Marcel, Louis, Schuft naît le 7 avril 1902 au Havre (Seine-Inférieure / Seine-Maritime [1]), fils naturel de Victoria Schuft, 24 ans, journalière. Deux ans plus tard, il est légitimé par le mariage de sa mère avec Marius Randou, 31 ans, ouvrier huilier, contracté le 26 février 1904 au Havre. La famille comptera six enfants.
À partir de ses 18 ans, Marcel Randou subit plusieurs condamnations pour vol prononcées par le tribunal correctionnel du Havre, parfois accompagnées d’arrêtés d’interdiction de séjour.
Il est généralement désigné comme “journalier” (manœuvre sans formation).
Vers 1920, Marcel Randou a un premier fils, Roger, sur lequel les informations restent à trouver.
Le 28 décembre 1923, au Havre, âgé de 21 ans, Marcel Randou se marie avec Andréa Edwige Lydie A., une journalière de 17 ans.
Mais, le 31 octobre 1925, le tribunal civil du Havre prononce leur divorce, à la requête et au profit de l’épouse.
Marcel Randou habite alors au 141 boulevard de Graville.
Le 28 mai 1926, au Havre, âgé de 24 ans, il se remarie avec Lucienne Jeanne Portier, née le 18 novembre 1894 au Havre, ouvrière d’usine. Ils ont trois enfants : Marcelle, née le 6 novembre 1925, René, né le 21 novembre 1932, et Denise, née le 27 juillet 1934.
En juin 1930, Marcel Randou est condamné à quinze jours de prison pour abandon de famille.
Pendant un temps, docker sur le port du Havre, Marcel Randou serait syndiqué à la CGT.
En octobre 1940, en raison des bombardements subis par la ville, la famille va se réfugier chez des amis à Rouen (76), au 202 rue Beauvoisine (maison mitoyenne du Musée d’Antiquités). Un mois plus tard, ils reviennent au Havre, où Lucienne Randou reprend son travail de balayeuse à la voirie municipale.
En avril 1941, celle-ci part chez sa sœur, au Houlme (76), « pour raison de santé », tandis que Marcel reste seul au Havre.
Chômeur, il se fait inscrire à l’Office régional du Travail. Six mois plus tard, il déclare le 202 rue Beauvoisine comme son « adresse personnelle » (Heimatanschrift) à Rouen.
Le 20 octobre 1941, au Bureau de placement de Rouen, Marcel Randou signe un contrat de travailleur volontaire pour six mois en Allemagne, en qualité de manœuvre (Hilfsarbeiter). Il est dirigé sur Wesermünde – rebaptisée Bremerhaven après la guerre -, port de Hanovre ouvrant sur la mer Baltique et importante base de la marine de guerre allemande (Kriegsmarine), où il doit rejoindre le conglomérat Deutsche Schiff- und Maschinenbau Aktiengesellschaft (abrégé en Deschimag) regroupant huit chantiers navals allemands de 1926 à 1945, l’entreprise leader étant le chantier naval AG Weser à Brême. Marcel Randou y arrive le 1er novembre.
Début février, « devenu inapte au travail » (malade ?), il revient en France avant la fin du contrat, passe chercher son épouse au Houlme, et ils emménagent au Havre dans un meublé au 95 rue Victor-Hugo, près du carrefour avec la rue de Paris.
Le 24 février 1942, Marcel Randou est arrêté en sortant de son domicile lors d’une rafle effectuée par la Feldgendarmerie à la suite de l’attentat de la place de l’Arsenal [2].
En représailles, il y aura de nombreuses arrestations d’otages et vingt seront fusillés le 31 mars suivant [3].
À une date restant à préciser – peut-être fin avril -, Marcel Randou est finalement interné au camp allemand de Royallieu à Compiègne [4] (Oise), administré et gardé par la Wehrmacht (Frontstalag 122 – Polizeihaftlager).
De là, il écrit une dernière lettre à son épouse le 25 juin.
