Fernand SAGUET – 46086

Fernand Saguet naît le 9 janvier 1899 à Vertus (Marne), au domicile de ses parents, Jean, Baptiste, Saguet, 64 ans, charpentier, et de Marie, Louise, Grelois, son épouse, 38 ans, demeurant rue des Lombards. Sa mère a eu des enfants d’un premier mariage (avant veuvage), dont Louis (né vers 1887) et Madeleine Lefèvre (née vers 1891). Fernand a un frère aîné, Joseph Alexandre Saguet, né le 19 mars 1897

Au recensement de 1911, le père n’est plus présent au foyer, probablement décédé.

Avant la Première Guerre mondiale, la famille habite au 17, rue Franklin à Ivry-sur-Seine (Seine / Val-de-Marne – 94). Son frère Joseph est plombier.

Fernand Saguet commence à travailler comme pilonnier.

En janvier 1916, son frère Joseph est mobilisé au 62e régiment d’infanterie, avant de passer au 59e R.I. En août 1917, il reçoit la Croix de guerre avec étoile de bronze, en récompense d’une action courageuse.

Le 15 avril 1918, Fernand Saguet est incorporé au 17e bataillon de chasseurs à pied, arrivant “au corps” le lendemain. Le 17 novembre suivant – après la signature de l’armistice -, il passe au 114e B.C. Le 26 mars 1919, il passe au 15e B.C. Le 13 décembre suivant, il passe au 1er B.C. Le 28 janvier 1920, il est nommé chasseur de 1re classe.

En avril 1921, Fernand Saguet entre comme pilonnier-frappeur à la compagnie des chemins de fer PLM (Paris-Lyon-Méditerranée, avant la création de la SNCF le 1-01-1938). Il deviendra aide-ouvrier soudeur autogène aux ateliers de wagons de Villeneuve-Saint-Georges (Seine / Val-de-Marne – 94).

Pendant un temps, il habite avec sa mère au 17, rue Franklin à Ivry.

Le 17 décembre 1927 à Paris 11e, Fernand Saguet se marie avec Germaine D., lingère, 22 ans, domiciliée rue des Taillandiers à Paris ; l’un [...]

Armand SAGLIER – 46085

Armand Saglier naît le 4 juillet 1901 à Is-sur-Tille (Côte-d’Or – 21), fils d’Alexis Saglier, 26 ans, manouvrier, et de Marie Malnoury, son épouse, 23 ans, sans profession. Il a trois sœurs, Juliette, née en 1899, Germaine, née en 1906, Berthe, née en 1911, et deux frères, Roger, né en 1903, et André, né en 1918 (plus tard quartier-maître), tous à Is-sur-Tille.Pendant un temps, Armand Saglier travaille à son tour comme manouvrier.Le 7 octobre 1919, à Dijon (21), il s’engage volontairement pour trois ans au 5e dépôt des équipages de la Flotte. Deux jours plus tard, il arrive au corps, à Toulon. Le 5 mars 1920, il est nommé matelot de 2e classe, puis quartier-maître chauffeur le 1er octobre suivant. Le 7 octobre 1922, il est placé dans la réserve, titulaire d’un certificat de bonne conduite.

En janvier 1923, il habite à Amagne, près de Réthel (Ardennes – 08), puis, en juillet suivant, au 9 rue des Forges, à Charleville (08). En mars 1924, il demeure au 27 rue Thiers, à Mézières (08).

À une date restant à préciser, Armand Saglier épouse Anna Dieudonné, née en 1906 à Longwy (Meurthe-et-Moselle). Ils auront six enfants, dont quatre nés à Is-sur-Tille : Roger, né en 1925, Yvette, née en 1928, Marcel, né en 1929, Serge, né en 1931.

En août 1924, la famille demeure au 3 rue Jacquemart à Mézières, puis, en novembre suivant, au 10 rue des Marbriers.

En 1925, ils sont domiciliés à Is-sur-Tille, chez Delaigue-Dejoix.

En 1931, la famille habite cour de la Coopérative à Is-sur-Tille. Armand Saglier est alors cultivateur chez Grapin (?).En 1932, Armand Saglier adhère au Parti communiste.En juin 1935, les Saglier ont emménagé rue de la Sablière à Marcilly-sur-Tille, commune voisine (21).

En 1936, la famille [...]

