Michel GENDRON – (45585 ?)

IDENTIFICATION INCERTAINE…Auschwitz-I, le 8 juillet 1942.
Musée d’État d’Auschwitz-Birkenau,
Oświęcim, Pologne.
Coll. Mémoire Vive. Droits réservés.Michel, Pierre, Marie, Gendron naît le 18 juin 1890 à Fay-de-Bretagne (Loire-Inférieure / Loire-Atlantique [1] – 44), fils de Pierre Gendron, 27 ans, « garde », et de Jeanne Malpot, son épouse, 27 ans, domiciliés à La Hioclain (?). Michel ayant quatre frères, Jean, né en 1882, Pierre, né en 1884, Henri, né en 1886, Rogation (?), né en 1895, et deux sœurs, Jeanne, née en 1888, et Jacqueline, née en 1892.

Pendant un temps, il habite à Tours (Indre-et-Loire) et travaille comme couvreur (?), puis comme maître d’hôtel (?).

De la classe 1911, Michel Gendron est incorporé le 1er octobre comme soldat de 2e classe au 77e régiment d’infanterie afin d’accomplir son service militaire. En janvier 1914, il est condamné à quatre mois de prison militaire pour « abandon de poste étant de garde » (peine ultérieurement amnistiée). Il est renvoyé dans ses foyers le 6 mai 1914 !

Le 3 août suivant, Michel Gendron est rappelé à l’activité militaire par le décret de mobilisation générale. Le 16 juin 1915, au Bois de la Folie, entre Neuville-Saint-Vaast et Mont-Saint-Éloi, au nord-ouest d’Arras, il est blessé par un éclat d’obus à la main gauche et évacué. Le 21 août suivant, il passe au 4e régiment de marche de zouaves.

Le 19 juillet 1917 à Paris 16e, Michel Gendron se marie avec Rose Jeanne ANNE, née le 9 mai 1898 à Longues-sur-Mer (Calvados), cuisinière, alors domiciliée au 11 rue de Siam dans cet arrondissement.

Le 28 février 1918, il passe au 3e bis [sic] régiment de zouaves. Il est agent de liaison de son unité, « d’un courage et d’un sang-froid remarquable ». Le 31 mai 1918, il aide « en plein jour à ravitailler sa compagnie [...]

Pierre GAZELOT – 45584

Coll. Christiane Lesage.
D.R.Pierre Gazelot naît le 30 août 1913 à Bar-le-Duc (Meuse – 55), fils de Jules Gazelot et de Maria Hélène Fridrich, son épouse, dans une famille de six enfants dont il est le cadet. Parmi ses frères, Marc, Charles, né le 16 avril 1911 à Foug (Meurthe-et-Moselle).

Après ses études primaires, Pierre Gazelot suit une formation d’infirmier.

Au cours de son service militaire, vers 1923.
Collection Christiane Lesage. D.R.Le 9 décembre 1939 à Saint-Dizier (Haute-Marne – 52), âgé de 26 ans, il se marie avec Andrée, Yvonne, Renard, née à Saint-Dizier le 25 juillet 1907. Ils ont une fille, Christiane, née le 30 septembre 1940, neuf mois avant l’arrestation de son père.

Au moment de l’arrestation du chef de famille, celle-ci est domiciliée au 26, petite route de Marnaval à Saint-Dizier.

À partir du 5 avril 1939, Pierre Gazelot est employé comme infirmier à l’hôpital psychiatrique de la ville :« la maison de santé ».

Saint-Dizier, la Maison de santé après-guerre.
Carte Postale. Collection Mémoire Vive.Il est adhérent du Parti communiste, militant avec Georges Fontaine, Henri Queruel, Louis Petit et Yves Thomas ; leurs épouses se rencontrent et les enfants jouent ensemble.

Mobilisé après la déclaration de guerre de septembre 1939, Pierre Gazelot rentre à Saint-Dizier une fois démobilisé (août 1940 ?). Son frère Marc, mobilisé au 19e régiment d’artillerie divisionnaire, a été tué au combat le 14 mai 1940 à Soulme, province de Namur (Belgique), lors de l’offensive allemande ; “Mort pour la France [1]”.

