? WAJ…/WOL (identité inconnue) – 46313
Les SS ont détruit la plupart des archives du KL Auschwitz. Le portrait d’immatriculation de ce détenu a disparu.
Les SS ont détruit la plupart des archives du KL Auschwitz. Le portrait d’immatriculation de ce détenu a disparu.
Pendant un temps, l’hypothèse a été émise que ce déporté juif était Joseph Chabason ou Szabason, né 21 décembre 1906 à Pulawy (Pologne), mort à Auschwitz le 1er septembre 1942 (JORF 26/10/2008). Mais, selon Serge Klarsfeld, celui-ci est parti du camp de Drancy dans le convoi n°25 du 28 août 1942.
Sources
Claudine Cardon-Hamet, messages (08 et 09-2012).
Roger Sommer naît le 10 mai 1922 à Herrlisheim(-près-Colmar ?) (Haut-Rhin).
Au moment de son arrestation, il est domicilié à Azay-le-Rideau (Indre-et-Loire).
À des dates et pour un motif restant à préciser, il est arrêté puis finalement interné au camp allemand de Royallieu à Compiègne (Oise), administré et gardé par la Wehrmacht (Frontstalag 122 – Polizeihaftlager).
Entre fin avril et fin juin 1942, il est sélectionné avec plus d’un millier d’otages désignés comme communistes et une cinquantaine d’otages désignés comme juifs dont la déportation a été décidée en représailles des actions armées de la résistance communiste contre l’armée allemande (en application d’un ordre de Hitler).
Le 6 juillet 1942 à l’aube, les détenus sont conduits à pied sous escorte allemande à la gare de Compiègne, sur la commune de Margny, et entassés dans des wagons de marchandises. Le train part une fois les portes verrouillées, à 9 h 30.
Le voyage dure deux jours et demi. N’étant pas ravitaillés en eau, les déportés souffrent principalement de la soif.
Le 8 juillet 1942, Roger Sommer est enregistré au camp souche d’Auschwitz (Auschwitz-I) ; peut-être sous le numéro 46259 ou le 46309, selon les listes reconstituées (aucune photo de détenu de ce convoi n’a été retrouvée après le matricule 46172).
Après les premières procédures (tonte, désinfection, attribution d’un uniforme rayé et photographie anthropométrique), les 1170 arrivants sont entassés pour la plupart dans deux pièces nues du Block 13 où ils passent la nuit.
Le lendemain, vers 7 heures, tous sont conduits à pied au camp annexe de Birkenau ; alors choisi pour mettre en œuvre la « solution finale » – le génocide des Juifs européens -, ce site en construction présente un contexte plus meurtrier pour tous les concentrationnaires. À leur arrivée, les “45000” sont répartis dans les [...]
Marcel Algret naît le 18 juillet 1918 à Paris 10e, au 2 rue Ambroise-Paré, fils de Suzanne Algret, 28 ans, ménagère (?), domiciliée au 9 rue Pouchet, et de père non dénommé. Sa mère le reconnaît à l’état civil le 5 août suivant.
Lors de son recensement militaire, Marcel Algret est ouvrier agricole chez Madame Jouau-Provins à Chichery (Yonne), sa mère habitant alors au 26 rue Martin-Levasseur à Saint-Ouen.
Il adhère au Parti communiste en 1936 et en est membre jusqu’à la dissolution de celui-ci.
Le 1er septembre en 1938, il est appelé à effectuer son service militaire au 146 régiment d’infanterie. Mais, dès le 21 septembre suivant, la commission de réforme (C.R.) de Metz le renvoie dans ses foyers pour une crise constatée dans le service et confirmée par une enquête de gendarmerie rapportant de nombreuses crises survenues dans l’enfance. Le 1er février 1940, la 1re C.R. de la Seine le réforme définitivement.
Au moment de son arrestation, il habite en hôtel au 6, place Peyret à Saint-Ouen [1] (Seine / Seine-Saint-Denis).
Il est manœuvre, sans travail à partir de l’invasion allemande.
Le 26 octobre 1940, Marcel Algret est arrêté à proximité de son domicile par deux inspecteurs de la brigade spéciale anticommuniste de Renseignements généraux de la préfecture de police. Fouillé, il n’est trouvé porteur d’aucun document suspect. Mais, « interpellé » (interrogé), il reconnaît avoir distribué des tracts et collé des papillons. La perquisition de son domicile amène la découvert de plusieurs tracts clandestins ronéotypés (La Voix populaire).
Il est pris dans la même affaire de détention et distribution de tracts que Maurice Alexis, le Père Massé et quatre autres militants clandestins. Inculpés d’infraction au décret du 26 septembre 1939, ils sont conduits au dépôt de la préfecture [...]
François, Joseph, Marie, Trébatius naît le 21 avril 1905 à Quimper (Finistère).
Au moment de son arrestation, il est domicilié à Paris 4e ; son adresse reste à préciser.
Sa profession déclarée reste à préciser.
À des dates et pour un motif restant à préciser, François Trébatius est arrêté.
Le 5 mai 1942, il fait partie des 14 internés administratifs de la police judiciaire (dont au moins onze futurs “45000”) qui sont conduits avec 37 communistes à la gare du Nord, « à la disposition des autorités allemandes et dirigés sur Compiègne par le train de 5h50 » pour être internés au camp allemand de Royallieu (Oise), administré et gardé par la Wehrmacht (Frontstalag 122 – Polizeihaftlager).
Entre fin avril et fin juin 1942, François Trébatius est sélectionné avec plus d’un millier d’otages désignés comme communistes et une cinquantaine d’otages désignés comme juifs dont la déportation a été décidée en représailles des actions armées de la résistance communiste contre l’armée allemande (en application d’un ordre de Hitler).
