Paulin COUTELAS – 45408

Paulin, Louis, Coutelas naît le 1er novembre 1908 à Reuil (Marne), fils de Paulin Augustin Coutelas, 44 ans, couvreur en bâtiment (et fils de couvreur), et d’Aline Thibaut, 35 ans, son épouse. Paulin est le benjamin d’une famille de six enfants, tous nés à Reuil. D’un premier mariage, son père a eu Adolphe, né le 26 mai 1891, et Laure, née le 23 août 1893. Mais sa première épouse, Mélanie Martin, est décédée prématurément le 11 juillet 1899, âgée de 34 ans. Il s’est remarié à Mareuil-le-Port le 30 décembre 1899 et a eu quatre autres enfants : Mélanie, né le 11 décembre 1900, Gustave, né en 1903, Isidore, né en 1906, et Paulin. En 1911, la famille habite dans la Grande Rue de Reuil, et le père de famille est établi comme artisan couvreur-zingueur ; son fils Adolphe travaille lui aussi comme couvreur. En 1921, le père de famille emploie ses fils Gustave et Isidore comme ouvriers ; sa fille Mélanie étant employée de bureau à la Compagnie des Chemins de fer de l’Est.

En octobre 1925, Paulin Coutelas entre comme apprenti-menuisier à la Compagnie des Chemins de fer de l’Est.

Le 17 novembre 1930, après son service militaire, il est embauché définitivement à la Compagnie de l’Est.

Fin 1934, il vit avec son frère Isidore au 4, rue des Arquebusiers, à Paris 3e.

Le 16 décembre 1934, à 11h 15, à la mairie du 3e arrondissement, Paulin Coutelas se marie avec Hélène Henriette Marseille, née le 24 août 1914 à Rueil, fille de vignerons, travaillant comme “bonne”, domiciliée au 45, rue de Boulainvilliers (Paris 16e). Les témoins sont deux frères de Paulin : Gustave, plombier couvreur domicilié à Levallois-Perret, et Isidore. Cinq minutes plus tard, Paulin est à son [...]

Maurice COURTEAUX – 45407

Maurice Courteaux naît le 16 février 1922 à Aubervilliers [1] (Seine / Seine-Saint-Denis – 93), fils d’Albert Courteaux, 32 ans, fondeur, et de Marie-Louise Marès, son épouse, 31 ans, domiciliés au 45, rue des Écoles.  Il a quatre sœurs : Raymonde, née en 1920, Odette, née en 1926, Gilberte, née en 1929, Denise, née en 1934 ; et un frère, Marcel, né en 1931.

Au moment de son arrestation, il est domicilié chez ses parents au 31, avenue Jean-Jaurès à La Courneuve [1] (93).

Il est célibataire (il a 20 ans).

Il est tourneur.

Le 16 septembre 1940, Maurice Courteaux est arrêté par les services du commissariat de police de la circonscription d’Aubervilliers dans le cadre d’une affaire de diffusion de tracts communistes impliquant douze personnes dont neuf jeunes gens, hommes et femmes.

Tous (?) sont conduits au dépôt, puis écroués à la Maison d’arrêt de la Santé (Paris 14e), comme l’indiquera un document ultérieur : « incarcéré à la prison de la Santé pour propagande communiste clandestine ». Le 10 octobre, ils sont remis aux autorités d’occupation, les hommes étant transférés à la prison militaire du Cherche-Midi (Paris 15e), qui dispose d’un tribunal.

Le 31 octobre, une cour militaire allemande de Paris condamne Maurice Courteau à trois mois de prison, comme plusieurs de ses camarades : Boschetto, Gaudray, Royer, Sarrechia… Sa peine est confirmée le 29 novembre suivant. Le 5 décembre, il est transféré à l’établissement pénitentiaire de Fresnes (Seine / Val-de-Marne).

Le 21 février 1941, Maurice Courteau est relaxé.

Le 28 avril 1942, il est arrêté à son domicile par des policiers français et des Feldgendarmes, comme otage, lors d’une grande vague d’arrestations (397 personnes) organisée dans le département de la Seine par les « autorités d’occupation », avec le concours de la police française et [...]