Sous l’occupation, Pierre Gazelot est actif au sein du Parti communiste clandestin, participant à des distributions de tracts, au sabotage de câbles téléphoniques dans le bois des Trois-Fontaines et de rames de matériel roulant SNCF. Un membre de son groupe est en contact avec Marcel Mugnier, responsable départemental du Front National.

Au cours de l’été 1941, la police allemande (Feldgendarmerie ?) se rend à son domicile pour l’appréhender, mais [...]

Joseph ou Josef GAWRON ou GAVRON – 46276

Josef  Gawron naît le 3 mars 1924 à Bruxelles (Belgique), fils de Szmul Gawron et de Perla Nasielska.
À des dates, pour un motif et dans des circonstances restant à préciser, il est arrêté puis finalement interné au camp allemand de Royallieu à Compiègne (Oise), administré et gardé par la Wehrmacht (Frontstalag 122 – Polizeihaftlager).
Entre fin avril et fin juin 1942, il est sélectionné avec plus d’un millier d’otages désignés comme communistes et une cinquantaine d’otages désignés comme juifs dont la déportation a été décidée en représailles des actions armées de la résistance communiste contre l’armée allemande (en application d’un ordre de Hitler). Selon les listes reconstituées du convoi, Joseph Gawron est déporté comme otage juif.

Le 6 juillet 1942 à l’aube, les détenus sont conduits à pied sous escorte allemande à la gare de Compiègne, sur la commune de Margny, et entassés dans des wagons de marchandises. Le train part une fois les portes verrouillées, à 9 h 30.

Le voyage dure deux jours et demi. N’étant pas ravitaillés en eau, les déportés souffrent principalement de la soif.

Le 8 juillet 1942, Joseph Gawron est enregistré au camp souche d’Auschwitz (Auschwitz-I) sous le numéro 46276, selon les listes reconstituées (aucune photo de détenu de ce convoi n’a été retrouvée après le matricule 46172).

Après les premières procédures (tonte, désinfection, attribution d’un uniforme rayé et photographie anthropométrique), les 1170 arrivants sont entassés pour la plupart dans deux pièces nues du Block 13 où ils passent la nuit.

Le lendemain, vers 7 heures, tous sont conduits à pied au camp annexe de Birkenau ; alors choisi pour mettre en œuvre la « solution finale » – le génocide des Juifs européens -, ce site en construction présente un contexte plus meurtrier pour [...]

Roger GAUTIER – 45583

Auschwitz-I, le 8 juillet 1942.
Musée d’État d’Auschwitz-Birkenau,
Oświęcim, Pologne.
Coll. Mémoire Vive. Droits réservés.Roger Gautier naît le 24 novembre 1908 à Vierzon-Forges (Cher – 18) [1], fils de Victor Alphonse Gautier, 32 ans, cultivateur, et de Marie Hubert, 24 ans, son épouse. Roger a une sœur, Marcelle Raymonde, née le 29 octobre 1906 à Vierzon-Villages, et un frère Paul, né en 1915 à Vierzon-Forges.

Leur père – qui a effectué son service militaire au tournant du siècle – est rappelé à l’activité militaire par le décret de mobilisation générale du 1er août 1914 et rejoint deux jours plus tard le 62e régiment territorial d’infanterie. Le 1er avril 1916, il passe au 48e R.T.I. Le 7 avril 1917, il est nommé soldat de 1re classe. En septembre 1917, il est sur la ligne de front dans le secteur du village de Bezange-la-Grande et du bois de Savegnière (Meurthe-et-Moselle), où s’échangent des tirs d’artillerie. Le 27 février 1918, le grand quartier général notifie un ordre portant sur la suppression des régiments territoriaux indépendants, dont le 48e R.T.I., et la transformation de celui-ci en bataillon de pionniers. Le 3 mars suivant, Victor Gautier est cité à l’ordre (n° 440) de son régiment : « Très bon soldat d’un dévouement absolu, agent de liaison sûr, actif et brave, a affirmé ses belle qualité d’endurance et d’énergie… » ; il reçoit la Croix de guerre avec étoile de Bronze. Le 7 janvier 1919, il est envoyé en congé illimité de démobilisation et se retire à Vierzon-Forges.

En avril 1921, la famille habite rue Étienne-Dolet (quai de l’Étang). Le père est employé à la Pointerie, usine voisine. En 1926, Roger y est ajusteur. En 1931, le père est devenu contremaître dans cette [...]

