Claudine Marie Guérin naît le 1er mai 1925 à Gruchet-le-Valasse (Seine-Inférieure / Seine-Maritime – 76), à proximité de l’estuaire de la Seine, fille de Roger Lucien Louis Guérin, 24 ans, et de Lucie, née Couillebault, 24 ans, son épouse, tous deux instituteurs. Claudine a un frère plus jeune, Michel, né vers 1930 au Havre.
En août 1925, Roger Guérin déclare demeurer chez Madame Couillebault, quai du Garage, au Havre-Graville (76).
En août 1929, il déclare loger à Trouville-Alliquerville (76).
En décembre 1935, Lucie Guérin, son épouse et mère de Claudine, syndiquée, adhère au Parti communiste.
En mars 1936, la famille habite au hameau du Quesnay, sur la commune de Trouville-Alliquerville ; les parents sont alors assistés par une domestique.
En octobre 1937, Roger Guérin déclare habiter à la mairie de Montigny (76), dans la forêt de Roumare, canton de Maromme, « à l’école ».
En 1937, la mère de Claudine, Lucie, est trésorière de la section d’Yvetot (76), puis en 1938, membre du bureau de la section de Maromme (76), banlieue textile au nord-ouest de Rouen ; membre de la commission Éducation, elle est également une des dirigeantes départementales du Comité mondial contre la guerre et le fascisme et du comité Paix et Liberté. L’instituteur André Pican y est secrétaire de la section du Parti communiste des vallées du Cailly et de l’Austreberthe, désigné comme responsable régional à l’Éducation et au Comité de presse, supervisant – entre autres – la publication et la diffusion de L’Avenir normand. Germaine Pican, épouse d’André, également institutrice, y exerce d’autres responsabilités.
Peu avant la déclaration de guerre, Roger Guérin déclare habiter à Saint-Martin-de-Boscherville (76).
Jusqu’au premier baccalauréat, Claudine Guérin fait ses études à Trouville et à Rouen, suivant les affectations de ses parents.
Le 26 septembre 1939, le gouvernement d’Édouard Daladier promulgue un décret-loi dissolvant le Parti communiste et « toute association, toute organisation ou tout groupement de fait qui s’y rattache et tous ceux qui, affiliés ou non à ce parti, se conforment, dans l’exercice de leur activité, à des mots d’ordre relevant de la IIIe internationale communiste ou d’organismes contrôlés en fait par cette IIIe internationale. » Subissant dès lors la répression, toute activité militante ne peut s’exercer que dans la clandestinité.
Le 10 septembre précédent, le père de Claudine – qui avait effectué son service national du printemps 1921 au printemps 1923 comme ouvrier d’aviation (sic) – a été rappelé à l’activité militaire au sein de la 10e compagnie du 35e régiment de travailleurs. Le 22 octobre, il “part aux armées”. Le 5 février 1940, il est nommé sergent-chef. Lors de la débâcle, le 18 juin 1940, il est fait prisonnier de guerre à Chaumont-sur-Tharonne (Loir-et-Cher) et envoyé au Stalag II B, près du village d’Hammerstein, en Poméranie (alors en Allemagne, aujourd’hui en Pologne).
Entretemps, André Pican, qui a été muté le 20 mars 1940, dans un camp militaire surveillé à Meuvaines (Calvados), y est arrêté le 13 avril. D’abord écroué à la prison Bonne-Nouvelle à Rouen, il est transféré ensuite à la maison centrale de Beaulieu, quartier de la Maladrerie à Caen. En juin 1940, il fait partie de détenus que l’armée allemande libère en investissant la préfecture du Calvados, déclarée “ville ouverte”.
Lors de cette avancée fulgurante de l’armée allemande, Marie-Louise Jourdan, habitant Paris 18e, et dont le mari est mobilisé, se réfugie (seule ?) dans le village de naissance de celui-ci à Châteauneuf-Val-de-Bargis (Nièvre). C’est alors qu’elle fait la connaissance de Germaine Pican, épouse d’André, et de Lucie Guérin (peut-être aussi des enfants de celle-ci…).
