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Maurice, Lucien, Foubert naît le 15 septembre 1904 à Gisors (Eure), fils de Lucien Foubert et de Marie Vigneux ou Vigreux, son épouse.
En 1923, il est secrétaire à l’Éducation du groupe des Jeunesses communistes de Courbevoie [1] (Seine / Hauts-de-Seine – 92). Dès cette époque, il fait l’objet de petits rapports de surveillance par la police.
Le 9 février 1924, à Courbevoie, alors tourneur, Maurice Foubert se marie avec Georgette Percebois, née le 3 août 1904 à Boulogne-sur-Seine, blanchisseuse. Le couple habite alors chez les parents de Maurice, au 22 rue Danton, à Courbevoie.
Le 14 septembre 1924, Maurice Foubert est incorporé au 94e régiment d’infanterie, à Bar-le-Duc, afin d’y accomplir son service militaire. Libéré de ses obligations le 31 octobre 1925, il se retire au 100, rue Jules-Ferry à la Garenne-Colombes [1] (92), où son épouse est concierge.
En 1927, il est membre du Comité des groupes artistiques de la région parisienne.
En 1929, il est monteur en TSF (Télégraphie Sans Fil = radio) aux établissements Pathé, à Chatou (Seine-et-Oise / Yvelines).
Il est alors secrétaire de la cellule 139 au 7e rayon de la région parisienne du Parti communiste (section de Colombes).
Maurice et Georgette Foubert ont au moins un enfant, Robert (né entre 1929 et 1933 ?).
De 1930 à 1939, Maurice Foubert est monteur en électricité-TSF à la Coopérative ouvrière de TSF, au 31, rue Doudeauville (Paris 18e) et au 192, rue Lafayette (Paris 10e), gérant aussi le magasin de vente.
L’entreprise coopérative fabrique elle-même certains postes de radio (dont l’appareil Supermétal Six, promu par des annonces publicitaires dans L’Humanité), permettant notamment de capter Radio-Moscou, et édite des disques 78 tours de chants et de discours.
Joueur de football, Maurice Foubert est membre du Club Sportif du Travail des Cheminots de La Garenne, affilié à la FSGT.
Il sonorise les fêtes du Parti communiste.
En avril 1939 et jusqu’au moment de son arrestation, Maurice Foubert est locataire dans un immeuble au 17, avenue Augustine à La Garenne-Colombes.
Le 16 mai 1939, à la mairie de la Garenne-Colombes, il épouse, en secondes noces, Marie, Louise, Lassiaz, née le 6 octobre 1906 à Albertville (Savoie).
Mobilisé en 1939, il est rendu à la vie civile le 8 août 1940.
Il est possible qu’il soit arrêté peu après son retour, en se rendant rue Lafayette, sans que l’affaire ait de suite judiciaire. Il serait arrêté une seconde fois, puis encore relâché.
Le commissaire de police de la circonscription de Courbevoie le désigne pour l’internement administratif, considérant qu’il poursuit « clandestinement depuis les hostilités son action en faveur du parti dissous ».
Le 27 juin 1941 [2], Maurice Foubert est arrêté à son domicile par le commissaire de Courbevoie sur arrêté du préfet de police en application du décret du 18 novembre 1939, comme des dizaines de suspects communistes de la Seine qui sont aussitôt conduits dans la cour de l’Hôtel Matignon [3], sis au 57 rue de Varenne à Paris 7e, – alors siège de la Geheime Feldpolizei (GFP) – pour y être “mis à la disposition des autorités d’occupation” [2]. Tous sont ensuite regroupés au Fort de Romainville (sur la commune des Lilas), élément du Frontstalag 122. Considérés comme étant en transit, ils ne sont pas enregistrés sur les registres de ce camp, puis ils sont rapidement transférés au camp allemand de Royallieu à Compiègne (Oise), administré et gardé par la Wehrmacht (Frontstalag 122 – Polizeihaftlager) [4] ; Maurice Foubert y est enregistré sous le matricule n° 692.
Au cours de cette détention, Maurice Foubert tient un journal sur 97 pages d’un cahier.