Marcel GAUTHIER – 45582

Coll. D. Grandjean-Gauthier.
Droits réservés.Marcel Gauthier naît le 4 novembre 1897 au Creusot (Saône-et-Loire – 71), fils de Charles Gauthier, 32 ans, manœuvre, et de Catherine, née Dechaume, 26 ans, son épouse, domiciliés « aux Carrières, maison Grenot ».

Pendant un temps, il travaille comme maçon.

Le 11 janvier 1916, il est mobilisé au 11e régiment du Génie. Il est « en campagne contre l’Allemagne » jusqu’au 4 août suivant, puis rejoint la zone des armées dans les unités non-combattantes. Le 13 septembre 1917, la commission de réforme de Pau le classe service auxiliaire « pour adénopathie cervicale bilatérale et insuffisance respiratoire du sommet gauche imputable au service ». Le 13 septembre, puis le 4 octobre suivant, la commission d’Épinal le déclare « apte aux armées ». Le 26 octobre, il passe à la 24e section d’infirmiers. Le 28 décembre 1917, il retourne au 11e régiment du Génie. Le 27 septembre 1918, la commission de Chalon-sur-Saône le propose pour la réforme temporaire n°1 pour les mêmes atteintes pulmonaires. Il se retire chez ses parents, alors domiciliés au 16, rue de Tunisie au Creusot. Au cours des années suivants, différentes commissions (Autun, Dijon) prolongeront sa réforme militaire. Enfin, le 8 septembre 1922, celle de Chalon-sur-Saône prononcera une réforme définitive avec pension à 20 % , précisant « pour adénopathie cervicale à gauche très volumineuse de nature bacillaire… » À une date à préciser, il sera admis à la clinique Lemaire, sise au 46, rue Pierre-Cornu à Berck (Pas-de-Calais).

Le 13 décembre 1919 au Creusot, Marcel Gauthier se marie avec Anna, Léontine, Rougeot, née le 1er août 1898 à Saint-Léger-sur-Dheune (71). Ils ont trois enfants, dont Henri, né le 31 mai 1921, et Roger, né le 10 avril 1925.

En juillet 1922, il [...]

Francis GAUTHIER – 45581

Musée de la Résistance de Blois. Cliché ARMREL.
Francis, René, Gauthier naît le 27 avril 1905 à Thenay, au bord de la Creuse, près de Pontlevoy (Loir-et-Cher – 41), fils d’Octave Gauthier [1], vigneron et tonnelier, militant socialiste, créateur de sociétés coopératives, puis adhérent du Parti communiste à la suite du congrès de Tours (1920).
Thenay, vue depuis Saint-Gaultier (sur l’autre rive de la Creuse). Carte postale sans date. Collection Mémoire Vive.
Au moment de son arrestation, Francis Gauthier est toujours domicilié à Thenay ; son adresse reste à préciser. Marié, il a un enfant.
Il est chauffeur de camion chez le marchand de vin Maxime Samson.
Il est considéré comme communiste.
Sous l’occupation, il participe à la diffusion de propagande clandestine aux côtés de son père. Parallèlement, il devient “passeur” sur la ligne de démarcation en utilisant son métier de transporteur. Selon un témoignage, il protège des Juifs en les cachant dans une citerne (celle de son camion ?).
Le 22 juin 1941, Francis et Octave Gauthier sont arrêtés dans le cadre de l’Aktion Theoderich [2]. Francis est libéré le 28 mars 1942 (suite à une condamnation de justice, il aurait accompli sa peine ?).
Le 30 avril 1942, à Romorantin, cinq résistants communistes sont découverts par des soldats allemandsalors qu’ils distribuent des tracts. Armés, ils ne se laissent pas arrêter et blessent les soldats dont un sous-officier qui succombe à ses blessures. Les mesures de représailles prévoient l’exécution immédiate de dix communistes, Juifs et de proches des auteurs présumés. Vingt autres personnes doivent être exécutées si au bout de huit jours les « malfaiteurs » ne sont pas arrêtés. Des rafles ont lieu afin de pouvoir « transférer d’autres personnes vers l’Est, dans les camps de travaux forcés. » Un barrage est érigé autour de la ville.
Le père de Francis, Octave Gauthier, [...]

