Jacques LÉVY – 46295

Jacques Emmanuel, Lévy naît le 19 février 1905 à Tours (Indre-et-Loire), chez ses parents Salomon (Séligman) Lévy, 32 ans, négociant (marchand en tissus), et Clémence Joseph, 22 ans, son épouse, domiciliés au 21, rue du Gazomètre, dans le quartier de La Riche, sur la rive gauche de la Loire. Pour l’inscription du nouveau-né à l’état civil, les témoins sont son grand-père, Michel Lévy, 68 ans, négociant, et un jeune rabbin, Léon Sommer. Jacques a une sœur, Yvonne, âgée de 19 ans en 1921 ; à vérifier….
En 1921 et jusqu’au moment de son arrestation, Jacques Lévy est domicilié au 43, rue Georges Delpérier (l’ancienne rue du Gazomètre, à laquelle a été donné le nom d’un sculpteur qui y habitait jusqu’à son décès en 1936).
Jacques Lévy est employé de commerce dans le textile, chez Monjuré.
À une date restant à préciser, il est arrêté comme otage juif à la suite d’un attentat, puis finalement interné au camp allemand de Royallieu à Compiègne (Oise), administré et gardé par la Wehrmacht (Frontstalag 122 – Polizeihaftlager). Son nom est inscrit (n° 564) sur une liste allemande du convoi n°2, parti de Compiègne le 5 juin 1942. Néanmoins, il n’a pas été déporté ce jour-là.
Entre fin avril et fin juin 1942, Jacques Lévy est sélectionné avec plus d’un millier d’otages désignés comme communistes et une cinquantaine d’otages désignés comme juifs dont la déportation a été décidée en représailles des actions armées de la résistance communiste contre l’armée allemande (en application d’un ordre de Hitler). Selon les listes reconstituées du convoi, Jacques Lévy est déporté comme otage juif.
Le 6 juillet 1942 à l’aube, les détenus sont conduits à pied sous escorte allemande à la gare de Compiègne, sur la commune de Margny, [...]

René LEVINSKY – (46297 ?)

René Levinsky (ou Levinski) naît le 2 avril 1922 à Paris, 12e arrondissement, fils de Chaïm Levinski et de Perla (ou Pasla), dite Pauline, Parlight, son épouse, natifs de Pologne.

En 1936 et jusqu’au moment de son arrestation, il est domicilié chez ses parents au 4, route de Caen (devenue rue du général-de-Gaulle) à Dives-sur-Mer (Calvados).

Célibataire, comptable, René Levinsky travaille à la chemiserie (mercerie ou magasin de “nouveautés”) de son père, avec sa mère.

Peu après ses 20 ans, dans la nuit du 1er au 2 mai 1942, il est arrêté avec son père à leur domicile par la police française : ils sont inscrits comme Juif sur une liste d’arrestations exigées par la Feldkommandantur 723 de Caen à la suite du déraillement d’un train de permissionnaires allemands à Moult-Argence (Airan) [1].

Le 3 mai, remis aux autorités d’occupation, ils sont emmenés au “petit lycée” où sont rassemblés les otages du Calvados. Le 4 mai au soir, ils font partie du groupe de détenus conduits à la gare de marchandise de Caen pour être transféré au camp allemand de Royallieu à Compiègne (Oise), administré et gardé par la Wehrmacht (Frontstalag 122 – Polizeihaftlager). Ils y arrivent le lendemain, 5 mai, en soirée.

Entre fin avril et fin juin 1942, René Levinsky est sélectionné avec son père, Chaïm, parmi plus d’un millier d’otages désignés comme communistes et une cinquantaine d’otages désignés comme juifs dont la déportation a été décidée en représailles des actions armées de la résistance communiste contre l’armée allemande (en application d’un ordre de Hitler).

Le 6 juillet 1942 à l’aube, les détenus sont conduits à pied sous escorte allemande à la gare de Compiègne, sur la commune de Margny, et entassés dans des wagons de marchandises. Le train part une fois les portes verrouillées, à 9 h [...]

Chaïm ou Haïm LEVINSKY – 46296

Chaïm Levinsky (ou Levinski) naît le 18 août 1888 à Lodz (Pologne).