Entre fin avril et fin juin 1942, Marcel Randou est sélectionné avec plus d’un millier d’otages désignés comme communistes et une cinquantaine d’otages désignés comme juifs dont la déportation a été décidée en représailles des actions armées de la résistance communiste contre l’armée allemande, en application d’un ordre de Hitler.
Le 6 juillet 1942 à l’aube, les détenus sont conduits à pied sous escorte allemande à la gare de Compiègne et entassés dans des wagons de marchandises. Le train part une fois les portes verrouillées, à 9 h 30.
Le voyage dure deux jours et demi. N’étant pas ravitaillés en eau, les déportés souffrent principalement de la soif.
Le 8 juillet 1942, Marcel Randou est enregistré au camp souche d’Auschwitz (Auschwitz-I) ; peut-être sous le numéro 46032, selon les listes reconstituées (la photo du détenu portant ce matricule n’a pas été retrouvée)
Après l’enregistrement, les 1170 arrivants sont entassés dans deux pièces nues du Block 13 où ils passent la nuit.
Le lendemain, vers 7 heures, tous sont conduits à pied au camp annexe de Birkenau où ils sont répartis dans les Blocks 19 et 20. Le 10 juillet, après l’appel général et un bref interrogatoire, ils sont envoyés au travail dans différents Kommandos.
Le 13 juillet – après cinq jours passés par l’ensemble des “45000” à Birkenau – la moitié des membres du convoi est ramenée au camp principal (Auschwitz-I) après l’appel du soir. Aucun document ni témoignage ne permet actuellement de préciser dans lequel des deux sous-camps du complexe concentrationnaire a été affecté Marcel Randou.
Il meurt à Auschwitz le 7 octobre 1942, d’après l’acte de décès établi par l’administration SS du camp (Sterbebücher).
Le 3 septembre précédent, son épouse avait écrit à Philippe Pétain, chef de l’État français, afin d’obtenir des nouvelles de son mari « à Compiègne jusqu’au mois de juillet et depuis cette date […] parti en Allemagne ». Ses enfants et elle se sont trouvés « sans ressources jusqu’au 26 mai, date à laquelle [elle est] entrée comme balayeuse à la ville ». Néanmoins, son maigre salaire ne lui permet pas de subvenir aux besoins de sa famille, raison pour laquelle elle sollicite également une intervention pour améliorer sa situation.
Le secrétariat du Maréchal a transmis sa lettre aux services de François (de) Brinon, ambassadeur de France, délégué général dans les territoires occupés. Le 12 septembre, ceux-ci ont écrit à Lucienne Randou pour l’informer qu’ils signalaient sa requête aux autorités (françaises) compétentes, en l’occurrence au préfet de la Seine-Inférieure, en le priant de bien vouloir intervenir – dans la mesure ou il le jugeait opportun – en faveur de l’intéressé auprès des Autorités locales allemandes.
Le 15 septembre, l’information sur le sort de Marcel Randou est remontée vers la direction des services de l’Armistice à Vichy : celui-ci a été déporté en Allemagne en juillet précédent.
Le 12 octobre, le cabinet du préfet de Seine-Inférieure répond à la demande reçue un mois plus tôt des services de Brinon. Après avoir fait procéder à une enquête par les services de police, il répond que « les renseignements recueillis sur l’intéressé sont défavorables. » En conséquence, il estime « qu’une démarche auprès des autorités allemandes en sa faveur ne [lui] paraît pas opportune. »
Le 18 janvier 1943, n’ayant pas reçu « le moindre indice sur l’endroit où [Lucien] se trouve, ni sur ce qu’il devient », Lucienne Randou sollicite directement le secrétaire particulier du maréchal Pétain, afin qu’on lui fasse parvenir des nouvelles de son mari. Elle habite alors toujours au 95 rue Victor Hugo. Apparemment, aucune réponse ne lui est faite.
