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Georges Varenne naît le 4 septembre 1896 à Saint-Fargeau (Yonne – 89), dans une famille d’enseignants, fils de Gustave Varenne, 27 ans, instituteur, et de Noémie Brisson, 24 ans.
Georges a – au moins – deux frères plus âgés, Robert, né en 1892 et André, né en 1894.
Le 5 avril 1915, à sa sortie de l’École normale, alors qu’il est encore « élève maître », Georges Varenne est aussitôt incorporé au 1er bataillon de chasseurs à pied. Formé au bataillon de Joinville (à vérifier…), il est nommé aspirant le 1er septembre suivant. Le 8 octobre, il passe au 2e bataillon de chasseurs. Le 25 février 1916, il participe aux combats dans un secteur au nord de Douaumont, lors d’une avancée française qui doit s’installer solidement sur la crête sud du ravin de Bezonvaux, côte 267, lisière nord du bois de la Vauche : « … A entraîné sa section sous un bombardement violent et l’a portée à l’emplacement désigné par le commandant de la compagnie. A contribué par son sang-froid à maintenir le calme et le bon ordre dans sa section dans les circonstances les plus périlleuses et les plus critiques. » (citation à l’ordre de la 306e brigade du 15-03-1916). Il reçoit la Croix de guerre avec étoile de bronze.
Le 2 mars suivant, dans les tranchées de Vaux, fortement pilonnées par l’artillerie allemande, Georges Varenne est blessé par un éclat d’obus sur la face externe de la cuisse droite et au poignet gauche.
Fin janvier 1918, le 2e B.C.P. s’installe en première ligne dans un autre secteur au Nord du fort de Douaumont. Le 13 février, Georges Varenne est promu sous-lieutenant. À partir du 19 février, l’armée adverse envoie des obus contenant des gaz de combat (ypérite) ; des masques à gaz sont de nouveau distribués. Le 26 février, dans le ravin de Trissol, Georges Varenne est touché à son tour par les gaz. Évacué aussitôt, comme 60 % des effectifs de sa compagnie pour intoxication ou conjonctivite, il reste aveugle pendant un mois. Après avoir été soigné, il est renvoyé au front. Le 20 août 1918, amené à prendre le commandement d’une compagnie, il sait « tirer le maximum de [cette] unité très éprouvée et [contribue] puissamment à repousser deux contre-attaques ennemies, communiquant à tous son ardeur et sa bravoure. » (citation à l’ordre du 1er corps d’armée du 8-09-1918). Il reçoit la Croix de guerre avec étoile de vermeil. Le 15 octobre, il est cité à l’ordre du 7e C.A. : « A dirigé avec entrain et intelligence une reconnaissance sur les tranchées d’un village entièrement dominé par les positions ennemies. A permis, grâce aux renseignements qu’il a rapporté, l’occupation du village dans les meilleures conditions possibles, malgré un feu violent de mitrailleuses ennemies. » Il reçoit une deuxième étoile de vermeil.
Il est « envoyé en congé illimité de démobilisation » le 24 septembre 1919. En août 1920, il est promu de lieutenant de réserve. En août 1929, la commission de réforme de Troyes propose qu’il reçoive une pension temporaire de 20 % pour « bronchite et emphysème, lagophtalmie de l’œil gauche [difficulté à fermer la paupière] et astigmatisme irrégulier, acuité de 6/10 non améliorée », séquelles probables du gazage ; pension renouvelée en 1931, 1933 et 1935.
Très marqué par la guerre, Georges Varenne adhère à l’Association républicaine des anciens combattants (ARAC) dès sa fondation. Il refuse la Légion d’honneur qu’on lui propose (elle lui sera accordée à titre posthume en octobre 1950).
Le 20 septembre 1919 à Brienon-sur-Armançon (89), il se marie avec Lucienne Gallimard, née le 29 juillet 1898 à Brienon, institutrice.
Instituteur, Georges Varenne est d’abord en poste à Nuits-sous-Ravière (89).
