Paul BARBE – 45195
Paul Barbe naît le 1er octobre 1900 à Nemours (Seine-et-Marne – 77), fils de Paul Barbe, 30 ans, ajusteur, et de Julie Desmotiers, son épouse, 28 ans, domiciliés au 39, rue de la Grande Montagne.
Pendant un temps, il habite rue des Tourneurs à Nemours, travaillant comme mécanicien rectifieur.
Le 18 mars 1920, il est incorporé au 63e régiment d’artillerie d’assaut afin d’accomplir son service militaire. Le 4 mars 1922, il est envoyé dans la disponibilité, titulaire d’un certificat de bonne conduite, et se retire quai des Tanneurs à Nemours.
Il devient tourneur sur métaux (ouvrier métallurgiste).
Au moment de son arrestation, il est domicilié au 16, quai des Tanneurs à Nemours.
Du 5 au 29 septembre 1927, il effectue une période d’exercice comme réserviste à la 6e compagnie O.E. chars de combat.
Le 3 septembre 1939, rappelé à l’activité militaire, il rejoint le centre mobilisateur d’artillerie n° 341. Le 1er décembre suivant, il est affecté à l’École d’application d’artillerie de Fontainebleau.
Le dimanche 19 octobre 1941, il est appréhendé dans le cadre d’une vague d’arrestations décidée par l’occupant contre des communistes de Seine-et-Marne, pris comme otages en représailles de distributions de tracts et de destructions de récolte – incendies de meules et de hangars – ayant eu lieu dans le département.
Paul Barbe est rapidement interné au camp allemand de Royallieu à Compiègne (Oise), administré et gardé par la Wehrmacht (Frontstalag 122 – Polizeihaftlager), parmi 86 Seine-et-Marnais arrêtés en octobre (46 d’entre eux seront des “45000”). Il y est enregistré sous le matricule n° 1767.
Le 28 novembre, la Feldkommandantur 680 de Melun adresse au chef du district militaire “A” à Saint-Germain-[en-Laye] une liste de 79 otages communistes seine-et-marnais pouvant être proposés pour une exécution de représailles, parmi lesquels Paul Barbe.
Entre fin avril et fin juin 1942, il est sélectionné [...]