Les militants communistes qui n’ont pas été fait prisonniers de guerre, et celles et ceux qui reviennent de l’exode, reprennent leurs activités clandestines, tels le couple Pican…
À leur propre retour, Lucie Guérin en ses enfants pourraient avoir habité au 46 boulevard des Belges, à Rouen, y hébergeant des militants clandestins. La jeune Claudine Guérin participe à cette activité, effectuant des liaisons, transportant des journaux devenus interdits comme La Vérité et L’Avenir normand.
Le 1er décembre 1941, Lucie Guérin, alors responsable départementale du Secours populaire clandestin pour le secteur de Rouen, est arrêtée. Le 8 janvier suivant, condamnée à huit ans de travaux forcés pour activité communiste, elle écrouée à la prison Bonne-Nouvelle de Rouen-rive gauche, puis à la Maison d’arrêt pour femmes de Rennes (Ille-et-Vilaine).
Le jeune Michel Guérin est pris en charge par sa grand-mère paternelle, qui habite 30 rue de Rouen à Fécamp (76). Claudine est placée sous l’autorité d’un tuteur légal, Maître Boutiller, notaire à Blangy-sur-Bresles (76).
Le 5 janvier 1942 (date à vérifier…), la jeune fille entre comme interne au lycée Victor-Duruy, au 33 boulevard des Invalides à Paris 7e. Dans la capitale, elle a pour correspondante (“boîte aux lettres”) Marie-Louise et Raoul Jourdan, qui – par ailleurs – hébergent André Pican dans un premier temps quand celui-ci quitte la région rouennaise pour éviter une arrestation.
En février 1942, André Pican, probablement dénoncé, est arrêté après avoir été longuement “filé” à Paris par des inspecteurs de la Brigade spéciale anticommuniste (BS1) des Renseignements généraux de la préfecture de police. Quand les policiers perquisitionnent chez les Jourdan, ils y découvrent une lettre signée de Claudine dans laquelle celle-ci s’indigne à mots couverts d’arrestations survenues en Normandie : « L’épidémie qui atteint nos amis de Seine-Inférieure ». Un peu plus loin, elle a un mot affectueux pour André Pican : « Dites à mon grand ami que je pense bien à lui. »
Le 17 février, Claudine Guérin est arrêtée dans son lycée par les Brigades spéciales. La directrice la chasse avec indignation de son établissement, lui interdisant de revenir après l’interrogatoire. La jeune fille est conduite au dépôt de la préfecture, puis dans les bureaux de la BS 1.
Une de ses camarades rescapées rapportera plus tard : « Très enfant d’allure, portant à peine ses 17 ans, avec ses boucles brunes, son jeune corps robuste rompu aux sports et aux exercices de plein air, telle nous apparut Claudine lors de son arrivée au Dépôt. »
Malgré les menaces, des promesses insidieuses de libération, les policiers ne parviennent à lui soutirer aucune information. Après les interrogatoires, Claudine Guérin revient auprès de ses compagnes en souriant. Mais, pendant cette garde à vue à la préfecture de police, elle tombe malade, ayant contracté les oreillons. Le 18 février, elle est admise – sous surveillance – à l’hôpital de l’Hôtel Dieu, situé à côté de la préfecture. Dès qu’elle est guérie, le 18 mars, elle est ramenée au Dépôt. Puis, remise aux « autorités allemandes » à la demande de celles-ci, elle est transférée au quartier allemand de la Maison d’arrêt de la Santé (Paris 14e), confinée en cellule individuelle (“au secret”).
« L’isolement, l’inaction, la discipline sévère, la faim, la présence de la mort, tout autour d’elle ces hommes enchaînés qu’on torture au cours des interrogatoires, ces condamnés, ces otages qui partent tous les jours pour le peloton d’exécution en lançant à travers les fenêtres leurs derniers adieux, ces belles voix calmes et enthousiastes, ces voix sans visages, mais si familières, qui s’éteignent les unes après les autres en laissant un vide douloureux… Elle aussi crie courage à ceux qui vont mourir ; elle aussi chante, chaque soir, de sa voix jeune et fraîche, comme c’est la coutume à la prison, où les femmes chantent pour les condamnés. »
Par le « téléphone » (le tuyau des water qui permet de communiquer d’un étage à l’autre), Claudine Guérin fait connaissance avec son jeune voisin d’étage. Leur tout jeune âge les rapproche et ils se lient bientôt d’affection. Ils ne se sont jamais vus, mais ils connaissent tout l’un de l’autre. Ils parlent de leur retour à la liberté. Par le téléphone aussi, ils font des projets, confiants dans l’avenir.