Il est marié à Perla (ou Pasla) Parlight, née le 12 octobre 1918. Ils ont un fils, René, né le 2 avril 1922 à Paris 12e.

En 1936 et jusqu’au moment de son arrestation, il est domicilié au 4, rue de Caen (devenue rue du Général-de-Gaulle) à Dives-sur-Mer (Calvados).

Chaïm Levinsky est chemisier, gérant un magasin d’habillement ou une mercerie (“nouveautés”).

Dans la nuit du 1er au 2 mai 1942, à une heure du matin, Chaïm est arrêté avec son fils René à leur domicile par la police française, inscrits comme Juifs sur une liste d’arrestations exigées par la Feldkommandantur 723 de Caen à la suite du déraillement d’un train de permissionnaires allemands à Moult-Argence (Airan) [1].

Le 3 mai, remis aux autorités d’occupation, ils sont conduits au “petit lycée” où sont rassemblés les otages du Calvados. Le 4 mai au soir, ils font partie du groupe de détenus conduits à la gare de marchandise de Caen pour être transféré au camp allemand de Royallieu à Compiègne (Oise), administré et gardé par la Wehrmacht (Frontstalag 122 – Polizeihaftlager). Ils y arrivent le lendemain, 5 mai.

Entre fin avril et fin juin 1942, Chaïm Levinski est sélectionné avec son fils René parmi plus d’un millier d’otages désignés comme communistes et une cinquantaine d’otages désignés comme juifs dont la déportation a été décidée en représailles des actions armées de la résistance communiste contre l’armée allemande (en application d’un ordre de Hitler).

Le 6 juillet 1942 à l’aube, les détenus sont conduits à pied sous escorte allemande à la gare de Compiègne, sur la commune de Margny, et entassés dans des wagons de marchandises. Le train part une fois les portes verrouillées, à 9 h 30.

Le voyage dure deux jours et demi. N’étant pas [...]

Robert LEVILION – 46294

Robert Adrien Gérard naît le 10 mai 1906 à la maternité de l’hôpital Cochin, 123, boulevard de Port-Royal à Paris 14e, fils de Marie-Josèphe Gérard, vingt-cinq ans, vendeuse en modes, domiciliée au 29, rue de Turin (Paris 8e), et de père non dénommé.

Le 28 octobre suivant, à la mairie du 17e arrondissement, l’enfant est reconnu par Marcel Lévilion, 34 ans, employé ; le 25 juin 1892, Baruch Marcel Salomon Cahen, fils d’un négociant parisien, avait été autorisé, ainsi que son père, à substituer « Lévilion » à son nom patronymique par décret du président de la République. Le 3 mai 1917, les parents de Robert, qui vivent ensemble au 5, rue Armand-Gauthier, se marient à la mairie du 18e arrondissement.

Sa mère étant chrétienne, Robert Lévilion est élevé dans la religion catholique qu’il pratique régulièrement.

Il poursuit des études de Lettres. Ses parents habitent alors au 12, rue Erlanger, à Paris 16e.

De la classe 1926, le conseil de révision de la Seine lui accorde un sursis d’un an pour « astigmie myopique oblique ». Ce sursis est ensuite renouvelé régulièrement plusieurs années de suite.

Agrégé de philosophie, Robert Lévilion semble débuter comme professeur de lycée à Charleville-Mézières (Ardennes – 08) ; en octobre 1932, il est domicilié au 29, quai du Moulinet (devenu quai Arthur-Rimbaud ?) dans cette ville.Le 15 octobre de cette année, il est appelé à l’activité militaire à la 23e section de COA, mais ne rejoint pas cette unité pour raison de santé. Dix jours plus tard, le 25 octobre, la commission de réforme de Sedan (08) le réforme définitivement n° 2 pour « atrophie musculaire gauche (membre inférieur) et surtout de la jambe avec parésie des membres antérieurs et postérieurs, boiterie à la marche, [...]