Son épouse peut lui rendre visite au moins une fois.
Le 15 mars 1942, Maurice Foubert relate dans son journal le carnaval organisé par les communistes sous les fenêtres du “camp juif”, afin de remonter le moral de ces détenus (douze jours avant que la plupart d’entre eux soient déportés comme “otages” à Auschwitz).
En mars 1942, son épouse écrit à une haute autorité française (à définir…) qui transmet sa requête à la Délégation générale du gouvernement français dans les territoires occupés (ambassade de Brinon).
Entre fin avril et fin juin 1942, Maurice Foubert est sélectionné avec plus d’un millier d’otages désignés comme communistes et une cinquantaine d’otages désignés comme juifs dont la déportation a été décidée en représailles des actions armées de la résistance communiste contre l’armée allemande (en application d’un ordre de Hitler).
Le 6 juillet 1942 à l’aube, les détenus sont conduits à pied sous escorte allemande à la gare de Compiègne, sur la commune de Margny, et entassés dans des wagons de marchandises. Le train part une fois les portes verrouillées, à 9 h 30.
Le voyage dure deux jours et demi. N’étant pas ravitaillés en eau, les déportés souffrent principalement de la soif.
Le 8 juillet 1942, Maurice Foubert est enregistré au camp souche d’Auschwitz (Auschwitz-I) sous le numéro 45552 (sa photo d’immatriculation a été retrouvée).
- Auschwitz-I, le 8 juillet 1942.
Musée d’État d’Auschwitz-Birkenau,
Oświęcim, Pologne.
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Après les premières procédures (tonte, désinfection, attribution d’un uniforme rayé et photographie anthropométrique), les 1170 arrivants sont entassés pour la plupart dans deux pièces nues du Block 13 où ils passent la nuit.
Le lendemain, vers 7 heures, tous sont conduits à pied au camp annexe de Birkenau ; alors choisi pour mettre en œuvre la « solution finale » – le génocide des Juifs européens -, ce site en construction présente un contexte plus meurtrier pour tous les concentrationnaires. À leur arrivée, les “45000” sont répartis dans les Blocks 19 et 20 du secteur B-Ib, le premier créé.
Le 10 juillet, après l’appel général, ils subissent un bref interrogatoire d’identité qui parachève leur enregistrement et au cours duquel ils déclarent une profession (celle qu’ils exerçaient en dernier lieu ou une autre, supposée être plus “protectrice” dans le contexte du camp). Puis ils sont envoyés au travail dans différents Kommandos.
Le 13 juillet, après l’appel du soir – l’ensemble des “45000” ayant passé cinq jours à Birkenau – Maurice Foubert est dans la moitié des membres du convoi ramenée au camp principal (Auschwitz-I), auprès duquel fonctionnent des ateliers où sont affectés des ouvriers ayant des qualifications utiles au camp.
À une date restant à préciser, il est admis au Block 20 de l’hôpital d’Auschwitz-I [5].
Maurice Foubert meurt à Auschwitz le 18 septembre 1942, d’après les registres du camp, alors qu’a lieu une grande sélection des “inaptes au travail” à la suite de laquelle 146 des “45000” sont inscrits sur le registre des décès en deux jours (probablement gazés [6]).
Le 22 octobre 1945, sa belle-sœur, Germaine Durber, de Colombes, complète un formulaire de « demande de nouvelles » de la Croix-Rouge Française, en stipulant que Maurice Foubert à les « cheveux rouquins ».
Le 13 décembre, Roger Collignon, de Courbevoie, rescapé du convoi, rédige et signe une attestation certifiant que « Maurice Foubert est décédé à Auschwitz vers le 12 août 1942 ».
Le 10 janvier 1946, Marie-Louise Foubert écrit au ministère des Anciens combattants et victimes de guerre (ACVG) afin d’obtenir une décision déclarant la présomption de décès de son mari. Elle demande également que soit porté sur cet acte de décès la mention “Mort pour la France”.