Gaston RUAN – (46084 ?)

IDENTIFICATION INCERTAINE…Auschwitz-I, le 8 juillet 1942.
Musée d’État d’Auschwitz-Birkenau,
Oświęcim, Pologne.
Coll. Mémoire Vive. Droits réservés.Gaston, Armand, Pierre, Ruan naît le 16 avril 1889 à Paris 15e, chez ses parents, Armand Ruan, 27 ans, employé (représentant) de commerce, et Marie Célina Patu, son épouse, 27 ans, domiciliés au 11, rue Pérignon. Il aura un frère, Maurice Jacques Louis, né le 11 décembre 1890.

Pendant un temps, il habite chez ses parents, au 29, rue des Peupliers, à Alfortville [1] (Seine / Val-de-Marne – 94). Il est ajusteur-mécanicien, puis outilleur ajusteur (dans quelle entreprise ?).

Le 1er octobre 1910, il est incorporé comme cavalier de 2e classe au 5e régiment de chasseurs. Le 24 septembre, il passe à la 5e compagnie de cavaliers de remonte. Un an plus tard, le 25 septembre 1912, il est envoyé en disponibilité, titulaire d’un certificat de bonne conduite.

Le 21 mars 1914 à la mairie de Maisons-Alfort [1] (94) – commune voisine d’Alfortville -, Gaston Ruan épouse Marie-Louise Dufouilloux, 20 ans, née le 19 novembre 1894 à Magnac-Laval (Haute-Vienne), elle aussi métallurgiste. Son frère, Maurice Ruan, est témoin à ce mariage.

Début juillet, les jeunes mariés habitent au 4, rue Eugène-Renault à Maisons-Alfort.

Le 3 août 1914, Gaston Ruan est rappelé à l’activité militaire par le décret de mobilisation générale et rejoint le 19e escadron du train (des équipages) à Paris.

Le 25 février 1915, son frère Maurice, soldat de 2e classe au 106e régiment d’infanterie, est tué au cours des premières offensives françaises pour reprendre la crête des Éparges (Meuse).

Dans cette période, le couple a deux enfants : Raymonde, née en 1915 à Paris,  et Alphonse, né le 14 juin 1917 chez ses parents.

Gaston Ruan est démobilisé le 1er avril 1919.

À une date restant à préciser, il adhère [...]

René ROYER – 46075

Collection Jean-René Kerdelhué.
Droits réservés.René, Camille, Royer naît le 19 juillet 1897 à Payroux (Vienne – 86), chez ses parents, Louis Royer, 27 ans, cultivateur (jardinier), et de Marie Simonet, son épouse, 23 ans, lingère. Il a – au moins – une sœur, Marguerite, née en 1898, et un frère Narcisse, né en 1899.

Pendant un temps, René Royer travaille comme cultivateur, probablement avec ses parents.

Le 3 septembre 1917, il est incorporé comme soldat de 2e classe au 32e régiment d’infanterie. Le 10 mai 1918, il part en renfort au 66e R.I. Le 13 juillet 1918, il passe au 136e R.I. Deux semaines plus tard, le 31 juillet, dans le secteur de Soissons, il est blessé par un éclat d’obus causant une plaie contuse dans la région orbitaire et maxillaire gauche. En mars 1919, la commission de réforme de Poitiers le proposera pour la réforme temporaire « pour réduction de la vision de l’œil droit à la perception lumineuse, vision de l’œil gauche = 1 ». En avril 1931, le 4e commission de la Seine le proposera pour une pension permanente d’invalidité de 45 %, et, un an plus tard, la 2e commission de la Seine le déclarera réformé définitivement « pour atrophie du nerf optique de l’œil droit aujourd’hui complète et vaste destruction traumatique du fondu V… ».

René Royer est décoré de la Croix de guerre (en 1934, il recevra la carte de Combattant).

Le 28 décembre 1920, à Payroux, il se marie avec Valentine Durpaire, née le 8 août 1902 à Mauprévoir, 11 km à l’est de Civray (86).

En avril 1921, le couple est installé chez le père de Valentine, Pierre Durpaire, à Mauprévoir. Après avoir travaillé comme coiffeur, René Royer y entre comme facteur [...]

