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Edouard Til

Édouard, Jean, Til naît à Paris 20e le 5 décembre 1887, chez ses parents, Victor Til, 22 ans, polisseur, et Jeanne Magnaudet, 20 ans, journalière, domiciliés au 78 boulevard de Belleville.

Il reçoit une formation d’ouvrier orfèvre, mais il exercera plusieurs professions.

Pendant un temps, il habite au 42, rue Beaubourg (Paris 3e). Son père, veuf, habite alors au 199, rue de Paris à Montreuil-sous-Bois (Seine / Seine-Saint-Denis).

Le 8 octobre 1908, il est incorporé comme 2e canonnier au 32e régiment d’artillerie afin d’y accomplir son service militaire. Le 25 septembre 1910, il est envoyé dans la disponibilité de l’armée active, titulaire d’un certificat de bonne conduite.

Pendant un temps, Édouard Til habite au 39, rue Rambuteau (Paris 3e).
Dans sa jeunesse, il pratique la lutte et la boxe, s’entraînant dans la même équipe que Georges Carpentier qui, en 1911, à 17 ans, devient champion de France des poids walters (mi-moyens) en dépossédant de son titre son frère Paul Til (G. Carpentier sera champion du monde des mi-lourds en 1920).

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A l’entraînement

Le 2 septembre 1911, à la maire d’Arcueil-Cachan, Édouard Til épouse Marcelle Cordier, 21 ans, ménagère. Ils ont bientôt deux enfants : Jeanne, née en 1912, Georges, né en 1914.

En octobre 1911, la famille demeure au 5, rue Simon Le Franc (Paris 4e).

En mai 1912, la famille est installée à Cachan [1] (Seine / Val-de-Marne – 94), au 14 rue Blanche.

Du 7 au 29 novembre 1913, Édouard Til  participe comme réserviste à une période d’exercice dans le 32e R.A..

Rappelé à l’activité militaire par le décret de mobilisation générale, Édouard Til rejoint le 32e régiment d’artillerie de campagne, à Orléans, le 3 août 1914. Il participe aux combat dans les armées du Nord.
Le 30 juin 1917, il est cité à l’ordre du régiment : « Canonnier courageux, a donné, le 3 juin 1917, l’exemple d’un beau dévouement en soignant, sous un violent bombardement, ses camarades blessés à ses côtés » ; action pour laquelle il reçoit la Croix de guerre avec étoile de bronze.
Le 16 février 1918, il est nommé 1er canonnier. Le 9 décembre 1918, il conduit le carrosse du Président du Conseil, Raymond Poincaré, en visite officielle à Strasbourg. Le 25 mars 1919, Édouard Til est mis en congé illimité de démobilisation.

En avril suivant, la famille Til habite de nouveau à Paris, au 6, passage Vignon (probablement l’impasse Vignon débouchant dans la rue Balard, dans le 15e arrondissement). En 1922, Marcelle Til met au monde leur deuxième fils, Albert, mais celui-ci décèdera prématurément en avril 1932

En juillet 1925, la famille est définitivement installée au 17, rue du Rû-Grand à Vitry-sur-Seine [1] (94).

Pendant un temps, Édouard Til est manutentionnaire aux Halles de Paris (« employé alimentation ») et, pendant une autre période, aide serrurier.

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Aux halles de Paris

En février 1932, sur sa demande, la 4e commission militaire de réforme de la Seine, le déclare réformé définitif n°2 pour « néphrectomie gauche » (ablation d’un rein).

Édouard Til adhérent au Parti communiste français (PCF). En mai 1935, il est élu conseiller municipal de Vitry sur la liste du Parti communiste et adjoint au maire, Charles Rigaud.

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Vitry-sur-Seine. La mairie en 1913.
Carte postale. Collection mémoire Vive.
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Édouard Til (1er à droite) devant la mairie de Vitry-sur-Seine.

Le 4 octobre 1939, le Président de la République – Albert Lebrun -, par décret et « sur la proposition du ministre de l’intérieur, suspend jusqu’à cessation des hostilités les Conseils municipaux » de 27 communes de la banlieue parisienne à majorité communiste, dont celui de Vitry-sur-Seine, et les remplace par des Délégations spéciales composées de notables désignés (le maire suspendu, Charles Rigaud, répudie officiellement son appartenance au PCF en décembre 1939).

