe pas par Rouillé…)

Entre fin avril et fin juin 1942, il est sélectionné avec plus d’un millier d’otages désignés comme communistes et une cinquantaine d’otages désignés comme juifs dont la déportation a été décidée en représailles des actions armées de la résistance communiste contre l’armée allemande (en application d’un ordre de Hitler).

Le 6 juillet 1942 [...]

Renelde LEFEBVRE – (45761 ?)

Renelde, Constantin, Edmond, Lefebvre naît le 28 janvier 1897 à Gonesse [1]  (Seine-et-Oise / Val-d’Oise), fils de Camille Lefebvre et de Marie-Louise Auquet.

Le 27 août 1914, à Dunkerque (Nord), âgé de 17 ans et demi, Renelde Lefebvre s’engage volontairement pour la durée de la guerre, rejoignant trois jours plus tard le 23e régiment de dragons. Le 12 novembre 1915, il part “aux armées”. Le 12 février 1917, il passe au 3e régiment de chasseurs d’Afrique (R.C.A.). Le 5 juin suivant, il passe au 4e R.C.A., participant à la campagne d’Orient (?). Le 18 septembre, il est rapatrié pour être hospitalisé (?), retrouvant son affectation au 3e R.C.A. Le 18 avril 1918, il passe au dépôt du 27e régiment de dragons. Le 19 juin, il est de nouveau hospitalisé. Du 2 octobre 1918 au 12 novembre 1919, il fait partie de la “mission tchécoslovaque”. Démobilisé le 5 décembre 1919, il se retire à Aumale (Seine-Inférieure / Seine-Maritime).

Le 24 décembre 1921, à Franconville (Seine-et-Oise), Renelde Lefebvre se marie avec Noëlle Lemercier, née le 7 octobre 1899 à Bethon (Sarthe), institutrice.

En 1924, Renelde Lefebvre est nommé instituteur-adjoint à Saint-Denis [2] (Seine / Seine-Saint-Denis).

Renelde et Noëlle ont un fils, Renelde Noël Émile, né le 9 avril 1925 à Sarcelles (Seine-et-Oise / Val-d’Oise), où ils sont alors en poste.

En 1934, Renelde père est nommé directeur d’un petit groupe scolaire au 3 boulevard Galliéni à Gennevilliers (Seine / Hauts-de-Seine) [3]. En 1937, il est nommé directeur d’un groupe scolaire du quartier du Bel-Air à Saint-Denis, au 19, route d’Aubervilliers (dénommée rue Danièle Casanova en février 1946), où son épouse est institutrice.

À partir du 1er octobre 1937 et jusqu’au moment de son arrestation, la famille est domiciliée dans un logement de fonction [...]

Maurice LEFEBVRE – 45760

Maurice, Paul, Gabriel, Lefebvre naît le 29 juin 1907 à Duclair (Seine-Inférieure / Seine-Maritime [1] – 76), sur la Seine, en aval de Rouen, fils de Gustave, Albert, Lefebvre, 31 ans, et d’Eugénie, Jeanne, Douyère, 24 ans, son épouse.

Le 22 mai 1913, son père décède à Duclair, âgé de 37 ans ; Maurice n’a pas 6 ans.

Le 17 octobre 1931, à Mesnil-sous-Jumièges (76), commune voisine située dans le méandre suivant en aval du fleuve, Maurice Lefebvre se marie avec Jeanne, Adolphine, Hélène, Gouard, née en 1913 ou en 1915 à Jumièges (76). Ils auront un enfant.

Au printemps 1936 et jusqu’au moment de son arrestation, Maurice Lefebvre est domicilié route de Caudebec à Duclair. Cette année-là, il est chaudronnier à la S.I.T.H. (?) ; Jeanne est ouvrière d’usine chez Mustad (?).

Entre le 21 et le 22 octobre 1941, Maurice Lefebvre est arrêté et interné en dernier lieu au camp allemand de Royallieu à Compiègne [2] (Oise), administré et gardé par la Wehrmacht (Frontstalag 122 – Polizeihaftlager).

Entre fin avril et fin juin 1942, Maurice Lefebvre est sélectionné avec plus d’un millier d’otages désignés comme communistes et une cinquantaine d’otages désignés comme juifs dont la déportation a été décidée en représailles des actions armées de la résistance communiste contre l’armée allemande, en application d’un ordre de Hitler.

Le 6 juillet 1942 à l’aube, les détenus sont conduits à pied sous escorte allemande à la gare de Compiègne, sur la commune de Margny, et entassés dans des wagons de marchandises. Le train part une fois les portes verrouillées, à 9 h 30.

