Albert DUGALÈS – 45500
Auschwitz-I, le 8 juillet 1942.
Musée d’État d’Auschwitz-Birkenau,
Oswiecim, Pologne.
Collection Mémoire Vive. Droits réservés.Albert (dit « Bébert »), Julien, Marie, Dugalès naît le 25 septembre 1894 à Guéhenno (Morbihan – 56), fils d’Eugène Dugalès, 29 ans, menuisier, et de Jeanne Baucher, 27 ans, domiciliés “au bourg”. À sa naissance, Albert a déjà deux frères : Eugène, 4 ans, et Pierre, 3ans. En 1896, son père est devenu aubergiste.
Plus tard, la famille s’installe à Billio, village voisin (56).
Très jeune, Albert part travailler dans la région parisienne comme maçon, habitant à Versailles (Seine-et-Oise / Yvelines – 78).
Le 5 septembre 1914, il est incorporé au 109e régiment d’infanterie. Le 10 novembre suivant, il arrive “aux armées” (en zone de combat, sur le front). Le 20 décembre, il est blessé à la main et au poignet droit par un éclat d’obus. Le 22 décembre, il est admis à l’hôpital n° 2 d’Abbeville. Le 16 février 1915, il est transféré à l’hôpital n° 22 de Versailles. Du 29 mai au 5 juillet suivant, il est soigné à l’hôpital Michelet de Vannes. Le 3 juillet, la commission de réforme de la Seine le propose pour la réforme n° 1. Le 15 novembre, il est effectivement réformé par décision ministérielle avec gratification renouvelable de 5e catégorie. Le 11 juin 1930, la commission de réforme n° 1 complétera en proposant une « pension permanente [d’]invalidité de 50 % pour mutilation de la main droite […], fracture mal consolidée avec perte de substance des deux deniers métacarpes, immobilisation en flexion de l’annulaire et de l’auriculaire, pince imparfaite du pouce avec les deux premiers doigts, raideur du poignet… ». Comme « marque particulière », il gardera une cicatrice de 8 cm au poignet.
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