- Auschwitz-I, le 8 juillet 1942.
Musée d’État d’Auschwitz-Birkenau,
Oświęcim, Pologne.
Coll. Mémoire Vive. Droits réservés.
Marcel, Léon, Auguste, Poullain naît le 8 octobre 1904 à Saint-Denis [1] (Seine / Seine-Saint-Denis – 93), chez ses parents, Auguste Poullain, 20 ans, ajusteur, et Joséphine Blin, 18 ans, tailleuse d’habits, domiciliés au 3, rue Franklin. Le couple se marie le 5 novembre suivant.
Le 6 octobre 1906, son père est appelé à accomplir son service militaire comme soldat de 2e classe au 65e régiment d’infanterie. Le 1er mars 1908, il passe dans la disponibilité, titulaire d’un certificat de bonne conduite, et se retire au 16 rue des Ursulines à Saint-Denis.
En mai 1908, la famille habite au 30 rue Thiers à Boulogne-Billancourt (Seine / Hauts-de-Seine). Début août 1908, ils sont au 25 rue Appert à Chantenay (Loire-Inférieure / Loire-Atlantique – 44). En février 1910, ils sont au 11 rue Raspail à Nantes (44).
Marcel a une sœur, Renée, née en 1913 à Chantenay, et deux frères, Auguste, né en 1909, et Germain, né en 1918, tous deux à Nantes.
Le 3 août 1914, Auguste Poullain père est rappelé à l’activité militaire. Quatre jours plus tard, il part aux armées avec le 265e R.I. Le 28 août, il est évacué pour blessure de guerre. Deux jours après, il est admis à l’hôpital Desrumes de Lille (Nord). En septembre, il rentre au dépôt de son unité. Le 18 novembre, il est détaché aux Établissements Courtaud-Garnier à Nantes. Puis, du 16 mai 1917 au 13 février 1919, il est détaché aux Aciéries nantaises. Le lendemain, il est mis en congé illimité de démobilisation et se retire au 43 rue Raspail à Nantes.
En 1921, Marcel est ajusteur chez Desbois (?).
Le 18 mai 1923, Auguste Poullain père, âgé de 38 ans, décède à Nantes, section de Chantenay.
Marcel Poullain effectue son service militaire dans la Marine nationale, avec Brest pour port d’attache (à vérifier…).
Le 16 janvier 1930 à à Pierrefitte-sur-Seine [1] (93), Marcel Poullain épouse Henriette Lepée, née en 1912 à Chavagne-les-Eaux (Maine-et-Loir) ou (Côte-d’Or). Ils auront un enfant.
En 1932, Marcel Poullain est domicilié au 119 avenue du Général Gallieni à Pierrefitte. Il est alors manœuvre.
Puis pendant un temps, Marcel Poullain est cantonnier de la ville de Pierrefitte.
En 1933-1934, Marcel Poullain est domicilié au 20 rue Maurice David. En 1935, Marcel Poullain est domicilié au 10 rue Émile. En 1936-1937, Marcel Poullain est domicilié au 8 rue Armand Brette à Pierrefitte.
La police française le désigne comme un communiste notoire ; avant guerre, il est secrétaire de la cellule 932, section de Pierrefitte de la région Nord du Parti communiste.
Au moment de son arrestation, Marcel Poullain est domicilié au 10, impasse du Quartier Neuf à Pierrefitte. Il ne parvient plus à payer son loyer à partir d’octobre 1939.
En septembre 1939, il est mobilisé au 173e D.B.A. En juin 1940, il est fait prisonnier à Meaux. Mais « réformé par les autorités allemandes en tant que grand malade », il est libéré le 1er août suivant, à la condition (?) de travailler chez un cultivateur de Pierrefitte qui l’emploie effectivement du 6 au 24 août ; à Auschwitz, il sera enregistré comme « ouvrier agricole » (Landarbeiter). Le 1er septembre, il quitte cet emploi pour raison de santé et se fait inscrire au fonds de chômage de Pierrefitte. Mais, le 28 septembre, il en est radié pour situation militaire irrégulière. Le mois suivant, toujours chômeur, il ne touche aucun secours. Il se présente alors à la mairie pour faire « du scandale ». Le maire de Pierrefitte, qui le croit en infraction à ses conditions de liberté comme prisonnier, le signale aux autorités allemandes. Le 7 octobre, le président des anciens combattants de Pierrefitte se présente à son domicile accompagné de deux soldats allemands pour vérifier sa situation et le faire arrêter le cas échéant. Mais, en fin de compte, Marcel Poullain n’est pas inquiété.