Lucien LEVAUFRE – 45792

Lucien, Jules, Auguste, Levaufre naît le 10 octobre 1910 à Octeville, agglomération de Cherbourg (Manche).
Au moment de son arrestation, il est domicilié place de la République à Octeville. Marié, il a deux enfants, dont une fille, Janine, née le 25 décembre 1930.
Métallurgiste, il est chaudronnier à l’Arsenal de Cherbourg, comme Pierre Picquenot et Lucien Siouville.

Militant communiste, Lucien Levaufre est révoqué quand le Parti communiste est interdit après la signature du pacte germano-soviétique ; comme René Fouquet et Charles Mauger.
Le 22 octobre 1941, Lucien Levaufre est arrêté à Octeville – comme Pierre Picquenot, et Pierre Cadiou, à Equeurdreville – détenu à la prison maritime de Cherbourg, puis transféré au camp allemand de Royallieu à Compiègne (Oise), administré et gardé par la Wehrmacht (Frontstalag 122 – Polizeihaftlager).

Entre fin avril et fin juin 1942, Lucien Levaufre est sélectionné avec plus d’un millier d’otages désignés comme communistes et une cinquantaine d’otages désignés comme juifs dont la déportation a été décidée en représailles des actions armées de la résistance communiste contre l’armée allemande (en application d’un ordre de Hitler).
Le 6 juillet 1942 à l’aube, les détenus sont conduits à pied sous escorte allemande à la gare de Compiègne, sur la commune de Margny, et entassés dans des wagons de marchandises. Le train part une fois les portes verrouillées, à 9 h 30.

Le voyage dure deux jours et demi. N’étant pas ravitaillés en eau, les déportés souffrent principalement de la soif.
Le 8 juillet 1942, Lucien Levaufre est enregistré à Auschwitz sous le numéro 45792 (sa photo d’immatriculation n’a pas été retrouvée).
Après les premières procédures (tonte, désinfection, attribution d’un uniforme rayé et photographie anthropométrique), les 1170 arrivants sont entassés pour la plupart dans deux pièces nues du Block 13 où ils passent la [...]

Robert LEVASSEUR – (45793 ?)

Robert, Fernand, Levasseur naît le 4 juillet 1919 au Havre (Seine-Inférieure / Seine-Maritime [1] – 76).

Au moment de son arrestation, il est domicilié au 5 rue Lenner, au Havre. Il est célibataire.

Selon les sources, Robert Levasseur est docker ou peintre.

Communiste depuis 1936, il est syndiqué à la CGT.

Le 24 février 1942, il est pris comme otage à la suite de l’attentat de la place de l’Arsenal [2]. En représailles, il y aura de nombreuses arrestations d’otages et vingt seront fusillés le 31 mars suivant [3].

Il est successivement détenu au Havre, à Rouen, puis transféré au camp allemand de Royallieu à Compiègne [4] (Oise), administré et gardé par la Wehrmacht (Frontstalag 122 – Polizeihaftlager).

Entre fin avril et fin juin 1942, il est sélectionné avec plus d’un millier d’otages désignés comme communistes et une cinquantaine d’otages désignés comme juifs dont la déportation a été décidée en représailles des actions armées de la résistance communiste contre l’armée allemande, en application d’un ordre de Hitler.

Le 6 juillet 1942 à l’aube, les détenus sont conduits à pied sous escorte allemande à la gare de Compiègne, sur la commune de Margny, et entassés dans des wagons de marchandises. Le train part une fois les portes verrouillées, à 9 h 30.

Le voyage dure deux jours et demi. N’étant pas ravitaillés en eau, les déportés souffrent principalement de la soif.

Le 8 juillet 1942, Robert Levasseur est enregistré au camp souche d’Auschwitz (Auschwitz-I) ; peut-être sous le numéro 45793, selon les listes reconstituées. La photo du détenu portant ce matricule n’a pas été retrouvée.

Après les premières procédures (tonte, désinfection, attribution d’un uniforme rayé et photographie anthropométrique), les 1170 arrivants sont entassés pour la plupart dans deux pièces nues du Block 13 où ils passent la nuit.

Le lendemain, vers 7 heures, tous sont [...]

