memoirevive

Pierre GRAINDORGE – 45626

Auschwitz-I, le 8 juillet 1942.
Musée d’État d’Auschwitz-Birkenau,
Oświęcim, Pologne.
Coll. Mémoire Vive. Droits réservés.Pierre, Théodore, Graindorge naît le 11 août 1903 à Levallois-Perret [1] (Seine / Hauts-de-Seine – 92), chez ses parents, Joseph Graindorge, 29 ans, menuisier, et Marie Bornot, son épouse, 26 ans, blanchisseuse, domiciliés au 22, rue Marjolin.

Fin août 1904, ils habitent au 74 rue Danton, où naît Juliette Joséphine, le 10 mars 1905. Fin octobre 1911, ils demeurent au 112 rue de Courcelles.

Au printemps 1915, ils habitent au 160 rue de Gravel à Levallois-Perret.

Son père, réformé le 6 août 1914 pour pleurésie ancienne et emphysème (échappant ainsi à la mobilisation générale), décède le 24 juin 1915 à l’hôpital Beaujon, alors au 208 rue du Faubourg-Saint-Honoré (Paris 8e).

En 1921, il habite avec sa mère et sa sœur au 6 impasse Gravel à Levallois-Perret.

Le 22 avril 1922, à la mairie de Levallois-Perret, sa sœur Juliette se marie avec Maurice Charles Desforges.

Le 22 septembre 1923 à la mairie de Levallois-Perret, Pierre Graindorge se marie avec Louise M., née le 21 juin 1906 à Bourges (Cher). Leur mariage sera dissous par le Tribunal civil de la Seine… le 4 février 1944.

En 1933, Pierre Graindorge habite au 44 avenue ou rue de Paris à Gennevilliers [1] (92). Il est ajusteur.

Pierre Graindorge aura deux enfants avec Marguerite Thoretton, devenue sa compagne : Pierrette, née le 4 août 1927, et Simone Jeanne, née Thoretton le 1er décembre 1932 et reconnue Graindorge vingt jours plus tard.

Au moment de l’arrestation du chef de famille (recomposée), celle-ci est domiciliée au 44 rue Jean-Jaurès à Gennevilliers.

Du 24 avril 1935 au 29 novembre 1939, Pierre Graindorge est ajusteur-outilleur aux usines Chausson d’Asnières-sur-Seine (92), fabrique de radiateurs pour automobiles où travaille également Roger Marchand, de Gennevilliers.

Délégué syndical CGT [...]

Maurice GRAFFIN – 46241

Maurice Fontaine naît le 1er janvier 1920 à Donnemain-Saint-Mamès (Eure-et-Loir – 28), fils de Juliette Fontaine, 24 ans, née dans cette commune. Son père est Albert Graffin, 47 ans, cantonnier pour les Ponts-et-Chaussées à Châteaudun, ville voisine, marié depuis vingt ans avec Mélanie L. En 1921, Maurice habite avec sa grand-mère maternelle Clarisse, veuve, au lieu-dit Deury à Donnemain.

Son père, séparé en 1921, divorce de sa première épouse en 1923 et se marie avec sa mère le 21 mai 1924 à Jallans, village voisin ; sans doute reconnu à l’état civil, Maurice prend alors son nom. La famille est réunie dans la demeure paternelle au hameau de Rochefort sur la commune de Jallans, où son oncle Gilbert Fontaine et les siens seront également installés en 1936. La famille Graffin comptera trois autres enfants : Gisèle, née en 1924 à Châteaudun, Geneviève, née en 1925 et Marcel, né en 1930 tous deux à Jallans. En 1936, Albert Graffin, le chef de famille est retraité.

À partir de 1940 et jusqu’au moment de son arrestation, Maurice Graffin, 21 ans, ne vit plus chez ses parents et habite dans un hôtel meublé au 98, rue de Bourgogne à Orléans (Loiret), avec Herminia Esteban, jeune espagnole arrivée en France après la défaite de l’armée républicaine. Maurice Graffin est surnommé « Fernandel », du nom d’un acteur de cinéma célèbre à l’époque, sans doute en raison de sa physionomie.

Il travaille alors comme maçon ou cimentier (dans quelle entreprise ?).

Il est possible qu’il soit adhérent – voire militant – des Jeunesses communistes avant-guerre.