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L’Œuvre, édition du 18 mars 1940.
Archives de la préfecture de police. Paris.

Pendant la guerre, Édouard Til est chef d’îlot pour la défense passive, ce qui l’autorise à circuler malgré les alertes et le couvre-feu : il en profite pour mener son action clandestine. Il trouve du travail comme ouvrier spécialisé aux Forges d’Ivry (Établissements Lemoine) du 23 novembre 1939 au 12 juin 1940, date à laquelle cet établissement ferme (évacuation par ordre au moment de l’exode).

Édouard Til traverse ensuite une période de chômage, puis retrouve du travail en février 1941, dans la même entreprise (selon le DBMOF-Maitron), où il distribue des tracts contre l’occupant.

Mobilisé, son fils Georges (26 ans en juin 1940) est fait prisonnier de guerre puis est détenu au Stalag III-b, à Francfort-sur-Oder.

Le 15 novembre 1940 , Édouard Til est signalé par le commissaire divisionnaire de la Gare du Nord (sic) comme étant un des dirigeants de l’activité communiste à Vitry avec trois autres Vitriots : Henri et René Lavalette, et Justin Delbos. Le 5 décembre 1940, ils font l’objet d’un(e ?) A.S. (?) et une notice est réalisée sur chacun d’eux à partir de renseignements recueillis.

Une attestation du Front national [2] indique qu’Édouard Til rejoint ce mouvement de résistance le 1er mai 1941. D’après la mémoire familiale, se sachant surveillé, il évite de rentrer chez lui et prévoit même de passer en zone non-occupée.

Il est considéré par les Renseignements Généraux (RG) « comme un meneur particulièrement actif ».

Le 26 juin 1941, Édouard Til est arrêté à son domicile vers 7 heures du matin par le commissaire d’Ivry-sur-Seine, en même temps qu’un autre élu vitriot, Jules Lagaisse [3], dans le cadre d’une vague d’arrestations visant 92 militants ouvriers de Paris et de la “petite couronne”. Le préfet de police de Paris a signé les arrêtés ordonnant leur internement administratif, mais les opérations sont menées en concertation avec l’occupant. En effet, pendant quelques jours, les hommes arrêtés dans ces conditions sont conduits à l’hôtel Matignon, puis aussitôt livrés aux « autorités d’occupation » qui les rassemblent au Fort de Romainville (HL 122), sur la commune des Lilas (Seine-Saint-Denis). Considérés comme étant en transit, ils ne sont pas enregistrés sur les registres du camp.

Dans les jours qui suivent (le 27 juin, le 1er juillet…) ils sont conduits à la gare du Bourget où des trains les transportent à Compiègne (Oise) [4]. Édouard Til a probablement suivi le parcours de ces hommes finalement internés au camp allemand de Royallieu, administré et gardé par la Wehrmacht (Frontstalag 122 – Polizeihaftlager) [5].

Entre fin avril et fin juin 1942, il est sélectionné avec plus d’un millier d’otages désignés comme communistes et une cinquantaine d’otages désignés comme juifs dont la déportation a été décidée en représailles des actions armées de la résistance communiste contre l’armée allemande (en application d’un ordre de Hitler).

Le 6 juillet 1942 à l’aube, les détenus sont conduits à pied sous escorte allemande à la gare de Compiègne, sur la commune de Margny, et entassés dans des wagons de marchandises. Le train part une fois les portes verrouillées, à 9 h 30.

Les deux wagons à bestiaux du Mémorial de Margny-les-Compiègne, installés sur une voie de la gare de marchandise d’où sont partis les convois de déportation. © Cliché M.V.

Les deux wagons à bestiaux du Mémorial de Margny-les-Compiègne,
installés sur une voie de la gare de marchandise
d’où sont partis les convois de déportation. © Cliché M.V.

Le voyage dure deux jours et demi. N’étant pas ravitaillés en eau, les déportés souffrent principalement de la soif.