Roger LEVACHÉ – 45791

Roger, Arnoult, Levaché naît le 5 août 1908 à Marcoussis [1] (Seine-et-Oise / Essonne) dans une famille de cultivateurs qui produisent des légumes de plein champ : choux, poireaux, tomates, salades, fraises… À force de labeur, ils sont parvenus à acheter une fermette sans animaux – excepté un cheval pour le travail de la terre (d’où, également, des parcelles consacrées au blé, à l’avoine et à la luzerne) – au 12, rue Émile-Zola.

Mobilisé au cours de la Première Guerre mondiale, le père de Roger Levaché (Alfred ?) meurt dans la nuit du 12 au 13 décembre 1917 à Saint-Michel-de-Maurienne lors du déraillement d’un train qui fait plusieurs centaines de victimes parmi des soldats revenants du front italien [2]. Sa mère continue de faire vivre l’exploitation, en employant des ouvriers agricoles. Elle peut l’étendre en achetant des terrains.

Devenu cultivateur à son tour, Roger Levaché épouse Hélène Petit, née le 19 mars 1908, cultivatrice, le 20 décembre 1930. Ils ont deux enfants : Jean, né le 3 novembre 1934, et (Guy dit) Jim, né le 31 décembre 1938. Par sa famille, Hélène héritera de terres portant la surface de l’exploitation à environ 7 hectares.

Militant dans les organisations agricoles et au Parti communiste, Roger Levaché exerce des responsabilités locales, participant à (ou organisant) des réunions dans les villages des environs (à La-Ville-du-Bois…). Selon un document d’archives daté de 1937, le maire de Marcoussis adresse à la préfecture de Versailles un rapport défavorable le concernant. Sa mère finit par partager ses convictions et adhère également au Parti communiste. Comme elle s’est forgé un bon niveau de connaissances, elle corrige les articles que son fils rédige pour la presse militante.

Ayant réussit a faire l’acquisition d’un tracteur – instrument rare avant la guerre -, Roger Levaché répond avec une ironie provocatrice [...]

Gaston LETONDU – (45790 ?)

Droits réservés.Gaston, André, Roger, Letondu naît le 3 février 1898 à Orléans (Loiret – 45) chez ses parents, Pierre Letondu, 33 ans, cheminot, surveillant de travaux à la Compagnie du chemin de fer de Paris à Orléans (P.O.) – compagnie qui fusionnera au sein de la SNCF début 1938 [1] -, et Philippine Mauperlier, son épouse, 29 ans, domiciliés au 27, rue de la Bourie-Rouge. Il a – au moins – deux sœurs, nées à Orléans : Gabrielle, née le 4 octobre 1894, et Ernestine, née le 18 août 1896.

Avant 1917 (?), Gaston Letondu, alors domicilié au 89, rue de la Bourie-Rouge, travaille comme chaudronnier pour la P.O.

Le 18 avril 1917, il est mobilisé au 5e régiment du Génie et part « aux armées » (sur le front) le 4 avril 1918. Le 10 mars 1919, son unité est embarquée à Bordeaux et arrive cinq jour plus tard à Casablanca, au Maroc. Il est au Maroc occidental à partir du 24 octobre. Le 4 novembre, Gaston Letondu est nommé maître-ouvrier. Le 9 février 1920, il rentre en France. Le 20 mai suivant, il est renvoyé dans ses foyers.

Dès le lendemain, 21 mai 1920, il réintègre la P.O.

Le 21 décembre suivant, à Saint-Pryvé-Saint-Mesmin (45), il se marie avec Raymonde Marc. Ils auront un enfant.

En octobre 1921, il demeure au 5, rue des Sept-Dormants, à Orléans. Un an plus tard, il habite au 4, rue de l’Écu-d’Or, dans cette ville. En février 1925, il est domicilié au 12, rue de la Joie (rue de Joie ?), à Fleury-les-Aubrais. Le 16 janvier 1930, il est peut-être en mission à Kouba, en Algérie (chez Monsieur Consola, villa Sabine). Quatorze mois plus tard, on le retrouve à l’adresse de Fleury-les-Aubrais. Le 13 octobre 1931, il [...]