Gabriel ROYER – (46074)

En 1930.
Collection Colette Pestel. Droits réservés.Gabriel, Maurice, Royer naît le 27 juillet 1901 à Esternay (Marne – 51), chez sa grand-mère maternelle Louise Marion, fils de Henri Royer, 26 ans, facteur rural, et d’Ernestine, née Marion, 17 ans, domiciliés à Reims. Les témoins pour l’inscription du nouveau-né à l’état civil sont un porcelainier et un vannier.

Vivant encore chez ses parents, alors domiciliés au 91, rue Favart-d’Herbigny à Reims, Gabriel Royer commence à travailler comme facteur intérimaire aux PTT.

Le 5 avril 1921, il est incorporé au 5e régiment de dragons afin d’y effectuer son service militaire. Dès le 10 avril, il est envoyé participer à l’occupation des « territoires rhénans », mais est rapatrié le 21 octobre suivant. Cinq jours plus tard, la commission de réforme de Metz le réforme temporairement pour « dacryocistite de l’enfance » (inflammation du sac lacrymal), réforme qui sera renouvelée. Il retourne chez ses parents.

Le 13 octobre 1923 à Reims, il se marie avec Gilberte P., 25 ans. À la fin de cette année, ils habitent au 39, rue Dorigny à Reims.

En février 1926 et jusqu’au début des années 1930, le couple est domicilié au 40 bis, rue Jacquart à Reims (51). Gabriel Royer est alors employé de bureau aux Établissements Économiques. Il obtient le permis de conduire les automobiles.

Dans les années 1930, Gabriel Royer est domicilié au 40 bis, rue Jacquart à Reims (51). Il y obtient le permis de conduire les automobiles.

En août 1934, Gabriel Royer est venu s’installer en région parisienne, habitant un logement dans la cité d’habitations à bon marché (HBM) du 9, rue Paul-Bert à Colombes [1] (Seine / Hauts-de-Seine – 92).

Fin novembre 1935 / début 1936, il vit au 3, rue Guillot à Colombes, avec Geneviève, [...]

Jean ROY – (46073 ?)

IDENTIFICATION INCERTAINE…Auschwitz-I, le 8 juillet 1942.
Musée d’État d’Auschwitz-Birkenau,
Oświęcim, Pologne.
Coll. Mémoire Vive. Droits réservés.Jean, François, Roy naît le 15 décembre 1920 à Paris 13e, fils d’Hippolyte Jean Roy et d’Alice van Kerhoven.

Pendant un temps, il habite au 115, rue de la Glacière à Paris 13e (aujourd’hui face à la bibliothèque Glacière). Au moment de son arrestation, il est domicilié chez sa mère au 18, rue Brillat-Savarin.

Au premier plan, l’immeuble du n°115 de la rue de la Glacière.
© Photo Mémoire Vive.Jean Roy travaille comme journalier, dans une entreprise métallurgique.

Il est membre du Parti communiste.

Le 30 janvier 1941, il est arrêté pour « distribution de tracts et collage de papillons communistes », avec Lucien Borie et Lucien Moreau. Inculpés d’infraction aux articles 1, 3 et 4 du décret-loi du 26 septembre 1939, placés sous mandat de dépôt, ils sont conduits au Dépôt de la préfecture de police.

Le lendemain, 31 janvier, la 12e chambre du tribunal correctionnel de la Seine condamne Jean Roy et Lucien Moreau à quatre mois d’emprisonnement, et Lucien Borie à dix mois (les trois hommes feront appel le 22 février). Ils commencent à subir leur peine à la Maison d’arrêt de la Santé (Paris 14e). Le 12 février, Jean Roy et Lucien Moreau sont transférés à l’établissement pénitentiaire de Fresnes [1] (Seine / Val-de-Marne).

Le 25 mars, la 10e chambre de la cour d’appel de Paris confirme le jugement initial.

Le 30 avril, à l’expiration de leur peine, Jean Roy et Lucien Moreau sont libérés.

Le 28 avril 1942, Jean Roy et Lucien Moreau sont arrêtés chacun à leurs domiciles respectifs lors d’une grande vague d’arrestations (397 personnes) organisée par « les autorités d’occupation » dans le département de la Seine et visant majoritairement des militants du Parti communiste [...]

Henri, Ernest, ROY – (46072 ?)