En 1919, il adhère au parti socialiste SFIO ; il est membre de la section de Nuits-sous-Ravières, puis secrétaire de la section de Saint-Fargeau (Yonne). Au moment du congrès de Tours (1920), il suit la majorité et rejoint le Parti communiste avec l’ensemble des membres de sa section. Il reste secrétaire de la cellule ainsi formée.
À la suite des grèves de mai 1920, Georges Varenne est déplacé d’office à Saint-Fargeau (89). Le 25 juillet suivant, son fils Pierre naît à Brienon, rue de la Foire aux Chevaux. Lors de la présentation du nouveau-né à l’état civil, les témoins sont son grand-père, Gustave Varenne, 51 ans, devenu directeur d’école, et son oncle André Varenne, 25 ans. En avril 1921, le couple habite avenue de la Gare (côté droit) Saint-Fargeau. Ils hébergent une domestique.
En 1923, Georges Varenne est de nouveau inquiété pour ses idées communistes. En 1923, Lucienne, son épouse, décède
En 1938, il est finalement nommé directeur d’école à Laroche-Saint-Cydroine (89), près de la cité ferroviaire de Migennes, sur les rives de l’Yonne.
Georges Varenne est, avec son frère André, l’un des principaux organisateurs de la grève du 30 novembre 1938 dans l’Yonne ; action qui servira de prétexte au préfet Bourgeois pour les révoquer le 10 décembre 1940.
Le 27 août 1939, Georges Varenne représente la direction régionale communiste lors d’une réunion de militants locaux convoqués à Joigny pour examiner la situation résultant de la signature du Pacte germano-soviétique. Au terme des débats, il avertit les camarades présents que le parti risque d’être mis hors la loi et leur demande de constituer des stocks de papier et de prendre leurs dispositions pour fonctionner dans la clandestinité.
Mobilisé le 2 septembre 1939 comme lieutenant de réserve, Georges Varenne parvient à faire passer sa compagnie en zone libre lors de la débâcle, afin d’éviter la captivité à ses hommes.
Ses lettres et divers témoignages laissent penser qu’il se démarque implicitement de la ligne défendue par le PCF durant cette période.
De retour à Laroche, il reprend son poste de directeur d’école jusqu’à sa révocation, gagnant ensuite sa vie comme agent d’assurances.
Contacté dès août 1940 par René Roulot (voir ce nom dans le Maitron), Georges Varenne participe activement, à compter du mois d’octobre, à la réorganisation clandestine du PCF dans l’Yonne.
Le 21 juin 1941, il est arrêté par la police allemande, dans le cadre de l’Aktion Theoderich [1], parmi onze militants communistes de l’Yonne, dont Maurice Dadé, agriculteur de Villeneuve-la-Guyard. Georges Varenne est détenu successivement dans les prisons de Troyes et d’Auxerre.
Le 12 juillet 1941, il est transféré avec d’autres détenus au camp allemand de Royallieu à Compiègne (Oise), Frontstalag 122 – Polizeihaftlager, où il est enregistré sous le matricule 1231.
En septembre 1941 – après l’exécution de Michel Rolnikas qui dirigeait le travail politique au sein du triangle de direction du Parti communiste clandestin – Georges Varenne fait partie de celui-ci avec Georges Cogniot et Roger Poujol [2], de Rouen, un autre instituteur. Il donne des cours à ses co-détenus ; notamment de “Droit municipal”.
En février 1942 (date à vérifier ?), après la destitution de Georges Cogniot de son poste de “doyen” (Lagerältester) par le commandement allemand du camp, Georges Varenne – qui est déjà son “assesseur” – le remplace dans cette fonction d’intermédiaire officiel des détenus (lui-même sera remplacé par Roger Poujol après son départ).
Désigné initialement pour figurer au nombre des partants lors de l’évasion du 22 juin 1942 [3], Georges Varenne décide finalement de laisser sa place à un autre camarade. Redoute-t-il d’exposer sa famille à des représailles et/ou doute-il de l’opportunité de la lutte armée ?