Robert LETELLIER – 45789

Collection Bey Nadji. Droits réservés.Robert, Victor, Letellier, naît le 23 mai 1902 à Caen (Calvados – 14), fils naturel de Marie-Louise Letellier, 44 ans, veuve de Charles Letellier, débitant, décédé en 1898.

Robert Letellier acquiert une formation de couvreur. Cependant, en 1924, il est tourneur sur métaux. Il habite alors au 23 bis, rue Frédéric-Sauton, à Paris 5e.

Le 11 octobre de cette année 1924, à la mairie de son arrondissement, il se marie avec Armandine Frilley, née le 13 juin 1903 à Caen, « fille de salle ». Ils auront trois enfants : Odette, née le 12 septembre 1926 à Paris 11e, puis Georges, né le 21 février 1928, et Gisèle, née le 30 juin 1931, tous les deux à Mondeville (14). Mais le couple se séparera, avant de divorcer.

C’est un militant communiste très actif : en 1930, il est secrétaire régional du Parti Communiste ; en 1932, secrétaire de la cellule dans l’usine SMN (Société métallurgique de Normandie) de Mondeville.Mondeville. Hauts fourneaux et station centrale
de la Société Métallurgique de Normandie.
Carte postale sans date. Collection Mémoire Vive.Dans le bulletin L’Exploité de la S.M.N., il écrit : « Les étrangers de sont pas responsables de la crise ». Son activité militante lui vaut de subir des brimades dans la cadre de son travail : ouvrier qualifié, il est d’abord changé de poste à l’intérieur de la SMN pour se retrouver simple manœuvre, avant d’être purement et simplement congédié au début de l’année 1934, avec la mention « à ne plus réembaucher » portée sur son dossier.

Pendant un temps, il habite la cité des Roches, à Mondeville, et, à une autre période, au 22, rue Haute, à Caen.

En février 1934, Robert Letellier est arrêté lors d’une manifestation antifasciste, mais relâché presque immédiatement. Pendant deux ans, il multiplie [...]

Marcel LESTURGIE – (45773 ?)

Marcel, Charles, Lesturgie naît le 24 novembre 1906 à Lunéville (Meurthe-et-Moselle – 54), fils d’Henri Lesturgie et de Marie Rose Antoine.

En 1924, Marcel Lesturgie habite à Limoges (Haute-Vienne). C’est là qu’il est recensé pour le recrutement militaire (Limoges-Nord, classe 1926, matricule 2943).

Le 24 septembre 1925 à Paris 14e, son frère Henri Marie, 23 ans, domicilié au 5 rue Blottière, épouse Adrienne Gallotti, 32 ans, brodeuse (Marcel n’est pas témoin au mariage).

Le 23 décembre 1930, Marcel Lesturgie est embauché par une compagnie de chemin de fer qui fusionnera avec d’autres au sein de la SNCF début 1938 [1].

Le 17 septembre 1932, à Paris 15e, âgé de 25 ans, il se marie avec Joséphine Gallotti, 30 ans, née le 15 décembre 1901 à Paris 14e, biscuitière ; son frère Henri, employé de la Ville de Paris, est témoin à leur mariage. Marcel et Joséphine n’ont pas d’enfant.

En 1936 et jusqu’au moment de son arrestation, Marcel Lesturgie est domicilié au 39, rue de Gergovie à Paris 14e ; une sorte de cour intérieure, en retrait de la rue.

 Il est alors cantonnier à la SNCF, affecté au secteur de la gare de marchandises de la Glacière-Gentilly sur la ligne du chemin de fer de petite ceinture, près de la place de Rungis (Paris 13e).

Marcel Lesturgie adhère au parti communiste en 1936, militant à la cellule 1460 de Paris 14e, dont il est pendant un temps trésorier et responsable de la « littérature ».

Pendant la drôle de guerre et la campagne de France, il est mobilisé comme “affecté spécial” au titre de la SNCF.

Le 23 novembre 1940, le préfet de police de Paris signe un arrêté d’internement administratif le concernant, en application du décret du 18-11-1939. Échappe-t-il à l’arrestation, ou est-il libéré après [...]