Henri, Ernest, Roy naît le 13 janvier 1898 à Reims (Marne – 51), au domicile de ses parents, Joseph Roy, 50 ans, verrier, et Louise Laforêt, son épouse, 45 ans, journalière, demeurant à la verrerie de Reims ; un des deux témoins pour l’enregistrement à l’état civil est Théophile Roy, 29 ans, verrier, demeurant à la verrerie.
Le 17 avril 1918, Ernest Roy est incorporé comme sapeur de 2e classe au 11e régiment du Génie. Le 13 janvier 1919, il passe au 7e bataillon du Génie. Le 21 juin suivant, il passe au 9e régiment du Génie. Le 5 août 1921, il est renvoyé dans ses foyers, chez ses parents au n° 5 de la cité de la Verrerie, le certificat de bonne conduite lui étant refusé.
Le 27 mai 1922 à Reims, Ernest Roy se marie avec Annette Germaine Guedat, née le 24 avril 1904 à Liebvillers (Doubs). Ils ont six enfants : Henri René, né le 7 juin 1926 à Paris 15e, Louis Émile, né le 10 octobre 1929 à Boulogne-Billancourt, Jeanne, née le 12 novembre 1930, Raymond, le 22 mai 1933, Huguette, née le 28 février 1935, et Jean, le 29 mars 1937, tous les quatre à Reims.
Fin septembre 1928, Ernest Roy déclare habiter au 86, rue d’Aguesseau à Boulogne-Billancourt (Seine / Hauts-de-Seine). Début novembre 1930, il est de retour à Reims, habitant au 122, rue de Constancy. En mars 1934, la famille habite au 1, rue Narcisse Brunette prolongée.
Fin mai 1936 et jusqu’au moment de l’arrestation du chef de famille, celle-ci est domicilié rue de Champfleury, dans le quartier Case Fayère, à Reims.
Ernest Roy est ouvrier du textile, employé à la Filature des Longuaux, rue du Jard (un ancien couvent reconverti).
Le 3 juin 1941, il [...]

Charles ROUYER – (46082 ?)

IDENTIFICATION INCERTAINE…Auschwitz-I, le 8 juillet 1942.
Musée d’État d’Auschwitz-Birkenau,
Oświęcim, Pologne.
Coll. Mémoire Vive. Droits réservés.Charles Rouyer naît le 22 juillet 1907 à Clichy-la-Garenne [1] (Seine / Hauts-de-Seine – 92), chez ses parents, Oscar Rouyer, 25 ans, et Joséphine Alleno, 24 ans, blanchisseurs, domiciliés au 17, rue des Cailloux. Ceux-ci se marient le 10 août suivant.

Le 20 septembre 1920, âgé de 13 ans, Charles Rouyer entre comme ouvrier typographe à l’imprimerie Paul Dupont à Clichy.

Membre du Syndicat du Livre parisien CGT, il adhère au Parti communiste en 1925 et deviendra secrétaire de cellule, adjoint du secrétaire de rayon.

En 1927, il est appelé à accomplir son service militaire. Au retour, il retrouve son emploi, qu’il conservera jusqu’au 13 novembre 1936.

Pendant un temps, il habite au 14, rue du Square, à Gennevilliers [1] (92).

En 1928, il est à l’origine de la création de la section boxe anglaise du Club sportif ouvrier de la Banlieue Ouest, dont le siège social est au café Fahet, 93 rue de l’Arbre-Sec, à Gennevilliers, entraînant les frères Calmel, dont Louis qui sera fusillé au Mont-Valérien en octobre 1943.

Le 22 juin 1929, à Gennevilliers, Charles Rouyer épouse Anne Marie André, née à Lorient (Morbihan).

Il est élu conseiller municipal communiste de Gennevilliers dès 1932 sur la liste de Jean Grandel, et réélu en mai 1935, dernier de la liste. Il siège à toutes les séances du conseil municipal, jusqu’à celle du 23 juin 1936.

Pendant la guerre d’Espagne, séparé de son épouse et vivant seul, Charles Rouyer s’engage dans les Brigades internationales pour défendre la République espagnole contre la rébellion du général Franco soutenue militairement par Hitler et Mussolini. Arrivé le 14 novembre 1936, il est affecté cinq jours plus tard au bataillon Henri Barbusse [...]