À l’automne 1940, un délégué du Parti communiste clandestin, Roger Tellier, venu de la capitale, mais ayant une résidence à Nogent-sur-Vernisson (45), contacte Eugène Saint-Simon, retraité, ancien secrétaire de la cellule [...]

Henri GOUX – 45625

Auschwitz-I, le 8 juillet 1942.
Musée d’État d’Auschwitz-Birkenau,
Oswiecim, Pologne.
Collection Mémoire Vive. Droits réservés.
Henri, Désiré, Goux naît le 26 mars 1922 à Chalon-sur-Saône (Saône-et-Loire – 71), de Bonaventure Goux, 36 ans, placier [1], et de Marie Stéphanie Livet, 35 ans, son épouse.
À sa naissance, Henri Goux a déjà quatre frères – Gaston, né en 1910 à Louhans, André, né en 1911, Bonaventure, né en 1913, Gilbert, né en 1921 – et deux sœurs jumelles – Marthe et Madeleine, nées en 1919.

À la mi-septembre 1912, et au moins jusqu’au printemps 1921, la famille est domiciliée au 1 rue Saint-Vincent à Chalon-sur-Saône.
Ayant été rappelé à l’activité militaire au sein du 134e régiment d’infanterie par le décret de mobilisation générale du 1er août 1914 (déclenchement de la Première Guerre mondiale), leur père a été fait prisonnier le 29 août suivant ! Il a été rapatrié avant la signature de l’armistice, dès le 9 novembre 1918.
Fin septembre 1923, la famille habite au 10 rue du Blé à Chalon-sur-Saône ; mais elle n’y habite plus au printemps 1926.
Au moment de son arrestation, Henri Goux est domicilié à Chalon-sur-Saône ; son adresse reste à préciser.
Il est célibataire.
Sa profession reste à préciser.
À des dates et pour un motif restant à préciser, Henri Goux est arrêté puis finalement interné au camp allemand de Royallieu à Compiègne (Oise), administré et gardé par la Wehrmacht (Frontstalag 122 – Polizeihaftlager).

Entre fin avril et fin juin 1942, Henri Goux est sélectionné avec plus d’un millier d’otages désignés comme communistes et une cinquantaine d’otages désignés comme juifs dont la déportation a été décidée en représailles des actions armées de la résistance communiste contre l’armée allemande (en application d’un ordre de Hitler).
Le 6 [...]

Raymond GOUVENO – 45624

Raymond, Maximilien, Gouveno naît le 31 décembre 1909 à Reims (Marne), fils de Maximilien Gouveno, 24 ans, employé de chemin de fer, et de Raymonde Meurice, 22 ans, papetière, domiciliés au 68, rue du Barbâtre (tous deux seront décédés au moment de son arrestation).

À sa naissance, Raymond a une sœur aînée, Jeanne Maximilienne, né le 19 mai 1906, puis une sœur cadette, Renée Julia Angèle, née le 19 janvier 1911, toutes deux à Reims.

En 1926, Maximilien et Raymonde Gouveno habitent seuls au 12 rue Chaudron à Paris 10e : leurs enfants – Raymond a 16 ans – ne sont pas recensés avec eux (?). Néanmoins, lors de son conseil de révision, le jeune homme partage leur adresse au 13 rue de Flandre (Paris 19e).

Raymond Gouveno commence à travailler comme chaudronnier, métier de son père.Devant effectuer son service militaire en 1929, il est classé dans la 7e partie de la liste de conscrits du 19e arrondissement, puis est exempté par le conseil de révision pour « brûlure de la bouche » ; il est possible qu’il ait porté un fil électrique sous tension à sa bouche lorsqu’il était très jeune enfant (“accident domestique”)…

Le 8 juin 1929, à Saint-Fargeau (Seine-et-Marne), sa sœur cadette Renée se marie avec Santo Dal Bosco. Le 21 décembre suivant, également à Saint-Fargeau, sa sœur aînée Jeanne se marie avec René Roussel, tous deux étant ouvriers d’usine chez Leroy.

À la mi-novembre 1930, Raymond Gouveno se déclare domicilié chez Monsieur Langrand (?) à Saint-Fargeau (Seine-et-Marne).

Au recensement de 1931, il habite à Saint-Fargeau chez sa sœur Renée Dal Bosco et son mari, maçon aux Carrières de France, qui ont deux très jeunes enfants (un an et deux ans) et hébergent également Jeanne Langrand, « grand-mère (?) [...]