Selon un rapport du 31 octobre, la police ne lui connaît aucune propagande ouverte en faveur du Parti communiste, et estime que c’est par erreur qu’il a été signalé comme ayant déposé le cahier de revendication des chômeurs à la mairie de 2 octobre. Mais, un nouveau rapport daté de janvier 1941 modifie le regard porté sur lui : « De l’enquête effectuée, il ressort qu’il n’a rien renié de ses idées révolutionnaires et qu’il aurait, dans le courant d’octobre, distribué des tracts et collé des papillons dans le quartier de Joncherolles. D’autre part, on apprend qu’il est en relations suivies avec son frère, Poullain Auguste, demeurant 4 passage Meunier à Saint-Denis (objet d’un rapport séparé), qui est un communiste extrêmement actif, ancien responsable du responsable du service d’ordre de la région Nord de l’ex-Parti communiste, organisateur des équipes de distributions de tracts, collage d’affiches, papillons et inscriptions murales, et agent de liaison entre les différents responsables du travail illégal. » Un ajout visiblement ultérieur sur ce rapport conclue : « Poullain Marcel fera l’objet prochainement d’une mesure d’internement en application du décret du 18 novembre 1939. »
Apprenant qu’il est menacé d’arrestation, Marcel Poullain part se cacher. Puis, pensant que le risque est passé, revient chez lui. Une source policière ultérieure mentionne une dénonciation par le maire de Pierrefitte.
Finalement, il est arrêté le 25 juin 1941, en sortant de son domicile, par des agents du commissariat de police de la circonscription de Saint-Denis. Le préfet de police a signé l’arrêté ordonnant son internement administratif « en application du décret du 18 novembre 1939 ». Mais, en réalité, il est pris dans le cadre d’une vaste opération menée en concertation avec l’occupant. En effet, pendant quelques jours, plusieurs dizaines de militants de Paris et de la “petite couronne” arrêtés dans les mêmes conditions sont aussitôt conduits dans la cour de l’Hôtel (de) Matignon [2], alors désigné comme siège de la Geheime Feldpolizei (GFP), pour y être “mis à la disposition des autorités d’occupation” [3]. Tous sont ensuite regroupés au Fort de Romainville, sur la commune des Lilas (Seine / Seine-Saint-Denis), premier élément du Frontstalag 122 ; considérés comme étant en transit, ils ne sont pas enregistrés sur les registres du camp. Le lendemain, ils sont conduits à la gare du Bourget et un train les transporte à Compiègne (Oise), où ils sont parmi les premiers internés du camp allemand de Royallieu, administré et gardé par la Wehrmacht (Polizeihaftlager – extension du Frontstalag 122) [4].
Craignant d’être arrêtée à son tour, son épouse part se cacher avec leur enfant.
Entre fin avril et fin juin 1942, Marcel Poullain est sélectionné avec plus d’un millier d’otages désignés comme communistes et une cinquantaine d’otages désignés comme juifs dont la déportation a été décidée en représailles des actions armées de la résistance communiste contre l’armée allemande (en application d’un ordre de Hitler).
Le 6 juillet 1942 à l’aube, les détenus sont conduits à pied sous escorte allemande à la gare de Compiègne, sur la commune de Margny, et entassés dans des wagons de marchandises. Le train part une fois les portes verrouillées, à 9 h 30.
Le voyage dure deux jours et demi. N’étant pas ravitaillés en eau, les déportés souffrent principalement de la soif.