Le 16 mars suivant, Georges Percebois, père de son épouse, devenu tuteur de son petit-fils Robert, écrit à un directeur du ministère des ACVG pour protester contre la lenteur de la réponse à ses démarches administratives. En se rendant dans les bureaux du ministère, il a appris l’existence d’un dossier au nom d’un nommé Foubert Maurice, de Lisieux (Calvados), né en 1888, et que tous les documents transmis pour son gendre ont été intégrés dans le dossier de cet homonyme. Considérant les différences d’âge et de domicile, il s’étonne de la possibilité d’une telle confusion.
Le 23 mars, la sous-direction de l’état civil du ministère des ACVG certifie qu’elle possède les éléments nécessaires pour prendre une décision de décès concernant Maurice Foubert, sur la demande de Georges Percebois, qui, le même jour, complète et signe un formulaire de demande d’acte de décès.
Le 2 avril suivant, l’officier d’état civil auprès du ministère des ACVG dresse l’acte de décès de Maurice Foubert « sur la base des éléments d’information figurant au dossier du de cujus », reprenant la date évoquée par le témoin rescapé.
Le 29 mars 1947, Marie-Louise Foubert complète et signe un formulaire spécifique du Bureau de l’état civil des déportés du ministère des ACVG pour l’inscription de la mention “Mort pour la France” sur l’acte de décès d’un déporté politique. Le préfet de la Seine rend un avis favorable le 17 juin. La mention est inscrite sur l’acte de décès des registres d’état civil de la mairie de la Garenne-Colombes le 18 septembre.
En février 1952, le bureau 125 de la section documentation-recherche du ministère des ACVG dispose de la copie photographique d’une page extraite d’un registre de l’infirmerie d’Auschwitz indiquant le matricule de Maurice Foubert.
Le 12 février 1953, le rapport d’enquête d’un inspecteur de police judiciaire de Caen établit définitivement la distinction entre les deux Maurice Foubert ; le notaire de Lisieux, qui n’appartenait pas à un réseau de Résistance, ayant été arrêté en février 1944 par la Feldgendarmerie pour un motif inconnu, puis mort en déportation au KL Flossenbourg le 6 janvier 1945.
Le 14 novembre 1961, la veuve de Maurice Foubert remplit et signe, au nom de son mari disparu, un formulaire du ministère des ACVG afin de lui obtenir le statut de Déporté politique. Le 19 décembre 1962, la commission départementale rend un avis favorable. Le 24 janvier 1963, Maurice Foubert est homologué “Déporté politique”, sa veuve reçoit la carte n° 1175 15715.
Le nom de Maurice Foubert est inscrit (prénom seulement indiqué par son initiale) sur le Monument aux morts de La Garenne-Colombes, situé dans le cimetière communal.
Notes :
[1] Courbevoie et La Garenne-Colombes : jusqu’à la loi du 10 juillet 1964, ces communes font partie du département de la Seine, qui inclut Paris et de nombreuses villes de la “petite couronne”, dont la “ceinture rouge” des municipalités dirigées par des maires communistes (transfert administratif effectif en janvier 1968).
[2] L’hôtel (de) Matignon : le 8 septembre 1940, les Renseignements généraux de la préfecture de police constatent la réquisition de l’hôtel pour le bureau de cantonnement des hommes de la police militaire secrète : Geheime Feldpolizei – Dienstelle – Männer-Unterkunft (source : Cécile Desprairies, Paris dans la Collaboration, éditions du Seuil, mars 2009, page 268).
[3] L’ “Aktion Theoderich” : L’attaque de l’Union soviétique, le 22 juin 1941, se fait au nom de la lutte contre le “judéo-bolchevisme”. Dès mai 1941, une directive du Haut-commandement de la Wehrmacht pour la “conduite des troupes” sur le front de l’Est définit le bolchevisme comme « l’ennemi mortel de la nation national-socialiste allemande. C’est contre cette idéologie destructrice et contre ses adeptes que l’Allemagne engage la guerre. Ce combat exige des mesures énergiques et impitoyables contre les agitateurs bolcheviks, les francs-tireurs, les saboteurs et les Juifs, et l’élimination allemande de toute résistance active ou passive. » Hitler est résolu à écraser par la terreur – à l’Ouest comme à l’Est – toute opposition qui viendrait entraver son effort de guerre. Le jour même de l’attaque contre l’Union soviétique, des mesures préventives sont prises dans les pays occupés contre les militants communistes – perquisitions à leur domicile et arrestations – et des ordres sont donnés pour punir avec la plus extrême sévérité toute manifestation d’hostilité à la puissance occupante.
