Camille DUBOIS – (46322 ?)
Camille, Achille, Célestin, Dubois naît le 25 juillet 1899 au petit village de Thol-les-Millières (Haute-Marne – 52), fils de Camille Philippe Dubois, 29 ans, couvreur, et d’Adèle Perrin, son épouse, 19 ans.
Plus tard, il habite chez ses parents au Puits-des-Mezes (52), village enclavé dans une forêt, et commence à travailler comme bucheron.
Le 18 avril 1918, Camille Dubois est mobilisé comme soldat de 2e classe au 170e régiment d’infanterie. Le 15 juillet suivant, il passe au157e R.I. et rejoint les armées du Nord et du Nord-Est. Le 27 février 1919, il réintègre le 170e R.I. À partir du 24 octobre, il participe à l’occupation des Pays Rhénans. Le 23 mars 1921, il est renvoyé dans ses foyers, titulaire d’un certificat de bonne conduite, et se retire au 10, rue de Zurich à Strasbourg.
En février 1922, il déclare être domicilié auprès du Haut commissariat français à Coblence, en Rhénanie-Palatinat (Allemagne) occupée par la France.
En février 1924, Camille Dubois est revenu au Puits-des-Mèzes.
En août 1927, il est domicilié à Mareilles (52).
Du début décembre 1934 jusqu’au moment de son arrestation, Camille Dubois est domicilié à Bologne (52), commune au nord de Chaumont, baignée par la Marne parallèlement au canal de la Marne à la Saône. En 1936, il est logé en qualité de « domestique » chez son employeur, Marius Jondreville, propriétaire d’une entreprise de transports, rue de Chaumont.
Par la suite, Camille Dubois est employé à la scierie H. Schmitt, usine de parquets, à Bologne.
Lors de la mobilisation générale de septembre 1939, il est “affecté spécial” comme manœuvre aux Forges de Bologne, entreprise utile à la défense nationale. Le 4 octobre suivant, il est rayé de l’affectation spéciale, puis affecté au dépôt d’infanterie 74 qu’il rejoint huit jours plus [...]