JPEG - 74.1 ko
Auschwitz-I, Block 16, le 8 juillet 1942.
Musée d’État d’Auschwitz-Birkenau,
Oświęcim, Pologne.
Coll. Mémoire Vive. Droits réservés.

Paul Prouteau naît le 5 août 1900 à Cholet (Maine-et-Loire), fils de Louis Prouteau, 42 ans, employé à la Compagnie des chemins de fer de l’État, et d’Edma Painaud, son épouse, 39 ans, domiciliés boulevard Faidherbe. Paul a un frère plus âgé, Marcel, né en 1895, et un frère jumeau, Charles (décédé à Monaco le 25 janvier 1975).

Pendant un temps, Paul Prouteau habite au 31, rue de l’Oisellonnette, à Cholet, et travaille comme mécanicien-ajusteur.

Le 16 octobre 1917 à Cholet, alors qu’il n’est âgé que de 17 ans (classe 1920), il s’engage pour la durée de la guerre au corps des équipages de la Flotte. Trois jours plus tard, il arrive au corps comme apprenti marin. Le 8 novembre suivant, il est nommé matelot de 2e classe. Le 20 septembre 1918, il est nommé matelot de 1re classe mécanicien. Le 1er avril 1919, il est nommé quartier-maître mécanicien. Il est considéré en campagne contre l’Allemagne jusqu’au 13 août 1919, puis considéré en campagne au Levant jusqu’au 21 juillet 1920. Le 16 octobre suivant, il est affecté dans la réserve au 3e dépôt des équipages de la Flotte.

Le 29 mars 1921 à Cholet, Paul Prouteau se marie avec Gabrielle Langlois, née dans cette ville le 18 décembre 1901. Ils auront quatre enfants : Paulette, née le 8 août 1921, Jacques, né le 29 novembre 1922, Roger, né le 2 janvier 1926, et André, né le 28 juillet 1940.

Le 13 mars 1922, Paul Prouteau entre dans la Compagnie des chemins de fer de l’État (comme son père), laquelle fusionnera avec d’autres au sein de la SNCF en 1937 [1]. En avril suivant – et probablement jusqu’en août 1927 -, la famille est domiciliée au 24, rue des Bouvets, à Puteaux [2] (Seine / Hauts-de-Seine – 92). Le 5 octobre 1922, l’armée classe Paul Prouteau comme réserviste dans l’affectation spéciale, à la 64e section des chemins de fer de campagne en tant qu’ouvrier de 1re classe ajusteur à Puteaux.

Pendant un temps, il travaille au dépôt des Batignolles. En 1931, il devient ajusteur-outilleur aux ateliers de la voie à La Garenne-Colombes [2] (92), aux côtés de Jean Deguitre, militant du PC à Courbevoie [2].

À partir de 1933 et jusqu’au moment de son arrestation, Paul Prouteau est domicilié au 5, rue du Mans à La Garenne-Colombes), dans un pavillon appartenant à la SNCF.

Pendant un temps, il est président et trésorier-adjoint du Sporting Club de la Garenne-Colombes (dissout à l’automne 1939).

En août 1939, la 12e chambre du tribunal correctionnel de la Seine le condamne à une amende pour « coups et blessures ».

Suite à l’ordre de mobilisation générale, en septembre, il est maintenu à son poste de travail comme affecté spécial.

Début mars 1940, l’administration de la SNCF dénonce Paul Prouteau et Jean Deguitre à la police comme étant suspectés de vol et/ou d’activités clandestines.

Le 9 mars, les services de la police de Courbevoie effectuent une perquisition au domicile de Paul Prouteau. Au cours de celle-ci, les policiers découvrent des tracts communistes. Sur son collègue Jean Deguitre, ils trouvent six tracts intitulés « Daladier mène le pays à la famine », et des cartes, « Unissez-vous pour l’abattre » et, chez celui-ci, un petit matériel d’impression et un drapeau rouge de la Section de la Garenne du PC. Conduits au dépôt de la préfecture de police, puis inculpés d’infraction au décret du 26 septembre 1939 et de vol par salarié, les deux hommes sont écroués en détention préventive à la Maison d’arrêt de la Santé (Paris 14e), en attente de leur passage devant un tribunal.