Gaston GAUDY – 45579

En 1933.
© RATP/Archives définitives.Gaston, Étienne, Baptiste, Gaudy naît le 15 août 1897 au 24, rue Chaligny (pourquoi là ?), à Paris 12e, fils d’Antoine Gaudy, 37 ans, « employé du chemin de fer » à la Compagnie du Nord, et d’Élisabeth Thivel, son épouse, 34 ans, cuisinière, domiciliés au 11, rue de Polonceau, à Paris 18e. Gaston a – au moins – une sœur aînée, Blanche Jeanne Gaudy, née le 22 octobre 1893, et une sœur cadette, Valentine Germaine Annette, née le 23 mai 1900 (épouse Niedermermayer en 1926, puis épouse Dandeloty en 1941, décédée le 6 juillet 1962 à Saint-Ouen).

Gaston Gaudy obtient son Certificat d’études primaires.

Entre 16 et 18 ans, il travaille comme garçon de magasin avec sa mère dans un commerce du passage Doudeauville, à Paris 18e.

Le 13 décembre 1916, il est mobilisé comme soldat de 2e classe au 86e régiment d’infanterie. Titulaire de la Croix de guerre, il est renvoyé “dans ses foyers” le 21 avril 1920.

Au retour et jusqu’en janvier 1921, il retrouve un emploi de garçon de magasin, puis, pendant deux ans, de manutentionnaire. Il habite alors successivement au 272 rue du Faubourg-Saint-Martin,  puis au 45 rue des Petites-Écuries à Paris 10e, enfin au 49, rue Arago, à Saint-Ouen [1] (Seine / Seine-Saint-Denis). En dernier lieu, il travaille comme camionneur.

Le 11 juin 1921 à Saint-Ouen, il épouse Marie Jeanne Mailliet, née le 3 juillet 1902 dans cette commune, habitant alors à la même adresse. Ils auront deux fils : Roger, né le 30 mars 1923, et Robert, né le 18 février 1924, mais celui-ci décède le 9 juin suivant. Dans cette période, la famille est domiciliée au 47, rue Lieutades, à Saint-Ouen.

Le 22 janvier 1923, Gaston Gaudy entre à la STCRP (Société des transports en commun [...]

Raymond GAUDRY – 45578

Auschwitz-I, le 8 juillet 1942.
Raymond Gaudry
semble avoir le nez tuméfié…
Musée d’État d’Auschwitz-Birkenau,
Oświęcim, Pologne.
Collection Mémoire Vive. Droits réservés.Raymond, François, Charles, Gaudry naît le 4 mai 1897 à Sennely (Loiret – 45), au domicile de ses parents, Jules Gaudry, 29 ans, jardinier, et Philomène, Félicité, Chausseron, 21 ans, son épouse.

Pendant un temps, Raymond Gaudry est domicilié à Vannes-sur-Cosson (45) et travaille comme « domestique agricole ».

Le 22 mars 1915, bien qu’étant de la classe 1917 et n’ayant pas 18 ans, il va à la mairie d’Orléans se porter volontaire pour la durée de la guerre. Dès le lendemain, il rejoint le 143e régiment d’infanterie. Le 14 mai, il passe au 176e R.I. Six jours plus tard, son unité embarque pour rejoindre l’Armée d’Orient dans le secteur de Salonique et du détroit des Dardanelles. Le 6 juillet suivant, malade, il est évacué sur l’hôpital n° 2 de Mondou (?) où il est soigné pendant trois semaines. Le 24 octobre suivant, au nord de Salonique, aux environs du petit village de Rabrovo (alors en Serbie, aujourd’hui en République de Macédoine et proche de la frontière grecque) au cours des combats contre l’armée bulgare, une balle lui fracture le fémur droit. Il est évacué sur l’ambulance n° 4 de Stroumitza (?). Le 9 novembre, il est opéré à l’hôpital chirurgical flottant du corps expéditionnaire français aménagé sur le Charles Roux, paquebot ancré dans le port de Moudros, île de Lemnos en Mer Égée. Trois plus plus tard, il est admis à l’ambulance n° 2 de Gurgueli (?). Le 21 janvier 1916, il embarque sur le Sphinx pour son rapatriement en France. Débarqué à Nice (Alpes-Maritimes) quatre jours après, il est admis à l’hôpital temporaire n° [...]