Robert COURTAS – 45406

Auschwitz, le 8 juillet 1942.
Musée d’État d’Auschwitz-Birkenau,
Oswiecim, Pologne.
Collection Mémoire Vive. Droits réservés.Robert, Alain, Lucien, Courtas naît le 7 juillet 1923 à Persan [1] (Seine-et-Oise / Val-d’Oise), fils d’Édouard Marius Courtas, 36 ans, ajusteur, et de Marguerite Yvonne Natalias, 36 ans, son épouse, tous deux natifs de Blois (Loir-et-Cher) et alors domiciliés rue de Pontoise.

Fin 1910, son père était venu s’installer en banlieue parisienne – d’abord à La Plaine-Saint-Denis (Seine / Seine-Saint-Denis – 92) – avant même son mariage, célébré à Blois le 27 avril 1912. Rappelé à l’activité militaire par le décret de mobilisation générale pour rejoindre le 1er régiment du Génie, il a été blessé au bras et à la hanche gauche par un éclat d’obus fin septembre 1915, mais n’a été démobilisé par le 19e régiment du “train auto” que le 21 mars 1919, se retirant au 5, rue de la Lingerie à Paris 1er, près des Halles.

Leur premier enfant, Édouard, Paul, Georges, est né le 9 octobre 1918 à l’hôpital Beaujon (Paris 8e) alors qu’ils sont domiciliés à Puteaux (92) depuis juillet 1912.

Installée à Persan en mars 1921, la famille Courtas n’y reste pas longtemps, habitant à Aulnay-sous-Bois (92) en août 1924. Elle compte bientôt quatre enfants, dont  Paulette Yvonne, née le 6 juin 1921 à Persan, et Marcel, né en 1925 à Aulnay.

En juillet 1926, ils emménagent dans un immeuble HBM récemment construit sur les anciennes fortifications au 2, rue Frédéric-Schneider à Paris 18e.

Au recensement de 1936, la famille s’est agrandie avec les naissances de Roger Fernand, né le 28 décembre 1926, mais décédé le 24 décembre 1927, âgé d’à peine un an, et d’Yvonne Fernande, née le 12 février 1931 à Paris 18e.

En 1936, les deux [...]

Marcel COURIOL – (45405 ?)

Marcel, Marius, Couriol naît le 18 octobre 1921 à Sainte-Christine (Puy-de-Dôme – 63)au lieu-dit Montaligère à Sainte-Christine (Puy-de-Dôme – 63), chez ses parents, Pierre Jean-Marie Couriol, 30 ans, agriculteur, et Marie-Louise Chomard, 30 ans, son épouse. Marcel a deux sœurs aînées : Marie Odette, née en 1916, et Lucienne, née en 1918.

Soldat de 2e classe au 139e régiment d’infanterie, leur père a été blessé par obus dès le 26 août 1914 au combat de Doncières, subissant une commotion du labyrinthe (cavités sinueuses de l’oreille interne), occasionnant une « audition presque nulle, surtout à gauche et diminuée à droite ». Plus tard, la commission spéciale de réforme lui attribuera une pension d’invalidité de 50 % pour surdité complète de l’oreille gauche et hyperacousie de l’oreille droite.

Au printemps 1926, la famille est installée au 40, rue de Joinville à Paris 19e, à l’angle de l’avenue de Flandre et près de la station de métro Crimée. Le père est employé à la préfecture de la Seine et/ou agent des perceptions municipales.

À partir de 1935, Marcel Couriol est étudiant au lycée Voltaire.

Au moment de son arrestation, il habite toujours chez ses parents. Il est célibataire (il a 19 ans).

Avant-guerre, s’il est « sympathisant de la philosophie communiste », il n’est pas membre des Jeunesses communistes.

En mars 1940, durant la “drôle de guerre”, il adhère au Centre laïque des Auberges de la Jeunesse.

En septembre suivant, sous l’Occupation, « Fernand », un étudiant peut-être entrevu au lycée Voltaire mais surtout connu comme “ajiste”, vient le voir chez lui pour lui demander s’il s’intéresse toujours aux questions politiques. Sur sa réponse positive, celui-ci lui donne rendez-vous quelques jours plus tard au métro Goncourt, où il lui remet un paquet contenant une dizaine [...]

Marcel COUILLON – (45381 ?)