Le 6 juillet 1942 à l’aube, les détenus sont conduits à pied sous escorte allemande à la gare de Compiègne, sur la commune de Margny, et entassés dans des wagons de marchandises. Le train part une fois les portes verrouillées, à 9 h 30.
Le voyage dure deux jours et demi. N’étant pas ravitaillés en eau, les déportés souffrent principalement de la soif.
Le 8 juillet 1942, François Trébatius est enregistré au camp souche d’Auschwitz (Auschwitz-I) ; peut-être sous le numéro 46155, selon les listes reconstituées (la photo du détenu portant ce matricule n’a pas été retrouvée).
Après les premières procédures (tonte, désinfection, attribution d’un uniforme rayé et photographie anthropométrique), les 1170 arrivants sont entassés pour la plupart dans deux pièces nues du Block 13 où ils passent la nuit.
Le lendemain, vers 7 heures, tous sont [...]
IDENTIFICATION INCERTAINEAuschwitz-I, le 8 juillet 1942.
Musée d’État d’Auschwitz-Birkenau,
Oświęcim, Pologne.
Coll. Mémoire Vive. Droits réservés.Albert, Marie, Eugène, Récher, naît le 5 novembre 1893 à Elbeuf (Seine-Maritime), chez ses parents, Eugène Récher, 23 ans, dégorgeur, et Augustine Jouffroy, son épouse, 19 ans, rentreuse de lames (?), domiciliés rue Delavigne ou Jofervierne (?). Le couple divorce le 11 janvier 1906.
Pendant un temps, Albert Récher travaille comme couvreur.
Le 27 novembre 1913, il est incorporé au groupe cycliste du 26e bataillon de chasseurs à pied pour accomplir son service militaire.
Il est encore sous les drapeaux lorsque commence la Première guerre mondiale, début août 1914.
Le 25 janvier 1916, la 4e commission spéciale de réforme de la Seine classe Albert Récher au service auxiliaire pour « emphysème pulmonaire, insuffisance et rétrécissement mitral ». Le 19 mai suivant, la 5e commission spéciale de la Seine le maintien au service auxiliaire. Il est néanmoins affecté au 2e groupe d’aviation. Le 20 novembre, la 5e commission, le réforme temporairement pour « imminence sommet gauche ». Sa participation à la campagne contre l’Allemagne est d’abord comptabilisée du 31 juillet 1914 jusqu’à ce 20 novembre.
Le 24 février 1917, à Elbeuf, il se marie avec Marguerite, Mathilde, Lambert, née le 2 juin 1897 dans cette ville, fille d’un laineur et d’une épinceteuse [1].
Le 5 octobre 1917, la commission de réforme de Rouen le classe au service auxiliaire, apte à servir aux armées pour « emphysème pulmonaire ». Le 21 novembre, il est rappelé à son corps d’affectation. Le 1er décembre, il passe au 103e régiment d’artillerie. Mais, le 26 décembre, la commission de réforme d’Évreux déclare Albert Récher inapte définitivement aux armées pour « sclérose (?) sommet droit ». Pourtant, le 1er juin 1918, il passe au 26e [...]
Les SS ont détruit la plupart des archives du KL Auschwitz. Le portrait d’immatriculation de ce détenu a disparu.
DÉPORTÉ NON IDENTIFIÉAuschwitz-I, le 8 juillet 1942. Musée d’État d’Auschwitz-Birkenau, Oświęcim, Pologne. Coll. Mémoire Vive. Droits réservés.
Auschwitz-I, le 8 juillet 1942.
Musée d’État d’Auschwitz-Birkenau,
Oswiecim, Pologne.
Collection Mémoire Vive. Droits réservés.Joseph, Antoine, Géniés naît le 24 mars 1899 dans la maison Méniel, place du Consulat, à Figeac (Lot), fils de Pierre Henri Géniés, 20 ans, manœuvre carrier, et de Jeanne Louise Verdier, robeuse, 21 ans. Joseph a un frère jumeau, Pierre Jean.
Il a un frère jumeau, Pierre. Lors du recensement de 1901, le père de famille est garçon de salle chez Villa.
Lors du recensement militaire de Joseph et Pierre, la famille est venue habiter au 13 avenue Parmentier à Paris 11e. Joseph commence à travailler comme sculpteur sur pierre, et Pierre comme garçon de café.
Le 19 avril 1918, les deux frères sont simultanément incorporés comme soldats de 2e classe au 26e régiment d’artillerie (R.A.). Le 21 juillet, ils passent ensemble au 22e R.A.
Le 12 novembre, cette unité est désignée pour intégrer la future Armée du Rhin. Le 8 janvier 1919, Joseph passe au 85e R.A. Le 1er novembre 1919, il passe au 32e régiment d’artillerie de campagne. Le 23 mars 1921, les deux frères sont renvoyés dans leurs foyers, titulaires d’un “certificat de bonne conduite”. Mais, le 3 mai suivant, ils sont “rappelés à l’activité” militaire. Joseph est affecté deux jours plus tard au 129e régiment d’artillerie lourde, toujours dans l’Armée du Rhin (occupation de la Ruhr). Tous deux sont définitivement “libérés” le 30 juin suivant.
Le 14 janvier 1922 à Paris 11e, Joseph Géniés se marie avec Marcelle Simonnot, née le 22 avril 1899 à Paris 3e, sténo-dactylo.
Fin septembre 1923, le couple habite au 291 rue de Paris à Montreuil (Seine / Saine-Saint-Denis).
Ils auront quatre enfants : les jumeaux Pierre et Raymond, nés le 14 juin 1923, Colette, née le 28 juillet 1924, tous [...]