Georges GAUDRAY – 45577

Auschwitz-I, le 8 juillet 1942.
La photographie est floue par “bougé”.
Musée d’État d’Auschwitz-Birkenau,
Oświęcim, Pologne.
Coll. Mémoire Vive. Droits réservés.Georges Paul Gaudray naît le 22 juillet 1921 à Paris 10e, à la maternité de l’hôpital Saint-Louis, 40 rue Bichat, fils de Paul, Henri, Gaudray, 19 ans, journalier (affuteur), et de Raymonde Richard, 16 ans, fraiseuse, son épouse, alors domiciliés dans la famille de celle-ci, chemin de Drancy à La Courneuve [1] (Seine / Seine-Saint-Denis). Le père de Raymonde est charpentier et a quatre autres enfants.

En 1924, les deux familles sont installée au 2 avenue Jean-Jaurès à La Courneuve. En 1926, Paul Gaudray est téléphoniste pour la Compagnie Parisienne. En 1927, il a quitté le domicile de son beau-père avec son épouse et son fils pour habiter au 26 rue Pantin, à La Courneuve. Il est devenu boulanger. En 1932, ils sont domicilié au 18 rue de la Mutualité à La Courneuve.

Georges a trois sœurs plus jeunes que lui, dont Janine, née en 1930, et Ginette, née en 1933.

En 1935, et jusqu’au moment de son arrestation, Georges Gaudray est domicilié chez ses parents au 16, rue Edmond-Rostand à La Courneuve. En 1936, il travaille comme électricien chez Saunier à Paris 11e ; son père étant alors employé de la CDPE à Paris 8e.

Sous l’occupation, Georges Gaudray milite au sein d’un groupe clandestin avec Maurice Courteaux, Jeanne et Pierre Royer, Louis Vadez, Le Calvez, etc. : impression de tracts, diffusion de journaux, inscriptions sur les murs, « sabotages dans la gare de Dugny-Stains-La Courneuve ».

En septembre 1940, Georges Gaudray est arrêté par des agents du commissariat de police de la circonscription d’Aubervilliers pour « distribution de tracts communistes », parmi une douzaine de militant·e·s d’abord dirigé·e·s sur le dépôt de [...]

Marcel GAUDIN – (45576 ?)

IDENTIFICATION INCERTAINE…Auschwitz-I, le 8 juillet 1942.
Musée d’État d’Auschwitz-Birkenau,
Oświęcim, Pologne.
Coll. Mémoire Vive. Droits réservés.Marcel Gaudin naît le 17 janvier 1899 à Paris 11e, chez ses parents, Édouard Gaudin, 34 ans, fabriquant de cadres, et Victorine Deléaval, son épouse, 32 ans, cuisinière, domiciliés au 132, rue Saint-Maur.

Puis la famille emménage au 212 de la rue Saint-Maur (Paris 10e), près de la rue Saint-Marthe. Habitant encore chez ses parents, Marcel Gaudin devient menuisier, comme son père.

Le 19 avril 1918, il est incorporé comme canonnier de 2e classe au 105e régiment d’artillerie lourde. Le 21 juillet suivant, il passe au 107e RAL. Le 4 février 1919, il passe au 2e groupe d’artillerie d’Afrique. Il est en campagne dans l’Armée d’Orient du 4 février au 23 octobre 1919. Le 16 décembre, il passe au 1er G.A.A. Le 21 février 1920, il est considéré comme déserteur. Le 21 juin, il est arrêté et écroué à la prison militaire de Marseille. Le 4 août, le Conseil de guerre de la 15e région le condamne à trois mois de prison. Le 14 septembre 1920, il rejoint le 1er groupe d’artillerie de campagne d’Afrique (GACA) : il est en campagne en Algérie du 16 septembre 1920 au 7 août 1921. Le lendemain, 8 août, il est libéré du service actif, sa condamnation ayant été amnistiée le 27 juillet.

Marcel Gaudin se spécialise comme menuisier en cadres. Pendant un temps, il habite au 78, rue de la Roquette (Paris 11e).

Le 28 février 1928 à la mairie du 11e arrondissement, il se marie avec Yvonne Cosson, née le 8 octobre 1906 à Paris 11e, papetière. Ils vivent déjà à la même adresse.

Au moment de son arrestation, Marcel Gaudin est toujours domicilié au 212, rue [...]