Le 11 février 1946, Louis Eudier et Jules Le Troadec, seuls rescapés havrais du convoi , signent chacun une attestation rédigée en termes identiques et certifiant que le « camarade » Marcel Randou a été déporté avec eux et qu’il est décédé au camp d’Auschwitz « au début d’octobre ». Le 1er mars suivant, Lucienne Randou – qui habite alors au 8 rue Duguay Trouin au Havre – transmet ces deux attestations au ministre de la Guerre afin que ses services lui fassent parvenir un acte de décès. Le 3 avril, afin de constituer le dossier de Marcel Randou, le chef du bureau de l’état civil déportés du ministère des Anciens combattants et victimes de la guerre (ACVG) lui transmet un formulaire à compléter et à lui retourner avec les pièces nécessaires. Le 9 avril, le maire du Havre répond sur un formulaire des ACVG que le déporté n’a pas reparu à son domicile. Le même jour, Lucienne Randou complète le formulaire de demande d’acte de décès. Elle précise que son mari a été « arrêté comme otage ». Le document comporte déjà un paragraphe par lequel elle sollicite l’attribution de la mention « mort pour la France ».
Le 11 avril 1946, un inspecteur du commissariat de police du 2e arrondissement du Havre ouvre une information à la demande du maire de la ville. Le 27 avril, il interroge Lucienne Randou qui peut seulement préciser que son mari a été arrêté « le 24 février 1942, par les gendarmes allemands ». « Il est resté deux mois au Havre » avant d’être dirigé sur Compiègne. Le 3 mai, le même inspecteur interroge Jules le Troadec. « Je me souviens de M. Randou, celui-ci faisait partie de notre transport. Je me rappelle l’avoir vu à l’intérieur du camp pendant mon séjour. Dans ce camp, nous étions une vingtaine de Havrais. Quand je l’ai quitté [le camp], vers le mois de septembre 1944, nous n’étions plus que deux : M. Eudier et moi. M. Randou a dû trouver la mort vers le mois d’octobre, car c’est en cette période des mois de septembre, octobre et novembre 1942 que nous avons eu le plus de morts dans nos rangs. Je ne peux rien vous dire de plus sur ce décès. Car vous comprendrez que, si l’on nous mettait en présence de cadavres, l’on ne nous laissait pas le loisir de les détailler. » Étant interrogé le même jour, Louis Eudier ajoute : « Je tiens à préciser qu’aucun Havrais n’a quitté le camp pendant mon séjour. » Cependant, le caractère général de leurs témoignages indique que Marcel Randou n’était pas à leurs côtés quand il a disparu.
Le 28 mai 1946, l’officier de l’état civil alors en fonction au ministère des ACVG dresse l’acte de décès officiel de Marcel Randou « sur la base des éléments d’information figurant au dossier » (les attestations d’Eudier et Le Troadec) et en fixant la date au « 15 octobre » 1942, c’est-à-dire au milieu du mois. L’acte est transcrit sur les registres du Havre le 17 juin suivant : « mort pour la France » à Auschwitz.
Le 12 avril 1948, Lucienne Randou commence à toucher une pension viagère de victime civile.
Le 9 mai 1950, le directeur du contentieux, de l’état civil et des recherches du ministère des ACVG, à Paris, interroge son subordonné de Seine-Inférieure, en lui transmettant la copie du contrat de travailleur en Allemagne signé par Marcel Randou…
Le 30 mai suivant, un nouveau rapport d’enquête est rendu au maire du Havre, transcrivant les réponses fournies par Lucienne Randou lors d’un interrogatoire au cours duquel elle rapporte le peu que son mari lui a relaté des conditions de son aller-retour en Allemagne.
Dans sa réponse au ministère du 13 juin suivant, le directeur départemental des ACVG proteste : « De l’enquête effectuée par mes services auprès de la mairie du Havre, il ressort que M. Randou doit être classé définitivement dans la catégorie des “Volontaires”. D’autre part, la demande en vue de l’attribution du titre “Mort pour la France” n’est pas passée par mes services. » En même temps, le délégué principal renvoie un “avis” biaisé. À la question posée par le formulaire – « date, lieu et circonstances de l’arrestation et de la déportation » – il répond : « contrat de volontaire pour l’Allemagne signé le 20 octobre 1941 »… dont il vient de recevoir une copie.