IDENTIFICATION INCERTAINE…Auschwitz-I, le 8 juillet 1942.
Musée d’État d’Auschwitz-Birkenau,
Oświęcim, Pologne.
Coll. Mémoire Vive. Droits réservés.Marcel, Eugène, Pierre, Marie, Couillon naît le 14 mai 1905 à Orléans (Loiret), fils d’Albert Couillon, 32 ans typographe, et de Jeanne Magloire, son épouse, 28 ans, domiciliés au 86, rue de la Charpenterie. Marcel a deux frères plus âgés : Maurice, né en 1898, et André, né en 1902.

En juillet 1907, la famille est installée au 25, rue de l’Empereur, à Orléans.

Rappelé à l’activité militaire par le décret de mobilisation général du 2 août 1914, le père de famille rejoint le 40e régiment d’infanterie territoriale le 14 août. Le 23 juillet 1915, la commission spéciale de réforme d’Orléans le réforme n° 2 pour « bronchite spécifique ». Le 5 décembre 1917, il meurt en son domicile d’une tuberculose pulmonaire aggravée en service, âgé de 44 ans (il sera déclaré “Mort pour la France” en 1951). Jeanne Couillon, sa veuve, est alors lingère.

Le 24 septembre 1920, Marcel Couillon, 15 ans, est adopté par la Nation en vertu d’un jugement rendu par le tribunal civil d’Orléans.

Il obtient le certificat d’aptitude professionnelle (C.A.P.) de tourneur sur métaux.

Le 14 mai 1925, Marcel Couillon rejoint le 5e bataillon d’ouvrier d’artillerie, afin d’y accomplir son service militaire. Le 21 novembre 1925, il est nommé brigadier. Le 29 octobre 1926, il est renvoyé dans ses foyers, titulaire d’un certificat de bonne conduite, et se retire au domicile de sa mère au 25, rue de l’Empereur.

Début avril 1927, il loge au 121, rue du Poirier-Rond.

Le 6 août de cette année, à la mairie d’Orléans, il épouse Marie[-Thérèse] Lerouge, sœur de Marcel Lerouge [1], née le 26 novembre 1904 à Saint-Léonard[-de-Noblat] (Haute-Vienne), employée de commerce. Les témoins des [...]

Maurice COULIN – (45404 ?)

Maurice, Joseph, Coulin naît le 1er décembre 1901 à Charenton-le-Pont [1] (Seine / Val-de-Marne – 94), fils d’Eugène Coulin, 29 ans, livreur puis sommelier, et de Marie Derre, 26 ans, son épouse.

Pendant un temps, Maurice Coulin travaille comme maçon. Il habite alors chez ses parents, au 16 rue Ernest-Renan à Ivry-sur-Seine (94).

Le 5 avril 1921, il est incorporé au 12e régiment du Génie, arrivant au corps six jours plus tard. Il participe à l’occupation des pays rhénans du 9 avril suivant au 21 juin 1922. Le 14 novembre 1922, il est affecté au 10e régiment du Génie. Le 30 mai 1923, il est renvoyé dans ses foyers, titulaire d’un certificat de bonne conduite.

Le 17 mai 1924 à Ivry, Maurice Coulin se marie avec Annie Chambon. Ils ont un garçon : Maurice (dit “Loulou”), né à paris le 25 juillet 1924.

En novembre 1934, la famille habite au 128, avenue du Chemin de fer – conduisant à la gare – (av. P. Vaillant-Coututier, 9-02-1945), à Vitry-sur-Seine [1] (94).

Maurice Coulin père est chauffeur mécanicien à la ville de Vitry ; là où il habite se trouvent une ambulance et une balance pour véhicules (un voisin exerce le même emploi que lui) ; plus tard, la police le déclare, avec son épouse, comme « anciens concierges de l’annexe de la mairie ».

Il est radio-amateur, également passionné de moto.

Militant communiste de la section d’Ivry (?), il est responsable en 1933 de la revue communiste en langue polonaise Nowezy (RG ?).

En décembre 1939, il est renvoyé pour propagande communiste. Au moment de son arrestation, il est domicilié au 25, rue Talma, probablement après avoir dû quitter un logement de fonction.

Le 22 octobre 1940, à Vitry, son fils de 16 ans, “Loulou”, devenu fraiseur, est interpellé au cours d’une manifestation de chômeurs, puis relâché.

Dans la [...]