Le 8 juillet, Édouard Til est enregistré au camp souche d’Auschwitz (Auschwitz-I) sous le numéro 46147 (sa photo d’immatriculation n’a pas été retrouvée).

Les SS ont détruit la plupart des archives du KL Auschwitz lors de l’évacuation du camp en janvier 1945. Le portrait d’immatriculation de ce détenu a disparu.

Les SS ont détruit la plupart des archives du KL Auschwitz
lors de l’évacuation du camp en janvier 1945.
Le portrait d’immatriculation de ce détenu a disparu.

Après l’enregistrement, les 1170 arrivants sont entassés dans deux pièces nues du Block 13 où ils passent la nuit.

Le lendemain, vers 7 heures, tous sont conduits à pied au camp annexe de Birkenau où ils sont répartis dans les Blocks 19 et 20.

Le 10 juillet, après l’appel général et un bref interrogatoire – au cours duquel Édouard Til se déclare sans religion (Glaubenslos) -, ils sont envoyés au travail dans différents Kommandos.

Le 13 juillet – après cinq jours passés par l’ensemble des “45000” à Birkenau – la moitié des membres du convoi est ramenée au camp principal (Auschwitz-I) après l’appel du soir. Aucun document ni témoignage ne permet actuellement de dire dans lequel des deux sous-camps du complexe concentrationnaire a été affecté Édouard Til.

Il meurt à Auschwitz le 18 août 1942, selon les registres du camp [6] ; il a 55 ans.

(aucun des treize “45000” de Vitry n’est revenu)

Rentré en France le 4 décembre 1942 par le biais d’un rapatriement sanitaire, son fils Georges est facteur à Pothières (Côte-d’Or) à partir de décembre 1943. Après la Libération, il mène des démarches pour savoir ce qu’est devenu son père.

Le 15 février 1946, Raymond Saint-Lary, de Fresnes, signe le formulaire de la Fédération Nationale des Déportés et Internés Résistants et Patriotes (FNDIRP) certifiant le décès d’Édouard Til à Auschwitz.

Le 1er mai 1947, le ministre de l’Intérieur lui délivre à titre posthume la Médaille d’honneur départementale et communale (d’argent) « en récompense de ses bons services et du dévouement dont il a fait preuve dans l’exercice de ses fonctions ».

À l’automne 1954, Marcelle, son épouse, tente – vainement semble-t-il – d’obtenir pour lui le titre de “Déporté Résistant”.

Après la guerre, le conseil municipal de Vitry-sur-Seine donne le nom d’Édouard Til à la rue du Rû-Grand, où il habitait (l’arrêt de bus RATP proche prend aussi ce nom). Une plaque commémorative est également apposée sur l’immeuble où il était domicilié.

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À l’angle de la rue Édouard Til et de la rue des Papelots.

Son nom est inscrit sur le monument « À la mémoire de Vitriotes et des Vitriots exterminés dans les camps nazis » situé place des Martyrs de la Déportation à Vitry (dernier sur la liste dans l’ordre alphabétique).

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Une plaque dédiée aux “45000” vitriots a été apposée
au dos du monument. Elle est parfois masquée par la végétation.
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La plaque apposée pour le 50e anniversaire de la libération
des camps (avril 1995).

Son nom est également sur la plaque située dans le hall de la Mairie et rappelant que trois élus municipaux sont morts en déportation « pour que vive la France » : Paul Froment, Édouard Til et Jules Lagaisse.

Jeanne, sa fille, décède vers 1955. Marcelle, son épouse, décède le 1er juin 1960.

Notes :

[1] Cachan et Vitry-sur-Seine : jusqu’à la loi du 10 juillet 1964, ces communes font partie du département de la Seine, qui inclut Paris et de nombreuses villes de la “petite couronne”, dont la “ceinture rouge” des municipalités dirigées par des maires communistes (transfert administratif effectif en janvier 1968).

[2] Front national de lutte pour la liberté et l’indépendance de la France : mouvement de Résistance constitué en mai 1941 à l’initiative du PCF clandestin (sans aucun lien avec l’organisation politique créée en 1972, dite “FN” et toujours existante).