Pendant cette période, la déléguée de la Croix-Rouge française, Mademoiselle Pourvoyeur, qu’il rencontre tous les vendredis dans le cadre de ses responsabilités “officielles” au sein de l’organisation des détenus, sert également d’intermédiaire avec son épouse, Cécile (alors secrétaire de mairie).
Entre fin avril et fin juin 1942, Georges Varenne est sélectionné avec plus d’un millier d’otages désignés comme communistes et une cinquantaine d’otages désignés comme juifs dont la déportation a été décidée en représailles des actions armées de la résistance communiste contre l’armée allemande (en application d’un ordre de Hitler).
Dans sa dernière lettre, datée du 29 juin et arrivée à destination le 7 juillet, Georges Varenne indique qu’il est passé au bâtiment C1 avec d’autres internés ; il s’agit probablement d’un regroupement préparant la déportation.
Le 6 juillet 1942 à l’aube, les détenus sont conduits à pied sous escorte allemande à la gare de Compiègne, sur la commune de Margny, et entassés dans des wagons de marchandises. Le train part une fois les portes verrouillées, à 9 h 30. Le 14 juillet, Mademoiselle Pourvoyeur, déléguée de la Croix-Rouge, écrit à son épouse pour lui confirmer son départ. Elle ajoute que les détenus qui restent regrettent son mari : « Il était aimé et estimé de tous et leur donnait du courage. »
Le voyage dure deux jours et demi. N’étant pas ravitaillés en eau, les déportés souffrent principalement de la soif.
Le 8 juillet 1942, Georges Varenne est enregistré à Auschwitz, peut-être sous le numéro 46174, selon les listes reconstituées (aucune photo de détenu de ce convoi n’a été retrouvée après le matricule 46172).
Il est violemment frappé pour avoir protesté du fait que la veste rayé qu’il vient de recevoir est trop petite. Cependant, Albert Morel, de Lure, récupère pour lui ses lunettes. Après les premières procédures (tonte, désinfection, attribution d’un uniforme rayé et photographie anthropométrique), les 1170 arrivants sont entassés pour la plupart dans deux pièces nues du Block 13 où ils passent la nuit.
Le lendemain, vers 7 heures, tous sont conduits à pied au camp annexe de Birkenau ; alors choisi pour mettre en œuvre la « solution finale » – le génocide des Juifs européens -, ce site en construction présente un contexte plus meurtrier pour tous les concentrationnaires. À leur arrivée, les “45000” sont répartis dans les Blocks 19 et 20 du secteur B-Ib, le premier créé.
Le 10 juillet, après l’appel général, ils subissent un bref interrogatoire d’identité qui parachève leur enregistrement et au cours duquel ils déclarent une profession (celle qu’ils exerçaient en dernier lieu ou une autre, supposée être plus “protectrice” dans le contexte du camp) ; Georges Varenne se déclare alors sans religion (Glaubenslos). Puis ils sont envoyés au travail dans différents Kommandos. L’ensemble des “45000” passent ainsi cinq jours à Birkenau.
Le 13 juillet, après l’appel du soir, Georges Varenne est dans la moitié des déportés du convoi sélectionnés pour rester dans ce sous-camp, alors que les autres sont ramenés à Auschwitz-I. Plus tard, la déléguée de la Croix-Rouge à Compiègne écrira à son épouse que son organisation : « (…) croit savoir qu’une partie des déportés du convoi, un tiers, est restée à Auschwitz, tandis que l’autre est allée plus loin à l’Est d’où il n’est pas possible d’écrire. » (16-09-1943 ?) Selon André Faudry, également resté à Birkenau, Georges Varenne est finalement assigné au Block 10.
Dans les épreuves du camp, Georges Varenne a une conduite exemplaire qui le fait apparaître comme un « saint laïc » : « (…) il donne sa ration de soupe ou de pain à ses camarades trop faibles, leur rend confiance alors que tout leur semble perdu. Son attitude en impose même aux bourreaux. » (Roger Abada).
