Charles PASSOT – 45951
Collection Roger Arnould. Droits réservés.Charles, Henri, Passot naît le 14 mai 1896 à Fourchambault (Nièvre), qui constitue avec la commune voisine de Garchisy un des plus vieux sites sidérurgiques du centre de la France, fondé sous le Second Empire. Dans cette famille ouvrière, on est sympathisant socialiste.
Avant la première guerre mondiale, Charles Passot est ouvrier en tôlerie automobile chez Renault à Boulogne-Billancourt (Seine / Hauts-de-Seine). Sur la butte du Chapeau Rouge [1], il assiste à un meeting avec Jean Jaurès accompagné de sa jeune sœur Marie-Louise, alors âgée de 12 ans. En août 1915, son frère Jean-Baptiste est arrêté et écroué pour avoir manifesté contre la guerre.
En 1920, lors de la scission du Congrès de Tours, Charles Passot choisit le Parti communiste. Sa sœur y adhère en 1923.
Dans l’entre-deux-guerres (?, à vérifier…), Charles et Jean-Baptiste Passot sont conseillers municipaux à Boulogne-Billancourt.
Militant communiste, Charles Passot est sur la ”liste rouge” du patronat : ouvrier hors pair en carrosserie, il peut trouver facilement du travail, mais dès que son nouvel employeur apprend son engagement, il est licencié.
Dans les années 1920 (?, à vérifier…), Charles Passot part s’établir à Granville (Manche – 50). Dans les années 1930, il ouvre un petit atelier de tôlerie-carrosserie, se mettant à son compte comme artisan.
Charles Passot au volant de son As de Trèfle.
Il semble que ce soit une voiture de course (Alfa-Romeo ?).
Collection Roger Arnould. Droits réservés.Au moment de son arrestation, il est domicilié boulevard Louis-Dior à Granville. Marié, il a un enfant.
À Granville, Charles Passot poursuit son activité militante, avec son ami L. Blouet, Léon Lamort [2] et René Longle, notamment dans la période du Front populaire.
Lors des élections cantonales d’octobre 1937, le Parti communiste présente Charles Passot comme candidat au Conseil général dans la circonscription de Mortin.
À l’automne [...]