Lucien PERRIOT – (45969 ?)
Les SS ont détruit la plupart des archives du KL Auschwitz.
Le portrait d’immatriculation de ce détenu a disparu.Lucien Perriot naît le 17 janvier 1896 à Fontaine-Française (Côte-d’Or), fils de Joseph Perriot, 45 ans, plâtrier, et de Joséphine Lagneau, 39 ans, son épouse.
Pendant un temps, Lucien Perriot travaille comme charron.
Le 12 avril 1915, il est incorporé 170e régiment d’infanterie. Le 24 novembre suivant, il passe au 149e R.I. Le 25 mars 1916, il passe au 109e R.I. Le 23 décembre 1917, il est cité à l’ordre du corps d’armée : « Le 23 octobre […], à l’attaque du chemin des Dames, route de Maubeuge, a mis son fusil-mitrailleur en batterie et, par la précision de son tir, a obligé à se terrer des mitrailleuses qui empêchaient la compagnie de déboucher. Fusil-mitrailleur d’une grande bravoure ». Il reçoit la Croix de guerre. Le 30 septembre 1918, il est blessé par balle à l’avant-bras gauche sans fracture et évacué à l’ambulance où il reste huit jours. Du 9 au au 30 octobre suivant, il est soigné à l’hôpital de la Chappe à Briançon (Hautes-Alpes).
Il retourne « aux armées » du 6 décembre 1918 au 23 avril 1919. Du 24 avril au 23 septembre, il bénéficie d’un sursis automobiliste. Le lendemain, 23 septembre 1919, il est envoyé en congé illimité de démobilisation par le dépôt démobilisateur du 8e escadron du train des équipages et se retire à Fontaine-Française, titulaire d’un certificat de bonne conduite. Le 10 novembre suivant, l’armée le classe affecté spécial à la 5e section des chemins de fer de campagne comme ouvrier d’atelier à Paris. Le 1er mai 1920, il est rayé des cadres et « se retire » au 8, rue Saint-Vincent-de-Paul, à Paris 10e, où il [...]