Alfred MÉNIENS – 45869
Alfred, Eugène, Méniens naît le 10 octobre 1899 à Aslonnes (Vienne – 86), fils naturel de Marie Métayer, 24 ans, couturière, domiciliée au village de Laverré. Venu déclarer l’enfant, le père de l’accouchée est Jean Métayer, 59 ans, scieur de long. L’enfant est légitimé par le mariage de François Méniens avec Marie Métayer, le 2 octobre 1905 à Iteuil (86).
Alfred Méniens commence à travailler comme agriculteur.
Le 17 avril 1918, il est incorporé comme matelot de 2e classe au 3e dépôt des équipages de la Flotte. Du 12 juillet suivant au 23 octobre 1919, il est affecté sur le cuirassé Paris. Le 21 mars 1921, il est renvoyé dans ses foyers.
En octobre 1923, Alfred Méniens habite la gare de Cambrai (Nord), travaillant [?] au dépôt de la Compagnie du chemin de fer du Nord.
En septembre 1924, il habite au 62, côte Montbernage à Poitiers. En décembre 1934, il habite au 37, rue de la Tranchée. En mars 1936, il habite chemin de la Cueille-Aigüe. En janvier 1939, il habite au 13, rue des Carmélites.
Au moment de son arrestation, Alfred Méniens est domicilié au 35, rue de Rochereuil, dans le faubourg du même nom à Poitiers (86). Il est célibataire et vit avec sa mère, très âgée.
Électricien, il travaille comme agent de secteur, surveillant d’atelier et chef d’équipe, à la Régie intercommunale d’électricité de Poitiers.
En 1934, la Commission de réforme de Poitiers le classe dans le service auxiliaire de l’armée de réserve pour séquelles de fracture ouverte des deux os de la jambe gauche et raideur tibio-tarsienne.
Militant communiste actif, il distribue des tracts et vend L’Humanité.
Avec René Amand, de Poitiers, il fréquente l’épicerie-café de Marie-Louise Troubat à Bruxerolles, point de rendez-vous des militants [...]