En France, dans la zone occupée, au cours d’une opération désignée sous le nom de code d’Aktion Theoderich, plus de mille communistes sont arrêtés par les forces allemandes et la police française. D’abord placés dans des lieux d’incarcération contrôlés par le régime de Vichy, ils sont envoyés, à partir du 27 juin 1941, au camp allemand de Royallieu à Compiègne, créé à cette occasion pour la détention des « ennemis actifs du Reich » sous l’administration de la Wehrmacht.
Au total, 1300 hommes y seront internés à la suite de cette action. Fin août, 200 d’entre eux font déjà partie de ceux qui seront déportés dans le convoi du 6 juillet 1942.
[4] Les arrestations de la fin juin 1941, trois témoignages :
Jean Lyraud (déporté à Sachsenhausen le 24 janvier 1943). Le 26 juin, à 5 heures du matin, il est réveillé par des policiers français : « Veuillez nous suivre au poste avec une couverture et deux jours de vivres. » Un autobus le prend bientôt avec trois autres personnes arrêtées. Le véhicule fait le tour des commissariats de Montreuil et du XIe arrondissement. Un crochet à l’hôtel Matignon, puis c’est le transport jusqu’aux portes du Fort de Romainville où les prisonniers passent la nuit dans les casemates transformées en cachots. « Le lendemain 27 juin dans l’après-midi, nous embarquons en gare du Bourget dans des wagons spéciaux pour Compiègne. Nos gardes ont le revolver au poing et le fusil chargé, prêts à faire feu. Dans la soirée nous arrivons au camp. Quelques jours après, d’autres contingents de la région parisienne nous rejoignent. »
Henri Pasdeloup (déporté à Sachsenhausen le 24 janvier 1943), cheminot de Saint-Mihiel (Meuse), est arrêté le 23 juin 1941 par la Gestapo qui le conduit à la prison de la ville. Le 27 juin, avec d’autres détenus emmenés à bord de deux cars Citroën, il arrive devant le camp de Royallieu vers 16 h 30 : « À l’arrivée face au camp, nos gardiens nous font descendre. Alignement sur la route, comptages et recomptages. En rangs par trois nous passons les barbelés… À 19 heures, environ 400 prisonniers en provenance de la région parisienne entrent en chantant L’Internationale… Le lendemain 28 juin, réveil à 7 heures : contrôle d’identité, toise, matricule. J’ai le numéro 556. Pour notre groupe de la Meuse, cela va de 542 à 564. Ceux de la région parisienne, bien qu’arrivés après nous, sont immatriculés avant… »
Henri Rollin : « Le 27 juin 1941, vers 6 heures de matin, ma femme et moi nous sommes réveillés par un coup de sonnette. Trois inspecteurs de la police française viennent nous arrêter ; perquisition rapide sans résultat (nous avions la veille au soir distribué les derniers tracts que nous avions). Nous arrivons à l’hôtel Matignon où nous trouvons de nombreux cars et camions, résultat d’une rafle dans toute la région parisienne. Nous sommes remis par la police française aux autorités allemandes. Au moment de ma remise aux Allemands, j’ai aperçu qu’on leur donnait une petite fiche portant mon nom et la mention “communiste”, soulignée à l’encre rouge. Nous subissons un court interrogatoire d’identité… Attente… Vers la fin de l’après-midi, départ en car. Arrivée au fort Romainville, fouille, identité. Départ de Romainville le 1er juillet, au matin, par train spécial et bondé au Bourget, arrivée l’après-midi à Compiègne. Le lendemain, même cérémonie, refouille et identité, ensuite la vie de camp… »
[5] L’hôpital d’Auschwitz : en allemand Krakenbau (KB) ou Häftlingskrakenbau (HKB), hôpital des détenus. Dans Si c’est un Homme, Primo Lévi utilise l’abréviation “KB”.