Pierre ROUX – 46257

Pierre, André, Cyprien, Bernard, Roux naît le 27 décembre 1921 à Dadonville (572 habitants dispersés en 12 hameaux en mai 1941), près de Pithiviers (Loiret – 45), fils de Charles Roux, 33 ans, et d’Albertine Montigny, 31 ans, son épouse, tous deux riches cultivateurs « honorablement connus » domiciliés au hameau de Bourgneuf. Toutefois, Charles Roux, libre penseur, athée, ne cache pas « ses préférences politiques de gauche ».

Pierre a une sœur, Charlotte, née en 1915, et un frère, Raymond, né en 1919.

En 1936, les deux frères travaillent comme ouvriers agricoles dans la ferme de leur père.

Pierre est très proche de Charlotte, malgré leur six ans de différence. Durant l’été 1936, dans l’enthousiasme des congés payés, ils se rendent en tandem en Bretagne, puis visiteront ensuite bien des régions de France, logeant en auberges de jeunesse.En avril 1938, âgé de 16 ans, Pierre Roux quitte sa famille pour aller travailler comme garçon boulanger à Saint-Maur-des-Fossés (Seine / Val-de-Marne), demeurant alors au 11, rue du Bois-Guinée. Dans cette commune de banlieue, il adhère aux Jeunesses communistes. André Faudry, qui sera déporté avec lui, y est secrétaire de cellule. Pierre Roux restera en contact avec un nommé Auguste et sa famille.

Garçon volontaire et sportif, Pierre Roux effectue souvent en fin de semaine l’aller-retour entre la région parisienne et Dadonville.

Après avoir brièvement travaillé à Manchecourt (45), Pierre Roux rejoint Paris pour travailler chez une boulangère du 112, rue Saint-Dominique, en remplacement d’un ouvrier mobilisé. Celui-ci étant rentré en octobre 1940, Pierre Roux revient dans sa famille, à Bourgneuf, où il se trouve sans travail.

« Pierrot » est célibataire, mais il a pour amie de cœur Simone A., qui vit encore chez ses propres parents.

Début 1941, dans sa chambre, [...]

Gaston ROUX – 46083

Auschwitz-I, le 8 juillet 1942.
Musée d’État d’Auschwitz-Birkenau,
Oświęcim, Pologne.
Coll. Mémoire Vive. Droits réservés.Gaston, Paul, Auguste, Roux naît le 24 mai 1906 à Dourdan (Seine-et-Oise / Essonne), fils d’Auguste Roux, 27 ans, cocher (puis restaurateur ?), et de Jeanne Pieau, ou Préan 19 ans, son épouse, domiciliés rue Neuve.

Le 12 mai 1926, il est incorporé comme soldat de 2e classe au 355e régiment d’artillerie lourde afin d’y accomplir son service militaire. Le 10 novembre 1926, il est nommé brigadier (cf. caporal). Le 10 novembre 1927, il passe dans la disponibilité, titulaire d’un “certificat de bonne conduite”.

En 1928, il habite chez ses parents, alors restaurateurs domiciliés au 68 rue Mirabeau à Ivry-sur-Seine [1] (Seine / Val-de-Marne – 94).

Le 14 avril 1928, à Paris 6e, il se marie avec Marthe Eugénie Doyen, sténo-dactylo parisienne de 19 ans. Mais le couple divorcera le 28 février 1934.

Pendant un temps, il habite au 5 impasse de l’Enfant-Jésus à Paris 15e, débouchant sur le 148 rue de Vaugirard, près de l’hôpital Necker.

En janvier 1933, il est retourné vivre chez ses parents, rue Mirabeau à Ivry.

Le 18 août 1934, à Paris 12e, Gaston Roux épouse Paulette Cambron, née le 11 novembre 1912 à Paris 13e, dactylographe.Lors du recensement de 1936, le couple est domicilié au 89 rue Mirabeau à Ivry-sur-Seine [1] (Seine / Val-de-Marne – 94).

Après avoir pratiqué le cyclisme de compétition, Gaston Roux devient secrétaire de la section cycliste d’un club omnisports (à préciser…).

Pendant la guerre d’Espagne, Gaston Roux s’engage dans les Brigades internationales pour défendre la République espagnole contre la rébellion du général Franco soutenue militairement par Hitler et Mussolini.

À partir du 7 novembre 1939 et jusqu’au moment de son arrestation, il est mobilisé en “affectation spéciale” comme mécanicien à la Société industrielle de TSF, au [...]