Marcel PILORGET – 45990
Droits réservés.Marcel, Eugène, Pilorget naît le 5 avril 1920 à Chasseneuil-du-Poitou (Vienne – 86), fils de Louis Eugène Pilorget, 27 ans, employé des Postes, et Ernestine Babin, 20 ans, son épouse, domiciliés au 5 rue Guillemot.
Au moment de son arrestation, Marcel Pilorget est domicilié au 30, rue de Pleumartin à Châtellerault (86). Il est célibataire.
Marcel Pilorget est tourneur sur métaux aux Usines de Cenon, près de Châtellerault.
Il est secrétaire départemental des Jeunesses communistes (JC).
En octobre 1940, il constitue, avec Paul Bailly et Jacques Moron, le triangle de direction de la J.C. clandestine, et participe à de nombreuses actions : dépôt d’armes dans un caveau du cimetière Saint-Jacques, inscriptions sur le pont Henri IV pour célébrer le 1er mai 1941.
Le 23 juin 1941, Marcel Pilorget est arrêté à son travail par des soldats allemands et des policiers français [1] (33 communistes sont arrêtés ce jour-là dans la Vienne, selon Maurice Rideau). Il est conduit au camp de la Chauvinerie, à Poitiers.
Le 12 juillet, Marcel Pilorget fait partie d’un groupe de détenus embarqués à la gare de Poitiers pour être transférés au camp allemand de Royallieu à Compiègne (Oise), administré et gardé par la Wehrmacht(Frontstalag 122 – Polizeihaftlager) ; matricule 1194.
Entre fin avril et fin juin 1942, il est sélectionné avec plus d’un millier d’otages désignés comme communistes et une cinquantaine d’otages désignés comme juifs dont la déportation a été décidée en représailles des actions armées de la résistance communiste contre l’armée allemande (en application d’un ordre de Hitler).
Le 6 juillet 1942 à l’aube, les détenus sont conduits à pied sous escorte allemande à la gare de Compiègne, sur la commune de Margny, et entassés dans des wagons de marchandises. Le train part une fois les portes verrouillées, à 9 h 30.
Le voyage dure deux jours et demi. N’étant pas [...]