[3] Jules Lagaisse, déporté au KL Sachsenhausen le 24 janvier 1943, il y meurt le 17 mars suivant, à 63 ans.

[4] Arrestations de la fin juin 1941 dans le département de la Seine, trois témoignages :

Jean Lyraud (déporté au KL Sachsenhausen le 24 janvier 1943). Le 26 juin, à 5 heures du matin, il est réveillé par des policiers français : « Veuillez nous suivre au poste avec une couverture et deux jours de vivres. » Un autobus le prend bientôt avec trois autres personnes arrêtées. Le véhicule fait le tour des commissariats de Montreuil et du XIe arrondissement. Un crochet à l’hôtel Matignon, qui abrite alors la police de Pétain, puis c’est le transport jusqu’aux portes du Fort de Romainville où les prisonniers sont remis aux autorités allemandes. Avec ses compagnons, jean Lyraud passe la nuit dans les casemates transformées en cachots. « Le lendemain 27 juin dans l’après-midi, nous embarquons en gare du Bourget dans des wagons spéciaux pour Compiègne. Nos gardes ont le revolver au poing et le fusil chargé, prêts à faire feu. Dans la soirée nous arrivons au camp. Quelques jours après, d’autres contingents de la région parisienne nous rejoignent. »

Henri Pasdeloup (déporté à Sachsenhausen le 24 janvier 1943), cheminot de Saint-Mihiel (Meuse), est arrêté le 23 juin 1941 par la Gestapo qui le conduit à la prison de la ville. Le 27 juin, avec d’autres détenus emmenés à bord de deux cars Citroën, il arrive devant le camp de Royallieu vers 16 h 30 : « À l’arrivée face au camp, nos gardiens nous font descendre. Alignement sur la route, comptages et recomptages. En rangs par trois nous passons les barbelés… À 19 heures, environ 400 prisonniers en provenance de la région parisienne entrent en chantant L’Internationale… Le lendemain 28 juin, réveil à 7 heures : contrôle d’identité, toise, matricule. J’ai le numéro 556. Pour notre groupe de la Meuse, cela va de 542 à 564. Ceux de la région parisienne, bien qu’arrivés après nous, sont immatriculés avant… »

Henri Rollin : «  Le 27 juin 1941, vers 6 heures de matin, ma femme et moi nous sommes réveillés par un coup de sonnette. Trois inspecteurs de la police française viennent nous arrêter ; perquisition rapide sans résultat (nous avions la veille au soir distribué les derniers tracts que nous avions). Nous arrivons à l’hôtel Matignon où nous trouvons de nombreux cars et camions, résultat d’une rafle dans toute la région parisienne. Nous sommes remis par la police française aux autorités allemandes. Au moment de ma remise aux Allemands, j’ai aperçu qu’on leur donnait une petite fiche portant mon nom et la mention «  communiste  », soulignée à l’encre rouge. Nous subissons un court interrogatoire d’identité… Attente… Vers la fin de l’après-midi, départ en car. Arrivée au fort Romainville, fouille, identité. Départ de Romainville le 1er juillet, au matin, par train spécial et bondé au Bourget, arrivée l’après-midi à Compiègne. Le lendemain, même cérémonie, refouille et identité, ensuite la vie de camp… »

[5] L’ “Aktion Theoderich : L’attaque de l’Union soviétique, le 22 juin 1941, se fait au nom de la lutte contre le “judéo-bolchevisme”. Dès mai 1941, une directive du Haut-commandement de la Wehrmacht pour la “conduite des troupes” sur le front de l’Est définit le bolchevisme comme « l’ennemi mortel de la nation national-socialiste allemande. C’est contre cette idéologie destructrice et contre ses adeptes que l’Allemagne engage la guerre. Ce combat exige des mesures énergiques et impitoyables contre les agitateurs bolcheviks, les francs-tireurs, les saboteurs et les Juifs, et l’élimination allemande de toute résistance active ou passive ». Hitler est résolu à écraser par la terreur – à l’Ouest comme à l’Est – toute opposition qui viendrait entraver son effort de guerre. Le jour même de l’attaque contre l’Union soviétique, des mesures préventives sont prises dans les pays occupés contre les militants communistes – perquisitions à leur domicile et arrestations – et des ordres sont donnés pour punir avec la plus extrême sévérité toute manifestation d’hostilité à la puissance occupante.