Marcel COUILLARD – 45380

Auschwitz, le 8 juillet 1942.
Musée d’État d’Auschwitz-Birkenau,
Oswiecim, Pologne.
Collection Mémoire Vive. Droits réservés.Marcel, Hyacinthe, Gaston, Couillard naît le 18 juin 1900 à Sanvic, agglomération du Havre (Seine-Inférieure / Seine-Maritime [1] – 76), chez ses parents, Stanislas Couillard, 31 ans, journalier, et Marie Follet, son épouse, 29 ans, demeurant au 6, rue de Constantine.

Le 13 août 1909, son père décède au domicile familial, au 61 rue Aimable Leblond à Sanvic, âgé de 40 ans.

Marcel commence à travailler comme cableur.

À trois reprises – 1918, 1920 et 1921 -, le conseil de révision du Havre ajourne sa participation au service militaire pour « faiblesse ».

Le 18 janvier 1922, Marcel Couillard est “inscrit maritime définitif” au quartier du Havre. Ajusteur, il est mécanicien sur bateaux.

À partir de 1922, il travaille pour la Compagnie générale transatlantique.

Début 1934, il habite avec sa mère au 7 rue Gambetta à Sanvic.

Le 19 février 1934, à Sanvic, Marcel Couillard se marie avec Suzanne Boizet, 28 ans, née le 27 mars 1905 à Auxerre (Yonne), habitant à la même adresse (partageant son “toit” ?). Les témoins au mariage sont André Couillard, navigateur, habitant au 7 rue Gambetta (!), et Eugène Couillard, chauffeur, domicilié 103 rue de la République à Sanvic.

Au moment de son arrestation, il est domicilié au 9, rue de la Solitude, à Sainte-Adresse, agglomération du Havre. Il est alors veuf avec deux enfants.

Supposé communiste, syndicaliste, Marcel Couillard est noté comme « meneur de grève sur le vapeur Île-de-France » (s’agit-il bien du grand paquebot du même nom ?) lors du grand mouvement du 30 novembre 1938, ce qu’il lui vaut d’être licencié par son employeur.

En décembre, il est embarque sur le Winipeg de la compagnie France-Navigation, bateau qui connaîtra un mouvement « communo-anarchiste » en rade de Valparaiso, au [...]

Henri COUDRAY – 45403

Henri, René, Coudray naît le 24 novembre 1913 à Fontainebleau (Seine-et-Marne – 77), fils de Charles Coudray et de Léontine Perthuison, son épouse. Henri a un frère et une sœur.

Leur père, mobilisé comme soldat de 2e classe au 246e régiment d’Infanterie, formé le 4 août 1914 à Fontainebleau, est déclaré tué à l’ennemi à Saint-Soupplets (77), au nord-ouest de Meaux, entre le 6 et le 12 septembre 1914 – au cours de la première Bataille de la Marne -, par jugement rendu le 13 juillet 1917 à Fontainebleau (probablement porté disparu…).

Les trois enfants sont pupilles de la Nation.

Le 18 mai 1934, à Écuelles (77), Henri Coudray se marie avec Émilienne Dejean. Ils auront trois enfants : Ghislaine, née le 7 décembre 1936, Bernard, né le 9 décembre 1937, et Chantal, née le 11 décembre 1940.

Henri Coudray est électricien. À partir d’octobre 1937, il est employé dans l’usine du secteur électrique de Moret-sur-Loing et extensions, appartenant à la société de l’Énergie de Seine et Loing.

Militant communiste avant guerre, il est membre de la « section » de Moret-sur-Loing de 1937 à août 1939.

À partir de mars 1939 et jusqu’à l’arrestation du chef de famille, celle-ci est domiciliée Chemin de la Ravanne à Écuelles, commune limitrophe de Moret-sur-Loing, sur la rive droite de la rivière et du canal.

Mobilisé en 1939, Henri Coudray envoie les archives de la « section » communiste de Moret au siège de la région, à Montreuil-sous-Bois (Seine / Seine-Saint-Denis), selon sa propre déclaration.

En avril 1941, il remplace, comme secrétaire de la section du PCF clandestin de Moret, Mario Tache partit en zone libre (à Aix-en-Provence ou dans la région).

En juin, interrogé par le commissaire spécial de Melun sur son activité politique, Henri Coudray déclare ne pas connaître Théodore Bonhomme, trésorier de la cellule « alors assis [...]