Le 8 juillet 1942, Marcel Poullain est enregistré au camp souche d’Auschwitz (Auschwitz-I) sous le numéro 46005 (la photo du détenu portant ce matricule a été identifiée par comparaison avec un portrait conservé par sa famille).
Après les premières procédures (tonte, désinfection, attribution d’un uniforme rayé et photographie anthropométrique), les 1170 arrivants sont entassés pour la plupart dans deux pièces nues du Block 13 où ils passent la nuit.
Le lendemain, vers 7 heures, tous sont conduits à pied au camp annexe de Birkenau ; alors choisi pour mettre en œuvre la « solution finale » – le génocide des Juifs européens -, ce site en construction présente un contexte plus meurtrier pour tous les concentrationnaires. À leur arrivée, les “45000” sont répartis dans les Blocks 19 et 20 du secteur B-Ib, le premier créé.
Le 10 juillet, après l’appel général, ils subissent un bref interrogatoire d’identité qui parachève leur enregistrement et au cours duquel ils déclarent une profession (celle qu’ils exerçaient en dernier lieu ou une autre, supposée être plus “protectrice” dans le contexte du camp). Puis ils sont envoyés au travail dans différents Kommandos. L’ensemble des “45000” passent ainsi cinq jours à Birkenau.
Le 13 juillet, après l’appel du soir, une moitié des déportés du convoi est ramenée au camp principal (Auschwitz-I), auprès duquel fonctionnent des ateliers où sont affectés des ouvriers ayant des qualifications utiles au camp. Aucun document ni témoignage ne permet actuellement de préciser dans lequel des deux sous-camps du complexe concentrationnaire a alors été affecté Marcel Poullain.
Il meurt à Auschwitz le 16 octobre 1942, d’après l’acte de décès établi par l’administration SS du camp (Sterbebücher) [2] ; la cause mentionnée – très probablement mensongère – est : « inflammation rénale » (Nierenentzündung).
En France, l’état civil enregistre le décès de Marcel Poullain à la date du 31 décembre 1942.
En 1946, sa veuve réside au 19 rue Bellegrand à Avallon (Yonne).
Au printemps 1948, sa mère, domiciliée au 28 rue de Paris à Pierrefitte, dépose une demande de pension de victime civile.
Au printemps 1949, sa veuve dépose à son tour une demande de pension.
Au printemps 1965, elle dépose une demande d’attribution du titre de Déporté résistant.
Le nom de Marcel Poullain est inscrit sur le Monument aux morts de Pierrefitte-sur-Seine, situé dans le cimetière communal.
La mention “Mort en déportation” est apposée sur son acte de décès (J.O. 27-01-1998).
Son frère Auguste, domicilié à Saint-Denis, est un militant actif du Parti communiste avant-guerre, responsable du service d’ordre pour la protection des meetings et réunions, notamment au cours des campagnes électorales des années 1935-1937. Sous l’occupation, il se sait menacé et part se cacher en Bretagne. Au cours de l’hiver 1942, pour échapper à une arrestation, il traverse une rivière à la nage. Resté trop longtemps dans ses vêtements trempés et glacés, il tombe gravement malade. Transporté dans un hôpital à Paris, il succombe à des complications pulmonaires le 25 décembre 1942.
Sources :
[1] Saint-Denis et Pierrefitte-sur-Seine : jusqu’à la loi du 10 juillet 1964, ces communes font partie du département de la Seine, qui inclut Paris et de nombreuses villes de la “petite couronne”, dont la “ceinture rouge” des municipalités dirigées par des maires communistes (transfert administratif effectif en janvier 1968).
[2] L’hôtel Matignon, 57 rue de Varenne (Paris 7e) : le 8 septembre 1940, les Renseignements généraux de la préfecture de police constatent la réquisition de l’hôtel pour le bureau de cantonnement des hommes de la police militaire secrète : Geheime Feldpolizei – Dienstelle – Männer-Unterkunft (source : Cécile Desprairies, Paris dans la Collaboration, éditions du Seuil, mars 2009, page 268).