Épuisé, il meurt à Birkenau le 1er novembre 1942, selon l’acte de décès établi par l’administration SS du camp (Sterbebücher) ; sans doute victime d’une épidémie de typhus. « (…) son chef de Block, une brute immonde qui se vante de tuer chaque jour trente détenus à coups de bâton, dit aux internés : “Découvrez-vous devant cet homme.” » (R. Abada).
Aucun des trois déportés “45000” de l’Yonne n’est revenu.
Le 21 janvier 1945, Pierre, fils de Georges Varenne, se marie à Laroche-Saint-Cydroine.
Après son rapatriement, Léon Thibert, de Saint-Martin-du-Mont, ayant lui aussi fait partie du groupe resté à Birkenau, envoie un courrier au frère de Georges Varenne confirmant la mort de celui-ci.
À une date restant à préciser, le conseil municipal de Laroche-Saint-Cydroine a donné le nom de Georges Varenne à l’école dont il était directeur et à une rue de la commune.
À Bobigny (Seine-Saint-Denis), son nom est donné à une salle située dans le complexe Édouard Vaillant.
La mention “Mort en déportation” est apposée sur son acte de décès (J.O. du 8-07-2001).
Son frère, André Varenne, après avoir participé activement à la réorganisation du PCF dans la région de Saint-Florentin, où il avait trouvé un travail de comptable, est arrêté le 3 février 1942, puis relâché faute de preuves.
Actif au sein du Front national [4] et du réseau “Jean-Marie” de l’Intelligence Service, il organise des parachutages d’armes, puis rejoint le maquis des Ormes (Puisaye) et enfin le 1er régiment des volontaires de l’Yonne après la libération du département.
Instituteur à Saint-Aubin-Chateauneuf jusqu’à sa retraite, André Varenne reste la principale figure locale du PCF, bien que n’exerçant plus de responsabilité officielle.
Ayant commencé sa vie professionnelle comme horloger, la jeune Pierre Varenne “monte” à Paris avec son épouse et prend bientôt des cours de théâtre. Remarqué par René Blin, celui-ci le fait débuter lors de la création d’ “En attendant Godot” en 1953. Puis, Pierre Varenne se fait connaître comme auteur-interprète dans les cabarets de la rive gauche sous le nom de Pierre Louki : sa chanson “La môme aux boutons” deviendra le tube de 1957. Il est un des « copains d’abord » de Georges Brassens. Il est également auteur de pièces de théâtre.
Notes :
[1] L’ “Aktion Theoderich” : L’attaque de l’Union soviétique, le 22 juin 1941, se fait au nom de la lutte contre le “judéo-bolchevisme”. Dès mai 1941, une directive du Haut-commandement de la Wehrmacht pour la “conduite des troupes” sur le front de l’Est défini le bolchevisme comme « l’ennemi mortel de la nation national-socialiste allemande. C’est contre cette idéologie destructrice et contre ses adeptes que l’Allemagne engage la guerre. Ce combat exige des mesures énergiques et impitoyables contre les agitateurs bolcheviks, les francs-tireurs, les saboteurs et les Juifs, et l’élimination allemande de toute résistance active ou passive. » Hitler est résolu à écraser par la terreur – à l’Ouest comme à l’Est – toute opposition qui viendrait entraver son effort de guerre.
Le jour même de l’attaque contre l’Union soviétique, des mesures préventives sont prises dans les pays occupés contre les militants communistes – perquisitions à leur domicile et arrestations – et des ordres sont donnés pour punir avec la plus extrême sévérité toute manifestation d’hostilité à la puissance occupante. En France, dans la zone occupée, au cours d’une opération désignée sous le nom de code d’Aktion Theoderich, plus de mille communistes sont arrêtés par les forces allemandes et la police française. D’abord placés dans des lieux d’incarcération contrôlés par le régime de Vichy, ils sont envoyés, à partir du 27 juin 1941, au camp allemand de Royallieu à Compiègne, créé à cette occasion pour la détention des « ennemis actifs du Reich » sous l’administration de la Wehrmacht.