Cette incrimination est un argument anachronique sans valeur. Soit Marcel Randou a été déporté comme “raflé de représailles”, éventuellement connu des Allemands pour avoir précédemment purgé des peines de droit commun, soit pour leur avoir fait un tort quelconque et avoir voulu s’exonérer de sanction et disparaître comme “volontaire”, soit enfin précisément pour rupture non justifiée de son contrat, ce qui devrait être considéré comme un refus de travailler pour l’ennemi…
Toujours est-il que, le 4 juillet 1950, le ministère des ACVG propose au délégué principal de Seine-Inférieure que la mention “Mort pour la France” soit retirée. Le 20 novembre suivant, celui-ci valide cette demande… qu’il avait lui-même formulée. Dès le 14 novembre, le préfet départemental avait signé un formulaire en ce sens. Le 13 décembre, le ministère tranche : la mention doit être retirée des actes d’état civil, au motif « est parti travailler volontairement en Allemagne ». Le 18 décembre, le ministère demande au directeur interdépartemental des ACVG, installé à Rouen, d’informer Madame Veuve Randou de cette décision.
Le 30 décembre 1956, avec le soutien du secrétaire du comité havrais de la Fédération nationale des déportés et internés résistants et patriotes (FNDIRP), Lucienne Randou – en qualité de conjointe – complète et signe un formulaire du ministère des ACVG pour demander l’attribution du titre de déporté politique à son mari à titre posthume.
Le 25 janvier 1958, le secrétaire FNDIRP du Havre, ayant appris que le dossier était passé en commission départementale en décembre 1956, puis en commission nationale, mais sans connaître la suite, relance la demande de Madame Randou. Le lendemain, 26 janvier, le ministère des ACVG décide de refuser à Marcel Randou le titre de déporté politique, au motif : « Non justiciable du statut […], l’intéressé était sous l’effet d’un contrat de travailleur volontaire pour l’Allemagne lors de son arrestation. » Deux jours, après, Lucienne Randou reçoit un courrier l’en informant. Le 17 avril, elle écrit pour protester auprès du ministre et faire appel de la décision : « [mon mari] a été arrêté le 24 février 1942 comme otage au cours d’une rafle après l’attentat de l’arsenal au Havre, mais non pas parce qu’il était recherché comme soumis à un contrat. » Le 8 décembre suivant, le secrétaire FNDIRP du Havre relance auprès du ministre le dossier resté sans suite. Mais il semble que les démarches soient alors abandonnées.
Le 20 juin 1965, Lucienne Randou décède au Havre, âgée de 70 ans.
Notes :
[1] Seine-Maritime : département dénommé “Seine-Inférieure” jusqu’en janvier 1955.
[2] L’action de la place de l’Arsenal et la rafle de février 1942 : « Le 23 février 1942, place de l’Arsenal au Havre, les jeunes des premiers “Bataillons de la Jeunesse” incorporés dans l’O.S., attaquent à la grenade un détachement de l’armée allemande. L’O.S. est l’ Organisation Spéciale qui à partir de septembre 1940 est la structure militante chargée de la protection des colleurs d’affiches et des distributeurs de tracts, elle est devenue le premier cadre de la résistance armée. Il y a là Michel Muzard, Jean Hascouet et le groupe “Léon Lioust”. C’est une des premières attaques d’un détachement de l’armée allemande dans la France occupée. » Albert Ouzoulias, Les bataillons de la Jeunesse, Éditions Sociales, Paris 1967, p. 201, 202. Claude-Paul Couture désigne comme auteur de l’attentat « le groupe Chatel de la 2e Cie FTP », En Seine-Maritime de 1939 à 1945, CRDP de Rouen, 1986, p. 15.
[3] AVIS
De nouveau, un attentat a été commis au Havre contre l’armée allemande et cela contre une colonne en route. Jusqu’à présent, le coupable n’a pas été découvert. Si, dans un délai de douze jours, c’est-à-dire jusqu’au 6 mars 1942 à midi, le coupable n’est pas retrouvé, trente communistes et juifs, parmi lesquels le coupable doit être recherché, seront fusillés sur l’ordre du Militaerbefehlshaber in Frankreich. Pour éviter cette sanction, la population est invitée à coopérer de toutes ses forces à la recherche et à l’arrestation du coupable.
