Gustave DEPRIESTER – (45458 ?)
Gustave, Léon, Lucien, Depriester naît le 7 janvier 1901 à Calais (Pas-de-Calais), fils de Gustave Depriester et de Rachèle Normand.
Le 20 août 1921, il se marie avec Marthe Isaert. Ils auront un enfant.
Au moment de son arrestation, il est domicilié au 100, rue d’Amsterdam à Paris 9e, vers la place de Clichy (avant, il a une autre adresse au 57, rue Custine à Paris 18e, au pied de la Butte Montmartre, vers la rue du Mont-Cenis).
La place de Clichy en 1948. Collection Mémoire Vive.Gustave Depriester travaille (?) au journal Ce Soir jusqu’à l’interdiction de celui-ci en septembre 1939. Il est secrétaire d’une section du Parti communiste.
Ensuite (à Aincourt), il se déclare comme comptable.
Dans la clandestinité – dès novembre 1940 -, il est responsable politique du quartier des Grandes Carrières [1]. La police française le considère comme un « militant communiste très actif ».
En novembre 1940, deux inspecteurs de la brigade spéciale (anticommuniste) des Renseignements généraux exerçant des « surveillances » dans le 18e arrondissement ont leur attention attirée sur le couple Legendre, demeurant au 52, rue du Ruisseau, recevant de nombreuses visites, s’absentant souvent et soupçonnés pour ces raisons d’être au nombre des principaux responsables de l’activité clandestine dans l’arrondissement. Parmi les visiteurs, les policiers identifient Gustave Depriester. Le 27 novembre au soir, les époux Legendre passent brièvement chez eux, disant qu’ils sont convoqués à la préfecture de police et s’attendent à être arrêtés. Ignorants quel service s’étaient occupés d’eux, ainsi que la raison, les deux policiers de la BS se rendent au domicile de Gustave Depriester où ils l’attendent.
C’est ainsi que, le 29 novembre 1940, à 13 heures, celui-ci est appréhendé devant son domicile. Il reconnaît aussitôt être en relation avec Legendre qui lui remet quelquefois des exemplaires de L’Humanité « [...]