Le 1er mai, les compagnes de Claudine lui souhaitent son dix-septième anniversaire en chantant aux vasistas des cellules.
Le 24 août, Claudine Guérin est parmi les vingt-cinq résistantes de la région parisienne transférées au camp allemand du Fort de Romainville, situé sur la commune des Lilas [1] (Seine / Seine-Saint-Denis), premier élément d’infrastructure du Frontstalag 122. Elle y est enregistrée sous le matricule n° 665. Son visage est déjà boursouflé par l’œdème du prisonnier, causé par la faim.
Elle est adoptée par toutes les résistantes prisonnières, fière d’être des leurs, toujours souriante, ne se plaignant jamais des misères de la captivité. Elle suit tous les cours avec ardeur : français, mathématiques, histoire, géographie, anglais, allemand, solfège, diction (pour n’être pas trop en retard dans ses études quand elle sortira, dit-elle).
Parmi les hommes du camp, qu’un grillage sépare des femmes, Claudine adopte un filleul, comme toutes ses compagnes, entretenant son linge, lui tricotant un pull-over avec des bouts de laine, s’ingéniant à lui faire plaisir. L’armée d’occupation désigne celui-ci dans une liste d’otages qui doit partir pour l’exécution le lendemain, autorisant une dernière entrevue de ces hommes avec celles de leurs femmes qui sont au camp. Avec audace, Claudine invente un lien de parenté avec son filleul et s’inscrit pour le voir, recueillant ses dernières volontés.
Un jour, Claudine reçoit de la prison de Rennes une lettre de sa mère, pour laquelle elle ressent une grande admiration, s’efforçant de lui ressembler avec application. Elle en est profondément émue et la lettre fait le tour de la salle. « Nous vivons tout à fait comme maman, dit Claudine avec fierté. Je peux mieux penser à elle comme cela. »
Vers Noël, l’occasion se présente de faire sortir quelque chose du camp. Pendant des jours, Claudine s’absorbe tout entière dans la confection de cadeaux pour sa maman, sa grand-mère, son jeune frère : mouchoir brodé, pochette, ours en peluche. Elle choisit minutieusement les papiers d’emballage et il ne faut lui parler de rien jusqu’à ce que les menus cadeaux, emballés avec amour, soient sortis du camp.
Puis, des bruits de départ circulent. On parle aussi de quelques libérations, et les compagnes de Claudine Guérin espèrent que celle-ci sera du nombre. Un soir de fin janvier, les gardiens du camp lisent la liste des départs : déportation en Allemagne. Toute notre salle est grave et silencieuse. Claudine prend la main d’une de ses compagnes (Germaine Pican ?) en lui confiant tout bas « Évidemment, j’aimerais bien être libérée, mais j’aurais un grand chagrin de vous quitter sans savoir où vous allez. »
Le 22 janvier 1943, Claudine Guérin est parmi les cent premières femmes otages qui sont transférées en camions au camp de Royallieu à Compiègne ; leurs fiches individuelles du Fort de Romainville indiquent « 22.1 Nach Compiègne uberstellt » (transférée à Compiègne le 22.1).
Dans ce camp, Claudine retrouve – de l’autre côté de la clôture de barbelés – des compagnons de lutte de sa mère, qui la gâtent une dernière fois en lui envoyant une partie de leurs paquets.
Le lendemain, un deuxième groupe de cent-vingt-deux détenues du Fort les y rejoint, auquel s’ajoutent huit prisonnières extraites d’autres lieux de détention (sept de la maison d’arrêt de Fresnes et une du dépôt de la préfecture de police de Paris). Toutes passent la nuit du 23 janvier à Royallieu, probablement dans un bâtiment du secteur C du camp.