Ernest GOURICHON – 45623

Auschwitz-I, le 8 juillet 1942.
Musée d’État d’Auschwitz-Birkenau,
Oświęcim, Pologne.
Coll. Mémoire Vive. Droits réservés.Ernest, Émile, Gourichon naît le 9 novembre 1904 à Charbonnier-les-Mines, commune de Fournols (Puy-de-Dôme), fils d’Alphonse Gourichon, 32 ans, ouvrier mineur, et d’Eugènie Dupréhaud, son épouse, 30 ans.

À la fin de ses études primaires, Émile Gourichon devient ouvrier en bâtiment, manœuvre ou applicateur (?) selon les sources.

Il effectue son service militaire dans une unité de tirailleurs, accédant au grade de caporal.

En 1927, il adhère au Syndicat général du Bâtiment de la CGT et en 1928 au Parti communiste. Pendant un temps, il est membre du bureau de la section d’Épinay.

En 1938 et jusqu’au moment de son arrestation, il est domicilié au 23, impasse des Béatus à Épinay-sur-Seine [1] (Seine / Seine-Saint-Denis – 93). Une autre adresse mentionnée est le 14, avenue Faveau.

Le 12 mai 1935, Émile Gourichon est élu conseiller municipal communiste d’Épinay-sur-Seine, sur la liste menée par Joanny Berlioz.

Lors du recensement de 1936, il est chômeur, comme sa femme, journalière.

Pendant la guerre d’Espagne, Émile Gourichon s’engage dans les Brigades internationales pour défendre la République espagnole contre la rébellion du général Franco soutenue militairement par Hitler et Mussolini. Arrivé le 3 mars 1938, il est incorporé un mois plus tard, au centre d’instruction militaire de Villanueva de la Jara, comme simple soldat à la 3e compagnie du 2e bataillon de la 14e brigade. Il est responsable du Parti de sa compagnie. Déclaré « calme au front », il participe aux combats lors de l’offensive nationaliste d’Aragon, du 17 mars au 12 mai, notamment à Caspe.

Le 23 juin, il adhère à la section catalane du Secours rouge international, sise à Barcelone.

Émile Gourichon participe à l’offensive républicaine du franchissement de l’Ebre (El paso del Ebro) du 25 juillet au 8 septembre. Ce dernier jour, au cours d’une [...]

Georges GOURDON – 45622

Auschwitz-I, le 8 juillet 1942.
Musée d’État d’Auschwitz-Birkenau,
Oświęcim, Pologne.
Coll. Mémoire Vive. Droits réservés.Émile Georges Henri Gourdon naît le 14 mars 1899 à La Montagne (Loire-Inférieure / Loire-Atlantique [1]), fils de Léon Gourdon, chaudronnier, et d’Héloïse Guérin, 27 ans, domiciliés à La Briandière.

Le 15 janvier 1918, à la mairie de Paris 8e, Georges Gourdon s’engage pour trois ans au 5e dépôt des équipages de la Flotte, arrivant au corps – à Toulon – trois jours plus tard. Le 30 mai suivant, il rejoint le “bâtiment de servitude” de Salonique. Le 26 mai au 2 juillet 1919, il prend la mer sur le navire-hôpital Dugay-Trouin, croisant en Mer Noire. Le 12 septembre suivant il embarque sur le contre-torpilleur Fanfare, croisant au large de l’Algérie et de la Tunisie (Bizerte). Le 1er avril 1920, il est promu quartier-maître mécanicien. Le 15 janvier 1921, il passe dans la réserve de l’armée de mer, titulaire d’un certificat de bonne conduite (en juillet 1931, il sera versé dans la réserve de l’armée de Terre).

Au printemps 1921, Georges Gourdon habite avec ses parents au 14 rue du Château à Neuilly-sur-Seine (Seine / Hauts-de-Seine). Il est alors dessinateur industriel chez Panhard-Levassor, à Paris 13e. Cette année-là, il adhère au Parti communiste à Neuilly, “sous-rayon” de Courbevoie.

En janvier 1925, Georges Gourdon habiterait au 32 rue d’Esling à Courbevoie (Seine / Hauts-de-Seine).

Le 16 avril 1927 à Breuil-le-Vert (Oise – 60), devenu représentant en vins et spiritueux, il épouse Suzanne Berthe Paillard, 26 ans (née le 26 septembre 1899 à Versigny – 60), institutrice ; elle même fille d’un instituteur alors en poste dans la commune.

