Marcel BOYER – 45295
Marcel Boyer.Marcel Boyer naît le 18 juin 1904 à Ivry-sur-Seine [1] (Seine / Val-de-Marne), au domicile de ses parents, Jean Boyer et Léonie Bourdaria, demeurant au 22 rue Parmentier (aujourd’hui rue Marat). La famille compte neuf enfants. Son père est marchand de légumes, tenant un commerce avenue de la République.
Pendant un temps, il habite chez ses parents au 11 avenue de la République et travaille comme journalier.
Le 10 novembre 1924, il est appelé à accomplir son service militaire et affecté au 18e régiment de tirailleurs, arrivant au corps trois jours plus tard. Le 3 décembre, la commission de réforme de Metz le réforme temporairement pour un « cinquième orteil chevauchant, gêne à la marche, crises nerveuses. »
Au moment de son arrestation, il est domicilié au 80, rue de Paris (aujourd’hui rue Maurice-Thorez) ou au 78, rue Parmentier à Ivry-sur-Seine (une liste de la préfecture de police indique le 13, rue Philibert-Pompée).
Journalier (ou manœuvre, selon la FNDIRP), il travaille à la Compagnie des Lampes à Ivry-Port. En 1932, alors qu’il est au chômage, il déclare comme dernier métier chauffeur-livreur. Enfin, une plaque commémorative le signale comme employé de voirie à la ville d’Ivry.
Communiste depuis 1929, Marcel Boyer est d’abord membre des Jeunesses communistes. En décembre 1931, il est signalé par la police comme sympathisant ou militant communiste. Dans les années 1930, il est l’un des organisateurs du Comité de chômeurs créé à l’initiative de Georges Marrane, maire d’Ivry-sur-Seine. Membre du Comité de la région communiste Paris-Sud, il est, un temps, secrétaire du rayon de Vitry.
Le 3 octobre 1936, Marcel Boyer arrive en Espagne afin de s’engager dans les Brigades internationales pour défendre la République espagnole contre la rébellion du général Franco soutenue militairement par Hitler et Mussolini. Le 21 novembre, il est [...]