Le matin suivant, 24 janvier, les deux-cent-trente femmes sont conduites à la gare de marchandises de Compiègne et montent dans les quatre derniers wagons (à bestiaux) d’un convoi dans lequel plus de 1450 détenus hommes ont été entassés la veille. Comme les autres déportés, la plupart d’entre elles jettent sur les voies des messages à destination de leurs proches, rédigés la veille ou à la hâte, dans l’entassement du wagon et les secousses des boggies.
En gare de Halle (Allemagne), le train se divise et les wagons des hommes sont dirigés sur le KL Sachsenhausen, tandis que les femmes arrivent en gare d’Auschwitz le 26 janvier au soir.
Le train y stationne toute la nuit. Le lendemain matin, après avoir été descendues et alignées sur un quai de débarquement de la gare de marchandises, elles sont conduites à pied au camp de femmes de Birkenau (B-Ia) où elles entrent en chantant La Marseillaise.
Dans la colonne des arrivantes qui attendent l’enregistrement, Claudine Guérin achève ses provisions de route au milieu de l’affairement général, une boîte de lait condensé d’une main, une boîte d’Ovomaltine de l’autre.
Claudine Guérin est enregistrée au camp sous le matricule 31664. Le numéro de chacune est immédiatement tatoué sur son avant-bras gauche.
Pendant deux semaines, elles sont en quarantaine au Block n° 14, sans contact avec les autres détenues, donc provisoirement exemptées de travail.
Le 3 février, la plupart des “31000” sont amenées à pied, par rangs de cinq, à Auschwitz-I, le camp-souche où se trouve l’administration, pour y être photographiées selon les principes anthropométriques de la police allemande : vues de trois-quart avec un couvre-chef (foulard), de face et de profil (la photo d’immatriculation de Claudine Guérin a été retrouvée).
Le 12 février, les “31000” sont assignées au Block 26, entassées à mille détenues avec des Polonaises. Les “soupiraux” de leur bâtiment de briques donnent sur la cour du Block 25, le “mouroir” du camp des femmes où sont enfermées leurs compagnes prises à la “course” du 10 février (une sélection punitive). Les “31000” commencent à partir dans les Kommandos de travail.
La robuste santé de Claudine Guérin résiste longtemps à la vie épuisante du camp. Elle reste une des plus fortes, jamais abattue, jamais découragée, et ses compagnes gardent l’espoir fou de la ramener vivante.
Quand une terrible épidémie de typhus décime les Françaises, Claudine Guérin, atteinte aussi, est admise au Revier. Elle revient parmi ses compagnes avant d’être complètement guérie, afin de les retrouver et fuir l’horreur des blocs de malades, où les SS puisent pour fournir la chambre à gaz.
Cependant, Claudine Guérin est à bout de forces : « pâle, amaigrie, un petit squelette voûté aux yeux agrandis par l’effroi, avec ce rictus de souffrance qui marque celles qui vont mourir », elle ne peut plus supporter le travail trop dur, ni la vie épuisante du camp. Pour la première fois, elle se décourage, pleure souvent.
Une grande crise de dysenterie l’oblige à rentrer une deuxième fois au Revier. Elle quitte ses camarades avec angoisse. Ses amies ne savent pas tout de suite à quel Block elle a été assignée et, lorsqu’elles retrouvent sa trace, c’est pour apprendre sa mort solitaire.
Un jour de désinfection du Revier, toutes les malades sont sorties dehors, nues, au froid, toute une journée ; celles qui ne peuvent se tenir debout, parmi lesquelles Claudine Guérin, sont allongées sur des paillasses. La jeune fille est étendue à côté d’une prisonnière de droit commun qui la frappe parce qu’elle s’est souillée, parce qu’elle gémit, le dos couvert de plaies infectées par la malpropreté du Revier. « Claudine a souffert un long jour, entourée d’indifférence hostile, sans présence amie pour la secourir, sans une voix pour lui parler français, pour l’aider à mourir. Dans ses dernières heures d’agonie, elle appelait sa maman, elle réclamait nos présences, nous qui l’avions toujours protégée comme notre petite fille. »
Claudine Guérin meurt le 25 avril 1943, selon le témoignage de Madeleine Dissoubray (“Jacqueline”, “31660”, future épouse Odru), ex-institutrice de Rouen, qui déclarera avoir assisté à son décès. L’acte établi par l’administration SS fait partie des documents qui seront détruits lors de l’évacuation du camp (seul le négatif de la photo d’immatriculation sera retrouvé…).