[3] L’ “Aktion Theoderich” : Le 22 juin 1941, l’attaque de l’Union soviétique se fait au nom de la lutte contre le “judéo-bolchevisme”. Dès mai 1941, une directive du Haut-commandement de la Wehrmacht pour la “conduite des troupes” sur le front de l’Est définit le bolchevisme comme « l’ennemi mortel de la nation national-socialiste allemande. C’est contre cette idéologie destructrice et contre ses adeptes que l’Allemagne engage la guerre. Ce combat exige des mesures énergiques et impitoyables contre les agitateurs bolcheviks, les francs-tireurs, les saboteurs et les Juifs, et l’élimination allemande de toute résistance active ou passive. » Hitler est résolu à écraser par la terreur – à l’Ouest comme à l’Est – toute opposition qui viendrait entraver son effort de guerre. Le jour même de l’attaque contre l’Union soviétique, des mesures préventives sont prises dans les pays occupés contre les militants communistes – perquisitions à leur domicile et arrestations – et des ordres sont donnés pour punir avec la plus extrême sévérité toute manifestation d’hostilité à la puissance occupante.
En France, dans la zone occupée, au cours d’une opération désignée sous le nom de code d’Aktion Theoderich, plus de mille communistes sont arrêtés en zone occupée par les forces allemandes et la police française. D’abord placés dans des lieux d’incarcération contrôlés par le régime de Vichy, ils sont envoyés, à partir du 27 juin 1941, au camp allemand de Royallieu à Compiègne, créé à cette occasion pour la détention des « ennemis actifs du Reich » sous l’administration de la Wehrmacht.
Au total, 1300 hommes y seront internés à la suite de cette action. Les autorités d’occupation opéreront un tri et certains seront libérés. Mais, fin août, deux cents d’entre eux font déjà partie de ceux qui seront déportés dans le convoi du 6 juillet 1942.
[4] Les arrestations de la fin juin 1941 dans le département de la Seine, trois témoignages :
Jean Lyraud (déporté à Sachsenhausen le 24 janvier 1943). Le 26 juin, à 5 heures du matin, il est réveillé par des policiers français : « Veuillez nous suivre au poste avec une couverture et deux jours de vivres. » Un autobus le prend bientôt avec trois autres personnes arrêtées. Le véhicule fait le tour des commissariats de Montreuil et du 11e arrondissement. Après un crochet à l’hôtel Matignon où les “internés administratifs” sont livrés à l’armée d’occupation, c’est le transport jusqu’au Fort de Romainville où ils passent la nuit dans les casemates transformées en cachots. « Le lendemain 27 juin dans l’après-midi, nous embarquons en gare du Bourget dans des wagons spéciaux pour Compiègne. Nos gardes ont le revolver au poing et le fusil chargé, prêts à faire feu. Dans la soirée nous arrivons au camp. Quelques jours après, d’autres contingents de la région parisienne nous rejoignent. »
Henri Pasdeloup (déporté à Sachsenhausen le 24 janvier 1943), cheminot de Saint-Mihiel (Meuse), est arrêté le 23 juin 1941 par la Gestapo qui le conduit à la prison de la ville. Le 27 juin, avec d’autres détenus emmenés à bord de deux cars Citroën, il arrive devant le camp de Royallieu vers 16 h 30 : « À l’arrivée face au camp, nos gardiens nous font descendre. Alignement sur la route, comptages et recomptages. En rangs par trois nous passons les barbelés… À 19 heures, environ 400 prisonniers en provenance de la région parisienne entrent en chantant L’Internationale… Le lendemain 28 juin, réveil à 7 heures : contrôle d’identité, toise, matricule. J’ai le numéro 556. Pour notre groupe de la Meuse, cela va de 542 à 564. Ceux de la région parisienne, bien qu’arrivés après nous, sont immatriculés avant… »
