Albert WATEL – 46209
Albert, Léon, Watel naît le 29 novembre 1893 à Lille (Nord), dans le quartier de Fives [1], chez ses parents, Jules Watel, 41 ans, mouleur, et Marie Danel, 34 ans, son épouse, domiciliés au 32, boulevard de l’Usine.
Le 27 novembre 1913, Albert Watel est incorporé au 1er dépôt des équipages de la Flotte afin d’accomplir son service militaire. Le 1er janvier 1914, il est nommé 2e classe électricien (« brevet provisoire »). La guerre étant déclarée début août 1914, il reste mobilisé. En septembre 1918, il est sur des bateaux à Port-Saïd, au nord-est de l’Égypte, au débouché du canal de Suez. Le 10 août 1919, il est mis en congé de démobilisation et se retire au 11, rue Bobillot, à Paris 13e.
Entre temps, le 26 décembre 1917, à Paris 13e, Albert Watel s’est marié avec Joséphine Deloddère, née à Lille le 13 septembre 1895, lisseuse, demeurant chez sa mère au 11, rue Bobillot à Paris 13e. Ils auront six enfants ; Albertine, Paul, Jacqueline, Claudine, Yvette et Pierre.
En 1925, Albert Watel travaille comme électricien et habite au 140, rue du Long-Pot, à Lille-Est.
En mai 1929 et jusqu’au moment de son arrestation, Albert Watel est domicilié au 11, rue de Vitry à L’Haÿ-les-Roses [2] (Seine / Val-de-Marne), très à l’écart du centre-ville (mairie) dans un pavillon dont il est propriétaire.
Électricien de tableau, Albert Watel travaille à la Compagnie parisienne d’électricité (CPDE), sous-station Voltaire, du 18 août 1919 au 17 mars 1940 (veille de son arrestation).
Le 12 mai 1935, il est élu conseiller municipal communiste de L’Haÿ-les-Roses sur la liste dirigée par Raymond Baudin, et désigné comme troisième adjoint au maire.
Le 4 octobre 1939, le Président de la République – Albert Lebrun -, par décret et « sur la proposition du ministre de l’intérieur, suspend [...]