Mais les « 31000 » et Charlotte Delbo – qui ont connu l’hôpital de Birkenau – ont utilisé le terme “Revier” : « abréviation de Krakenrevier, quartier des malades dans une enceinte militaire. Nous ne traduisons pas ce mot que les Français prononçaient révir, car ce n’est ni hôpital, ni ambulance, ni infirmerie. C’est un lieu infect où les malades pourrissaient sur trois étages. », Le convoi du 24 janvier, Les Éditions de Minuit, 1967, p. 24.
[6] Les chambres à gaz du centre de mise à mort situé à Birkenau fonctionnent principalement pour l’extermination des Juifs dans le cadre de la “Solution finale”, mais, jusqu’en mai 1943, elles servent également à éliminer des détenus, juifs ou non, considérés comme “inaptes au travail” (opération commencée en avril 1941, dans d’autres camps, sous le nom de code 14 f 13). Les détenus d’Auschwitz-I sélectionnés pour la chambre à gaz sont amenés en camions à Birkenau. Quelquefois, ils attendent la mort au Block 7 de ce camp.
Sources :
Claudine Cardon-Hamet, Triangles rouges à Auschwitz, Le convoi politique du 6 juillet 1942, éditions Autrement, collection mémoires, Paris 2005, page 95, pages 150 et 153, pages 382 et 404.
Cl. Cardon-Hamet, notice pour l’exposition de Mémoire Vive sur les “45000” et “31000” des Hauts-de-Seine nord (2005), citant : Lettre de sa veuve (31-05-1973) – M. le Docteur Catrin, Maire de la Garenne (13-07-1988) – Attestation de Marcel Lebas, camarade de travail de Clichy (21-10-1971) – “Résistance communiste” (27-07-1948) – Communication d’un cahier tenu au camp de Compiègne (sa dernière lettre est au dossier).
Paris ouvrier, Des sublimes aux camarades, Alain Rustenholz, éditions Parigramme, août 2003, page 316.
Archives de la préfecture de police (Seine / Paris), Service de la mémoire et des affaires culturelles, Le Pré-Saint-Gervais (Seine-Saint-Denis) : cartons “occupation allemande”, liste des internés communistes (BA 2397) ; dossier individuel du cabinet de préfet (1 W 1504-84298).
Sachso, Amicale d’Orianenburg-Sachsenhausen, Au cœur du système concentrationnaire nazi, Collection Terre Humaine, Minuit/Plon, réédition Pocket, mai 2005, page 36 (sur les arrestations du 26 juin 1941).
Gérard Bouaziz, La France torturée, collection L’enfer nazi, édité par la FNDIRP, avril 1979, page 262 (sur les arrestations du 27 juin 1941).
Death Books from Auschwitz, Remnants, Musée d’État d’Auschwitz-Birkenau, K.G.Saur, 1995 ; relevé des registres (incomplets) d’actes de décès du camp d’Auschwitz dans lesquels a été inscrite, du 27 juillet 1941 au 31 décembre 1943, la mort de 68 864 détenus pour la plupart immatriculés dans le camp (sans indication du numéro attribué), tome 2, page 301 (31467/1942).
Pôle des archives des victimes des conflits contemporains (PAVCC), ministère de la Défense, Caen ; dossier de Foubert Maurice (21 P 451.141), recherches de Ginette Petiot (message 12-2018).
MÉMOIRE VIVE
(dernière mise à jour, le 31-12-2018)
Cette notice biographique doit être considérée comme un document provisoire fondé sur les archives et témoignages connus à ce jour. Vous êtes invité à corriger les erreurs qui auraient pu s’y glisser et/ou à la compléter avec les informations dont vous disposez (en indiquant vos sources).
En hommage à Roger Arnould (1914-1994), Résistant, rescapé de Buchenwald, documentaliste de la FNDIRP qui a initié les recherches sur le convoi du 6 juillet 1942.