En novembre 1927, ils sont domiciliés au Bois d’Ageux, un hameau de Longueil-Sainte-Marie (60). Au printemps 1931, le couple habite dans [...]

André GOURDIN – 45621

Auschwitz-I, le 8 juillet 1942.
Musée d’État d’Auschwitz-Birkenau,
Oswiecim, Pologne.
Collection Mémoire Vive. Droits réservés.André, Henri, Gourdin naît le 6 septembre 1896 à Trith-Saint-Léger (Nord), chez ses parents, Pierre Gourdin, 25 ans, ouvrier métallurgiste aux Forges et Aciéries du Nord et de l’Est, et Henriette Potheau, 25 ans, son épouse, alors domiciliés dans une maison « sise rue derrière l’asile ». André a une sœur, Augusta, née en 1893. En 1906, la famille habite au 6, rue de la Fontaine, à Trith.

Après l’école primaire, André Gourdin entre à l’École pratique de commerce et en sort comptable. Devenu employé de banque, il est congédié pour avoir tenté d’organiser ses collègues. Domicilié à Viane, près de Lacaune (Tarn), il travaille dans un journal local (« reporter de journaux ») alors qu’est engagée la Première Guerre mondiale.

Le 8 juillet 1916, à Creil (Oise – 60), André Gourdin épouse Marthe, Louise, Molin, née le 23 août 1895 à Saint-Leu-d’Essérent (60).

Un mois plus tard, le 8 août, il est incorporé comme soldat de 2e classe au 101e régiment d’artillerie lourde. Le 26 février 1918, il est nommé brigadier. Après l’armistice du 11 novembre 1918, il est possible que son unité participe à l’occupation de la Rhénanie. Le 28 janvier 1919, il passe au 112e R.A.L. Le 3 août suivant, il passe au 103e R.A.L. Le 5 septembre, il est envoyé en congé illimité de démobilisation et se retire au 59, rue des Tufs, à Creil, titulaire d’un certificat de bonne conduite.

Le 10 octobre, André Gourdin entre à la Compagnie des chemins de fer du Nord. Il est d’abord manœuvre au dépôt de Creil (à vérifier…), puis expéditionnaire à Dunkerque “traction”. En novembre, il est domicilié au 8, place du Théâtre, à Dunkerque. Il est “affilié” [...]

Marcel GOUILLIARD – 46240

Droits réservés.Marcel, Camille, Gouilliard naît le 23 août 1903 à Quessy (Aisne – 02), fils de Zéphirin, Jérôme, Gouilliard, 28 ans, employé aux Chemins de fer du Nord, et de Charlotte Miay, 21 ans, son épouse.

Le 27 juillet 1925, Marcel Gouilliard est embauché par la compagnie des Chemins de fer du Nord qui fusionnera avec d’autres au sein de la SNCF début 1938 [1].

Le 27 mars 1937, à Tergnier (02), il se marie avec Laure Frayard (23 ans ?) ; ils n’ont pas d’enfant.

Au moment de son arrestation, Marcel Gouilliard est domicilié au 4, rue Jules-Ferry à Fargniers, commune voisine (02).

Il est alors ouvrier (serrurier) à l’atelier voitures et wagons de la gare de Tergnier.

Il est receveur (de cotisations ?) pour le syndicat CGT. Selon le préfet de l’Aisne, Marcel Gouilliard a fondé une cellule dans son entreprise. Membre du Comité de défense de L’Humanité (CDH) local, il vend le journal « à son tour ».

Sous l’occupation, il est actif dans la résistance, secondant Paul Caille, de Quessy, lui aussi cheminot et militant avant guerre. Marcel Gouilliard est connu de la police sous le sobriquet de « le Boiteux ».

Des tracts ayant été distribués à Fargniers dans la nuit du 1er au 2 février 1941, le Préfet de l’Aisne délivre le 26 février plusieurs mandats au commissaire spécial de police de Laon afin d’effectuer des perquisitions chez les principaux militants communistes revenus dans l’agglomération ternoise après l’exode.

Chez Marcel Gouilliard, la perquisition effectuée le 28 février en son absence, alors qu’il est à son travail, amène seulement la découverte de différents livres et brochures communistes datant d’avant septembre 1939 et d’un exemplaire de L’Humanité clandestine, numéro spécial de décembre 1940, que Laure Gouilliard puis son mari disent avoir été déposé dans leur boîte aux lettres à leur insu. Les policiers vont ensuite trouver Marcel Gouilliard sur son lieu de travail, [...]

