Roger POURVENDIER – 46008
Roger, Ange, Stanislas, Pourvendier naît le 26 juillet 1906 à Caen (Calvados – 14), chez ses parents, Marcel Pourvendier, âgé de 25 ans, employé de chemin de fer, et Marie Mouchel (?), 22 ans, son épouse, domiciliés au 15, rue Saint-Malo.
Le 2 mars 1935, à Fleury-sur-Orne (14), Roger Pourvendier se marie avec Simone Louise Marie Vallerie. Ils ont une fille, Monique Marie-Madeleine, née le 5 juillet 1936 à Caen.
Au moment de l’arrestation du chef de famille, celle-ci est domiciliée au 71, rue de Falaise à Caen.
Roger Pourvendier est terrassier à la Compagnie européenne du Gaz, à Caen, de 1934 à son arrestation.
Militant communiste, il appartient à un groupe armé sous l’occupation, d’après un certificat du Front national de libération.
Dans la nuit du 1er au 2 mai 1942, « vers 23 h 30/minuit », Roger Pourvendier est arrêté par la police française accompagnée de soldats allemands ; il figure comme “communiste” sur une liste d’arrestations exigées par la Feldkommandantur 723 de Caen à la suite du deuxième déraillement d’un train de permissionnaires allemands à Moult-Argences (Airan) [1].
D’abord conduit commissariat central de Caen, il y retrouve son oncle, Marcel Cimier (plus jeune que lui de dix ans), arrêté dans la même opération.
Il est détenu à la Maison centrale de la Maladrerie à Caen, puis, le 4 mai, au “petit lycée” Malherbe, d’où il laisse tomber un message pour avertir sa femme. Celle-ci arrive trop tard pour le voir et lui donner quelques affaires. Elle suit à vélo les camions qui emmènent les détenus à la gare. Il parvient à lui transmettre son alliance et « un bon pour un pneu de vélo ». Le train les emmène en wagons à bestiaux vers le camp allemand de Royallieu à Compiègne (Oise), administré et gardé par la Wehrmacht (Frontstalag 122 – Polizeihaftlager).
Ils y arrivent le lendemain, 5 mai en soirée. Roger Pourvendier [...]