Clément COUDERT – 45402

Auschwitz-I, le 8 juillet 1942.
Musée d’État d’Auschwitz-Birkenau,
Oswiecim, Pologne.
Collection Mémoire Vive. Droits réservés.Clément Coudert naît le 22 février 1908 à Chavigny (Meurthe-et-Moselle – 54) chez ses parents, Henri Coudert, 32 ans, ouvrier mineur, et Anna Renel, 26 ans, son épouse. Avant lui, sont nés sa sœur Zélia, en 1904, et son frère Émile, en 1905. Après lui, naissent sa sœur Jeanne, en 1909, et son frère Marcel, en 1913.

Début août 1914, leur père est rappelé à l’activité militaire par le décret de mobilisation générale, et rejoint le 41e régiment territorial d’infanterie. Le 23 octobre 1915, il est détaché aux usines de Neuves-Maisons. Le 15 décembre 1917, il est placé en sursis provisoire aux mines de Maron-Val-de-Fer, proches de Chaligny (54), commune limitrophe de Chavigny.

En 1920, la famille est installée à Chaligny, où naît le dernier enfant, Solange. En 1922, ils habitent au 103, rue du Ruisseau à Chaligny, dans les cités (“maisons à deux façades”).

En 1928, Clément Coudert effectue son service militaire.

En 1931, il habite avec ses frères et sa sœur chez leur mère, alors veuve, à Chaligny. Il est ouvrier à la Compagnie des Forges de Chatillon-Commentry et Neuves-Maisons (C.C.N.M.) comme son frère aîné Émile, entreprise où leur frère cadet Marcel est mineur.

Le 30 juillet 1932, à Chaligny, Clément Coudert se marie avec Hermine Marie Aubry, née en 1910 à Chavigny, habitant jusque-là chez ses parents dans la cité ouvrière de Chaligny, ouvrière à Nancy.

Au moment de son arrestation, il est domicilié au 52, rue du général-Thierry à Neuves-Maisons, ville limitrophe de Chavigny et Chaligny (54).

Clément Coudert est ouvrier métallurgiste ou conducteur de locomotive [1], probablement toujours à l’usine métallurgique de la Compagnie des Forges de Chatillon-Commentry et Neuves-Maisons…).

Clément Coudert est militant de [...]

Voltaire COSSART – 45401

Voltaire Cossart, né le 28 août 1908 à Liévin (Pas-de-Calais), domicilié à Bagnolet (Seine-Saint-Denis), mort à Birkenau le 27 janvier 1943.

Auschwitz-I, le 8 juillet 1942.
Musée d’État d’Auschwitz-Birkenau,
Oświęcim, Pologne.
Coll. Mémoire Vive. Droits réservés.Voltaire Cossart naît le 28 août 1908 à Liévin (Pas-de-Calais), fils de Florimond Cossard, 31 ans, ouvrier d’usine, et de Marie Léglise, son épouse, dans une famille de sept enfants : quatre garçons – dont l’aîné, Florimond, Charles, né le 29 juin 1903 à Liévin, et Francis, né le 26 août 1910 à Liévin – et trois filles.

Au cours de la guerre 1914-1918, la famille fuit l’invasion allemande et vient s’installer dans la région parisienne. Début 1939, les parents deviendront concierge au 72, rue de la Fraternité, à Bagnolet, y habitant avec leur deux plus jeunes enfants, âgés de 18 et 16 ans.

En 1928, Voltaire accomplit un an de service militaire.

Le 1er juillet 1929, son frère Florimond, entre comme concierge à la mairie de Bagnolet (Seine / Seine-Saint-Denis – 93). À la mort de son épouse, Yvonne Cratz, née le 18 juin 1908 à Paris 19e, il quittera le poste de concierge – et le logement de fonction – et deviendra homme de service et garçon de bureau. Pendant un temps, il aura son domicile dans un hôtel au 149 rue de Charonne (Paris 11e). De par son poste d’emploi, il est en relation militante avec les élus municipaux. En octobre 1937, il fera l’objet d’une surveillance de la police à la suite de la lettre anonyme d’un administré qui l’accuse de « dilapider le matériel de la commune ».

Le 1er octobre 1930, Voltaire Cossart entre lui aussi comme employé communal à Bagnolet, employé auxiliaire permanent en double qualité de [...]