Au total, 1300 hommes y seront internés à la suite de cette action. Fin août, 200 d’entre eux font déjà partie de ceux qui seront déportés dans le convoi du 6 juillet 1942.
[2] Roger Poujol, domicilié à Drancy (93) ?, né le 13 août 1894 à Périgueux (24), déporté au KL Buchenwald le 3 septembre 1943 (matr. 20368) où il meurt le 27 juin 1944 (Livre-Mémorial FMD, I.131, p. 1091).
[3] Ce tunnel a permis l’évasion de 19 militants syndicalistes (dont Georges Cogniot et André Tollet) dans la nuit du 21 au 22 juin 1942, peu avant la déportation des mille otages, le 6 juillet.
[4] Front national de lutte pour la liberté et l’indépendance de la France : mouvement de Résistance constitué en mai 1941 à l’initiative du PCF clandestin (sans aucun lien avec l’organisation politique créée en 1972 et toujours existante).
Sources :
Claudine Cardon-Hamet, Triangles rouges à Auschwitz, Le convoi politique du 6 juillet 1942, éditions Autrement, collection mémoires, Paris 2005, pages 84, 91, 197, 380 et 422.
Cl. Cardon-Hamet, Mille otages pour Auschwitz, éd. Graphein, Paris 2000, pages 208, 220, -390 (6).
Dictionnaire biographique du Mouvement ouvrier français, sous la direction de Jean Maitron, 4e période (1914-1939) 102259, notice de M. Cordillot.
Archives départementales de l’Yonne, site internet, archives en ligne, état civil de Saint-Fargeau, registre des naissances de l’année 1896 (cote 5 Mi 1325/ 2 N (1896-1905), acte n° 50 (vue 15/178) ; registre matricule du recrutement militaire pour l’année 1916, bureau de Sens (1 R 768, n° 1-500), matricule 68 (vues 164-166/1196).
Roger Abada, Témoignages sur Auschwitz, Amicale d’Auschwitz, 1946, page 170.
Roger Arnould, article paru dans le journal de la FNDIRP, Le Patriote Résistant, n° 511, mai 1982.
Henri Portier, du mouvement pédagogique Freinet, message e-mail du 29 janvier 2005.
Horaires des cours de Compiègne d’Angel Martin (commençant lundi 16 mars 1942).
Musée de la Résistance nationale (MRN) de Champigny-sur-Marne (94), fonds Georges Varenne.
Archives départementales de la Côte-d’Or, Dijon (cote 1630, article 252) : « arrestations par les autorités allemandes-correspondances » (liste de l’Yonne, n° 11).
Georges Cogniot, Parti pris (mémoires), t. 1 D’une guerre mondiale à l’autre, éditions sociales, Paris, 1976, p. 474.
Maurice Hochet, cité par Gérard Bouaziz, La France torturée, collection l’Enfer nazi, édité par la FNDIRP, avril 1979, pages 262-263.
Death Books from Auschwitz, Remnants, Musée d’État d’Auschwitz-Birkenau, K.G.Saur, 1995 ; relevé des registres (incomplets) d’actes de décès du camp d’Auschwitz dans lesquels a été inscrite, du 27 juillet 1941 au 31 décembre 1943, la mort de 68 864 détenus pour la plupart immatriculés dans le camp (sans indication du numéro attribué), tome 3, page 1272 (38439/1942).
MÉMOIRE VIVE
(dernière mise à jour, le 2-04-2014)
Cette notice biographique doit être considérée comme un document provisoire fondé sur les archives et témoignages connus à ce jour. Vous êtes invité à corriger les erreurs qui auraient pu s’y glisser et/ou à la compléter avec les informations dont vous disposez (en indiquant vos sources).
En hommage à Roger Arnould (1914-1994), Résistant, rescapé de Buchenwald, documentaliste de la FNDIRP qui a initié les recherches sur le convoi du 6 juillet 1942.