En France, dans la zone occupée, au cours d’une opération désignée sous le nom de code d’Aktion Theoderich, plus de mille communistes sont arrêtés par les forces allemandes et la police française. D’abord placés dans des lieux d’incarcération contrôlés par le régime de Vichy, ils sont envoyés, à partir du 27 juin 1941, au camp allemand de Royallieu à Compiègne, créé à cette occasion pour la détention des « ennemis actifs du Reich » sous l’administration de la Wehrmacht.

Au total, 1300 hommes y seront internés à la suite de cette action. Fin août, 200 d’entre eux font déjà partie de ceux qui seront déportés dans le convoi du 6 juillet 1942.

[6] Date de décès inscrite sur les actes d’état civil : Dans les années qui ont suivi la guerre, pris entre l’impossibilité d’obtenir des dates précises de décès pour les déportés et la nécessité d’établir les documents nécessaires aux familles, les services français d’état civil ou des Anciens combattants et victimes de guerre (pensions) ont souvent fixé des dates fictives, sur la base du témoignage généralement approximatif des rescapés. Ainsi a été établie la période de décembre 1942 pour Édouard Til.

Sources :

- Dictionnaire biographique du mouvement ouvrier français, sous la direction de Jean Maitron, Éditions de l’Atelier/Editions Ouvrières, CD-rom 1990-1997.
- Témoignage de Georges Til, son fils, et de ses petits-enfants (documents familiaux).
- Informations collectées par José Martin (frère d’Angel Martin) pour Roger Arnould (FNDIRP), 1973.
- 1939-1945, La Résistance à Vitry, Ville de Vitry-sur-Seine, 1992, page 21.
- Claudine Cardon-Hamet, Triangles rouges à Auschwitz, Le convoi politique du 6 juillet 1942, éditions Autrement, collection mémoires, Paris 2005, pages 357, 390 et 421.
- Archives de Paris, archives en ligne ; registre des naissances du 20e arrondissement, année 1887 (V4E 7876), acte n° 4643.
- Archives de Paris ; registres des matricules du recrutement militaire, classe 1907, 4e bureau de la Seine, volume 4001-4500 (D4R1 1435), n° 4294.
- Archives de la préfecture de police (Seine / Paris) ; cartons « occupation allemande »,  liste des internés communistes (BA 2397), chemise « Internés administratifs du 2e trimestre 1941 » ; Versement des RG, « Parti communiste », carton n° 7, chemise « Activités communistes depuis le début de la guerre ».
- Musée d’État d’Auschwitz-Birkenau, Oświęcim, Pologne, Bureau d’information sur les anciens prisonniers (Biuro Informacji o Byłych Więźniach) ; extrait du registre d’appel avec la liste des détenus décédés (Verstorben Häftlinge).
- Death Books from Auschwitz, Musée d’État d’Auschwitz-Birkenau, 1995 ; relevé des registres (incomplets) d’actes de décès du camp d’Auschwitz dans lesquels a été inscrite, du 27 juillet 1941 au 31 décembre 1943, la mort de 68 864 détenus immatriculés dans le camp (sans indication du numéro attribué).
- Livre-Mémorial, FMD (Fondation pour la mémoire de la déportation), tome I, page 624, matr. 58956 (J. Lagaisse).

MÉMOIRE VIVE

(dernière mise à jour, le 24-11-2016)

Cette notice biographique doit être considérée comme un document provisoire fondé sur les archives et témoignages connus à ce jour. Vous êtes invité à corriger les erreurs qui auraient pu s’y glisser et/ou à la compléter avec les informations dont vous disposez (en indiquant vos sources).

En hommage à Roger Arnould (1914-1994), Résistant, rescapé de Buchenwald, documentaliste de la FNDIRP qui a initié les recherches sur le convoi du 6 juillet 1942.