Henri Rollin : « Le 27 juin 1941, vers 6 heures de matin, ma femme et moi nous sommes réveillés par un coup de sonnette. Trois inspecteurs de la police française viennent nous arrêter ; perquisition rapide sans résultat (nous avions la veille au soir distribué les derniers tracts que nous avions). Nous arrivons à l’hôtel Matignon où nous trouvons de nombreux cars et camions, résultat d’une rafle dans toute la région parisienne. Nous sommes remis par la police française aux autorités allemandes. Au moment de ma remise aux Allemands, j’ai aperçu qu’on leur donnait une petite fiche portant mon nom et la mention “communiste”, soulignée à l’encre rouge. Nous subissons un court interrogatoire d’identité… Attente… Vers la fin de l’après-midi, départ en car. Arrivée au fort Romainville, fouille, identité. Départ de Romainville le 1er juillet, au matin, par train spécial et bondé au Bourget, arrivée l’après-midi à Compiègne. Le lendemain, même cérémonie, refouille et identité, ensuite la vie de camp… »
[5] Différence de date de décès avec celle inscrite sur les actes d’état civil en France : Dans les années qui ont suivi la guerre, devant l’impossibilité d’obtenir des dates précises de décès des déportés, mais soucieux d’établir les documents administratifs nécessaires pour le versement des pensions aux familles, les services français d’état civil – dont un représentant officiait au ministère des Anciens combattants en se fondant sur diverses sources, parmi lesquelles le témoignage approximatif des rescapés – ont très souvent fixé des dates fictives : le 1er, le 15, le 30, le 31 du mois, voire le jour (et le lieu !) du départ. Concernant Marcel Poullain, c’est le 31 décembre 1942 qui a été retenu pour certifier son décès. Leur inscription sur les registres d’état civil rendant ces dates officielles, certaines ont quelquefois été gravées sur les monuments aux morts.
Sources :
Claudine Cardon-Hamet, Triangles rouges à Auschwitz, Le convoi politique du 6 juillet 1942, éditions Autrement, collection mémoires, Paris 2005, pages 127 et 128, 385 et 417.
Messages de Philippe Arnal, son petit-neveu (05 et 07-2009).
Monique Houssin, Résistantes et résistants en Seine-Saint-Denis, Un nom, une rue, une histoire, Les éditions de l’Atelier/ Les éditions Ouvrières, Paris 2004 ; sur Auguste Poullain, Saint-Denis, page 179.
Sachso, Amicale d’Orianenburg-Sachsenhausen, Au cœur du système concentrationnaire nazi, Collection Terre Humaine, Minuit/Plon, réédition Pocket, mai 2005, page 36 (sur les arrestations du 26 juin 1941).
Gérard Bouaziz, La France torturée, collection L’enfer nazi, édité par la FNDIRP, avril 1979, page 262 (sur les arrestations du 27 juin 1941).
Archives de la préfecture de police (Seine / Paris), Service de la mémoire et des affaires culturelles (SMAC), Le Pré-Saint-Gervais (Seine-Saint-Denis) : dossier individuel au cabinet du préfet (1 W 90-29702).
Musée d’État d’Auschwitz-Birkenau, Oświęcim, Pologne, Bureau d’information sur les anciens prisonniers (Biuro Informacji o Byłych Więźniach) ; acte de décès à Auschwitz (36169/1942).
Death Books from Auschwitz, Remnants, Musée d’État d’Auschwitz-Birkenau, K.G.Saur, 1995 ; relevé des registres (incomplets) d’actes de décès du camp d’Auschwitz dans lesquels a été inscrite, du 27 juillet 1941 au 31 décembre 1943, la mort de 68 864 détenus pour la plupart immatriculés dans le camp (sans indication du numéro attribué), tome 3, page 961.
Site Mémorial GenWeb, 93-Pierrefitte-sur-Seine, relevé d’Alain Claudeville (10-2002).
MÉMOIRE VIVE
(dernière mise à jour, le 20-06-2022)
Cette notice biographique doit être considérée comme un document provisoire fondé sur les archives et témoignages connus à ce jour. Vous êtes invité à corriger les erreurs qui auraient pu s’y glisser et/ou à la compléter avec les informations dont vous disposez (en indiquant vos sources).
En hommage à Roger Arnould (1914-1994), Résistant, rescapé de Buchenwald, documentaliste de la FNDIRP qui a initié les recherches sur le convoi du 6 juillet 1942.