Le voyage dure deux jours et demi. N’étant pas ravitaillés en eau, les déportés souffrent principalement de la soif.

Le 8 juillet 1942, Maurice Lefebvre est enregistré au camp souche d’Auschwitz (Auschwitz-I) sous le numéro 45760. [...]

Lucien LEDUCQ – (45759 ?)

Lucien, Louis, Ludovic, Leducq naît le 7 mars 1899 à Beauchamps (Somme – 80), au sud du département, dans la vallée de la Bresle, fils d’Aimé Leducq, 29 ans, domestique, domestique, et de Joséphine Folny, son épouse, 25 ans. La famille comptera dix enfants, dont René, né à Beauchamp en 1900, Henri, né en 1904 à Criel, Charles, né en 1907 à Eu, Marguerite, née en 1908 à Eu, Lucienne, née en 1911 à Eu, Raymond, né en 1913 à Eu, Charlotte, née en 1916 à Eu…

En 1903, la famille habite à Criel-sur-Mer (Seine-Inférieure / Seine-Maritime – 76).  Fin novembre 1905, le père se déclare domicilié rue des Moulins, à Eu (76).

Pendant un temps, Lucien Leducq habite (chez ses parents ?) au 64 boulevard Thiers à Eu, commune limitrophe du Tréport (76) et de Mers-les-Bains (80).

Il commence à travailler comme chaudronnier.

À partir du 16 avril 1918, Lucien Leducq est incorporé comme 2e canonnier au 904e régiment d’artillerie lourde (R.A.L.), arrivant au corps deux jours plus tard. Le 1er août, il passe au 81e R.A.L. Le 11 janvier 1919, il passe au 70e régiment d’artillerie à longue portée. Le 29 janvier suivant, il passe au 71e R.A.L. Le 1er septembre suivant, il passe au 89e régiment d’artillerie à longue portée. Le 17 janvier 1921, il est nommé chauffeur de tracteur. Le 25 mars suivant, il est renvoyé dans ses foyers, titulaire d’un certificat de bonne conduite. Mais, le 5 mai, il est rappelé à l’activité militaire, avant d’être de nouveau renvoyé dans ses foyers le 18 juin.

Le 26 février 1923, Lucien Leducq est embauché par la Compagnie des chemins de fer du Nord, qui fusionnera avec d’autres au sein de la SNCF début 1938 [1].

Le 27 [...]

Eugène LEDUC – (45758 ?)

Eugène, Émile, Leduc naît le 14 mai 1899 à Reims (Marne – 51), chez ses parents, Louis Leduc, 37 ans, journalier, et Henriette Adèle Lombard, 36 ans, journalière, son épouse, domiciliés au 31, rue des Trois-Fontaines. Un des deux témoins en mairie pour enregistrer l’acte de naissance est François Leduc, 64 ans, fileur. Plus tard, ses parents habiteront à Courlancy, un quartier de Reims.

Pendant un temps, Eugène Leduc réside à Pogny (51), au sud-est de Châlons-en-Champagne, et travaille comme ouvrier agricole.

Le 17 avril 1918, il est incorporé au 168e régiment d’infanterie. Le 15 juillet suivant, il passe au 36e R.I. Le 26 février 1919, il revient au 168e R.I. Le 17 juillet suivant, il passe au 20e escadron du train des équipages (transport militaire par route). Le 23 mars 1921, il est renvoyé dans ses foyers, titulaire d’un certificat de bonne conduite, et se retire chez un frère ou un neveu de son père, au 54, rue Belin à Reims, dans un lotissement de petits pavillons au nord de la ville.

En septembre 1925, Eugène Leduc habite au 87, rue de la Motte à Aubervilliers (Seine / Seine-Saint-Denis). Cinq mois plus tard, fin janvier 1926, il revient rue Belin à Reims.

Onze ans plus tard, en février 1937, il habite à Riaucourt, commune limitrophe de Bologne, au nord de Chaumont (Haute-Marne – 52). Fin mai 1937, il habite au village de Chantraînes (52), 8 km à l’est de Bologne.

Fin 1938, il s’installe à Bologne, baignée par la Marne et le canal de la Marne à la Saône ; il habite alors au café Lapérouse.

Au moment de son arrestation, Eugène Leduc est toujours domicilié à Bologne, son adresse d’alors restant à préciser.

Il est célibataire.

Il est employé aux Pyroligneux de Bologne (Société anonyme des [...]