Louis GOUFFÉ – 45620

Auschwitz-I, le 8 juillet 1942.
Musée d’État d’Auschwitz-Birkenau,
Oświęcim, Pologne.
Coll. Mémoire Vive. Droits réservés.Louis, Clément, Gouffé naît le 11 ou le 13 novembre 1901 à Romainville [1] (Seine / Seine-Saint-Denis – 93), fils d’Eugène Gouffé et de Victorine Brun, son épouse.

Pendant un temps, il est domicilié chez ses parents au 1, rue Saint-Germain et travaille comme électricien.

Le 1er avril 1921, il est mobilisé au 160e régiment d’infanterie, rejoignant son unité une semaine plus tard. Le 14 mai, il obtient le CPSM (?). Le 10 septembre, il est nommé caporal. Le 10 avril 1923, il passe au 25e régiment de tirailleurs algériens. Maintenu provisoirement sous les drapeaux (art. 33 de la loi du 21 mars 1905), il est renvoyé dans ses foyers le 15 mai suivant et de retire au 25, rue des Rigons (?), à Montreuil-sous-Bois (93), titulaire d’un certificat de bonne conduite.

En février 1924, il habite au 214, rue de Paris aux Lilas (93) ; en février 1929, au 84, rue du Moulin-à-Vent, à Montreuil ; en septembre de la même année, au 9, boulevard Émile Genevoix à Romainville, et, en juillet 1930, au 55, rue Girardet, à Bagnolet (93).

À partir de 1933 et jusqu’au moment de son arrestation, il est domicilié au 5, rue Vassou à Romainville.

Le 13 août 1920, à Montreuil-sous-Bois (93), il se marie avec Charlotte Ponthier, née le 15 juin 1904 à Paris 20e. Ils auront quatre enfants : Lucien, né le 7 novembre 1921 à Montreuil, Solange, née le 19 avril 1924, Odette, née le 14 juin 1926 à Romainville, et Madeleine, née le 15 mars 1933 à Paris 12e.

Louis Gouffé est plombier de formation, travaillant comme manœuvre dans différentes usines de la région parisienne.

Il est syndicaliste [...]

Louis GOUÉLIAN – (45619 ?)

Bauget, 34 ans, blanchisseuse, domiciliée au 67, quai de la Tournelle. Neuf mois plus tard, le 9 janvier 1904, il est légitimé – ainsi que sa sœur Charlotte, née le 3 septembre 1900 – par le mariage à la mairie du 5e de sa mère avec Joseph Gouélian, 23 ans, débardeur, qui habite à la même adresse. Sa sœur Blanche naît le 7 mars 1905.

Louis Gouélian ne prolonge pas ses études. Pendant un temps, vivant chez ses parents au 24, rue Maître-Albert (Paris 5e) quartier St-Victor, il commence à travailler comme “journalier”.

Sa sœur Charlotte se marie à l’âge de seize ans, le 5 septembre 1916. Sa sœur Blanche se marie à l’âge de quinze ans, le 9 octobre 1920.

Louis Gouélian est de la classe 1923, mais le conseil de révision l’exempte de service militaire pour « myopie considérable ».

En 1926, âgé de 23 ans, il habite encore chez ses parents, son père étant alors débardeur.

 partir de 1929, Louis Gouélian vit maritalement avec Germaine Octavie Ferrieu, née le 1er juin 1907 à Communay (Isère). À partir de 1935, il est habite chez elle au 2 bis, rue des Anglais, à Paris 5e, dans un logement d’une pièce située au sixième étage. Ensemble, ils auront deux enfants, reconnus par leur père : Monique Louise, née le 24 février 1937 à Paris 14e, et Michel, né le 10 février 1941 à la maternité de l’Hôtel Dieu, au 2, rue d’Arcole (Paris 4e).
Louis Gouélian travaille comme cycliste. De 1925 à 1928, il est employé à l’agence Dorland, succursale d’une société publicitaire londonienne, sise 65, avenue des Champs-Élysées, puis, pendant neuf ans, à L’Information, grand quotidien économique, sis au 124, rue Réaumur (futur siège du Parisien Libéré). À partir de 1937, [...]