Der Chef des Militaerbefehlshaber in Frankreich Von der Lippe, Generalleutnant
Journal de Rouen du 25 février 1942.
AVIS
Le 23 février 1942, au Havre, on a jeté un engin explosif sur une colonne de route de la Kriegsmarine. Deux soldats allemands ont été blessés. Jusqu’à aujourd’hui, malgré ma demande à la population havraise, les auteurs de cette attaque si lâche sont restés inconnus. En suite, le vom Frankreich a ordonné, comme je l’ai menacé l’autre jour, la fusillade de communistes et juifs – dont appartiennent les malfaiteurs – pour expier cette nouvelle attaque. La fusillade a été exécutée aujourd’hui.
Saint-Germain-en-Laye, le 31 mars 1942 Der Chef des Militaerverwaltung Bezirkes A. Gez : Von der Lippe, Generalleutnant
Journal de Rouen des 4 et 5 avril 1942.
[4] Sous contrôle militaire allemand, le camp de Royallieu a d’abord été un camp de prisonniers de guerre (Frontstalag 122), puis, après l’invasion de l’URSS, un « camp de concentration permanent pour éléments ennemis actifs ». À partir de septembre 1941, on y prélève – comme dans les autres camps et prisons de zone occupée – des otages à fusiller. À partir du 12 décembre 1941, un secteur du sous-camp “C” est réservé aux Juifs destinés à être déportés à titre de représailles. Le camp des Juifs est supprimé le 6 juillet 1942, après le départ de la plupart de ses internés dans le convoi transportant les otages communistes vers Auschwitz. Les derniers détenus juifs sont transférés au camp de Drancy (Seine / Seine-Saint-Denis).
Sources :
Claudine Cardon-Hamet, Triangles rouges à Auschwitz, Le convoi politique du 6 juillet 1942, Éditions Autrement, collection mémoires, Paris 2005, pages 376 et 418.
Cl. Cardon-Hamet, notice pour l’exposition de Mémoire Vive sur les “45000” et “31000” de Haute-Normandie, réalisée à Rouen en 2000, citant : Archives municipales du Havre (Madame S. Barot, Conservateur, 18/6/1992) – Acte de décès – Extrait des listes électorales.
Archives départementales de Seine-Maritime, site internet, archives en ligne : registre des naissances du Havre, du début de l’année 1902 au 30 juin 4E 19908), acte n° 1202, Schuft (vue 312/646).
Archives départementales de Seine-Maritime, Rouen, site de l’Hôtel du Département, cabinet du préfet 1940-1946 : individus arrêtés par les autorités de Vichy ou par les autorités d’occupation, dossiers individuels de P à Riv (51 W 420), recherches conduites avec Catherine Voranger, petite-fille de Louis jouvin (“45697”).
Death Books from Auschwitz, Remnants, Musée d’État d’Auschwitz-Birkenau, K.G.Saur, 1995 ; relevé des registres (incomplets) d’actes de décès du camp d’Auschwitz dans lesquels a été inscrite, du 27 juillet 1941 au 31 décembre 1943, la mort de 68 864 détenus pour la plupart immatriculés dans le camp (sans indication du numéro attribué), tome 3, page 985 (34628/1942).
Division des archives des victimes des conflits contemporains (DAVCC), ministère de la Défense, direction des patrimoines de la mémoire et des archives (DPMA), Caen : dossier de Randou Marcel (21 P 529 268), consulté par Ginette Petiot (message 10-2022).
MÉMOIRE VIVE
(dernière mise à jour, le 17-10-2022)
Cette notice biographique doit- être considérée comme un document provisoire fondé sur les archives et témoignages connus à ce jour. Vous êtes invité à corriger les erreurs qui auraient pu s’y glisser et/ou à la compléter avec les informations dont vous disposez (en indiquant vos sources).
En hommage à Roger Arnould (1914-1994), Résistant, rescapé de Buchenwald, documentaliste de la FNDIRP qui a initié les recherches sur le convoi du 6 juillet 1942.