À la mi-1943, depuis son camp de prisonnier de guerre, le père de Claudine engage des démarches afin de connaître la situation de celle-ci, s’adressant à Georges Scapini, ambassadeur de France, par l’intermédiaire du service diplomatique des prisonniers de guerre. Le dossier est transmis à Fernand de Brinon, délégué général du gouvernement français dans les territoires occupés. Celui-ci interroge alors le préfet de police.
Libéré de son Stalag le 20 mai 1945, son père est rapatrié le lendemain.
Le 30 juillet 1945, un service administratif de Fécamp dresse une liste de dix-neuf administrés disparus au cours de la guerre. Concernant Claudine Guérin, Germaine Pican l’a déclarée décédée du typhus en mars 1943.
Le 24 mai 1946, Germaine Pican (« déportée en Allemagne ») remplit et signe une déclaration par laquelle elle déclare que Claudine Guérin « est morte au camp d’Auschwitz des suites du typhus », sans préciser alors à quelle date.
Le 25 mai, Madeleine Dissoubray (« déportée politique ») remplit et signe une déclaration par laquelle elle témoigne avoir assisté au décès de Claudine Guérin, en indiquant la date qui sera retenue par l’état civil français.
Le 1er octobre 1947 Roger Guérin, alors directeur d’école à Fécamp, domicilié au 30 rue de Rouen, écrit au Ministre de Anciens combattants pour solliciter l’apposition de la mention “mort pour la France” sur l’acte de transcription de décès de sa fille, pièce qui lui est demandée par la mairie de Fécamp où il a demandé à bénéficier de la médaille réservée aux familles victimes de la guerre. La dite mention est inscrite sur le registre d’état civil de Fécamp le 12 février 1948.
Fin 1947, un tirage photographique de la photographie anthropométrique de Claudine est remise à sa mère Lucie Guérin, alors députée. Le 28 janvier suivant, le courrier d’un commissaire de la Sûreté nationale – informé de l’existence de ce document – indique que Claudine « portait le costume rayé des condamnés à mort ».
Le 26 décembre 1950, Lucie Guérin, alors domiciliée au 46 boulevard des Belges à Rouen, dépose une dossier de demande d’attribution du titre de Déportée résistante à sa fille à titre posthume. Le 30 septembre 1953, le ministère décide de cette attribution ; le 8 octobre, la carte n° 1003.20006 lui est envoyée.
À une date restant à préciser, le conseil municipal de Petit-Quevilly donne le nom de Claudine Guérin à l’ancienne rue Nationale.
Les conseils municipaux de Saint-Étienne-du-Rouvray et de Sotteville-lès-Rouen, dénomment également chacun une rue de leurs communes pour lui rendre hommage.
Notes :
[1] Les Lilas : jusqu’à la loi du 10 juillet 1964, cette commune fait partie du département de la Seine (transfert administratif effectif en janvier 1968).
Sources :
Charlotte Delbo, Le convoi du 24 janvier, Les Éditions de Minuit, 1965 (réédition 1998), pages 134-135.
Livre d’Or dédié aux femmes héroïques mortes pour que vive la France, 2e fascicule, Édité par le foyer Danielle-Casanova de l’Union des Femmes Françaises (UFF), 12 bis rue d’Astorg Paris 8e, pages 24 à 27 (Récit fait par une de ses compagnes de prison et de déportation).
Jacques Girault, notice sur Lucie Guérin dans le Maitron en ligne, dictionnaire du mouvement ouvrier, mouvement social.
Concernant Lucie Guérin (Couillebaud), Thomas Fontaine, Livre-Mémorial de la FMD, tome 3, pages 626-630, 635, I.212 ; également Introduction, tome 1, page 209.
MÉMOIRE VIVE
(dernière modification, le 28-12-2024)
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