Le lundi 10 juin, devant l’avancée allemande, Georges Mandel, ministre de l’Intérieur, ordonne l’évacuation de la prison militaire de Paris, originellement celle du Cherche-Midi, dont la Santé, réquisitionnée, est considérée comme une annexe. En début de soirée, Paul Prouteau et Jean Deguitre font partie des 1559 détenus – prévenus et condamnés – « sortis ce jour » de la Maison d’arrêt  et entassés dans un convoi formé d’autobus réquisitionnés de la STCRP (future RATP) dont les stores sont baissés et les vitres fermées et opacifiées par de la peinture. Ce cortège rejoint celui des 297 prisonniers du Cherche-Midi transportés dans des camions militaires bâchés.

Le 11 juin, la “procession” arrive devant les portes de la prison d’Orléans (Loiret), qui, déjà surpeuplée, ne peut accueillir aucun des prisonniers repliés. Dès lors, deux convois se forment. L’un, de 825 détenus, se dirige vers le camp d’aviation des Groües, proche de la gare orléanaise des Aubrais. L’autre poursuit sa route jusqu’à Vésines, à proximité de Montargis. De là, deux groupes de prisonniers, 904 d’abord, 136 ensuite, rejoignent à pied le camp de Cepoy, dans les bâtiments de l’ancienne verrerie de Montenon. Le samedi 15 juin, ils repartent – devant rejoindre l’autre groupe au camp militaire d’Avord (également base aérienne), à l’Est de Bourges (Cher) – à pied, en colonne, suivant le chemin de halage des canaux du Loing puis de Briare ;  première étape, longue de dix-huit kilomètres, Cepoy-Montcresson ; deuxième étape, Montcresson-Briare. Il sont escortés par un détachement de soldats du 51e régiment régional, de tirailleurs marocains et de deux compagnies de gardes mobiles sous la conduite d’un capitaine qui applique à la lettre les ordres reçus : ne laisser personne derrière, le refus de marcher étant considéré comme tentative d’évasion, les soldats peuvent tirer sans faire de sommation (treize exécutions de marcheurs trop épuisés sont répertoriées, mettant en cause les gardes mobiles de Vendôme). Néanmoins, des évasions se produisent déjà sur le trajet. Quand la longue colonne de prisonniers arrive finalement aux environs de Neuvy-sur-Loire, c’est la confusion : les troupes allemandes atteignent le secteur et les ponts permettant de traverser le fleuve ont été détruits. Des gardes désertent et de nombreux prisonniers, livrés à eux-mêmes, s’égaillent dans la nature. Quelques-uns réussissent à passer la Loire. Ceux qui se présentent spontanément dans les gendarmeries sont arrêtés, puis à nouveau internés.

Au cours de ce transfert, Jean Deguitre parvient à l’échapper [3].

Le 21 juin, à l’arrivée finale des évacués au camp de Gurs (Basses-Pyrénées / Pyrénées-Atlantiques), via Bordeaux, l’effectif total est de 1020 détenus sur les 1865 au départ de Paris. La prison militaire de Paris occupe les îlots B et D. L’îlot B compte une vingtaine de baraques et héberge les détenus dits « préventionnaires ». Quant à l’îlot D, qui ne comporte que deux baraques (19 et 20) entourées de barbelés, c’est un camp dans le camp : l’îlot des suspects. Il reçoit la dénomination officielle de « centre de séjour surveillé ».

À partir du 2 septembre 1940, des groupes de prévenus quittent régulièrement Gurs pour Périgueux, lieu de repli des tribunaux militaires de Paris, afin d’y être jugés. Ils transitent d’abord par la maison d’arrêt de Périgueux où un quartier pour détenus militaires leur est réservé, puis par la prison militaire provisoire de la Perlerie. Officiellement créée le 1er novembre 1940, la prison militaire de Mauzac (arrondissement de Bergerac, commune de Lalinde), sert de centre d’internement pour les centaines de militaires et politiques jugés par les tribunaux militaires, jusqu’à sa dissolution, le 2 mai 1945

Traduit devant le tribunal militaire de Paris replié à Périgueux (Dordogne) à une date restant à préciser, Paul Prouteau est libéré le 2 septembre 1940 (date du jugement ?).

Le 14 novembre 1940, il est licencié de la SNCF, en même temps que Jean Deguitre, en application de la loi du 18 septembre 1940.

Continuant à militer dans la clandestinité, il est considéré par la police française (R.G.) comme un « meneur communiste très actif ».

Le 27 juin 1941, il est appréhendé à son domicile – une nouvelle perquisition amène la découverte des drapeaux rouges et d’écharpes du PCF datant d’avant-guerre – dans le cadre d’une vague d’arrestations ciblées visant des militants ouvriers : le préfet de police de Paris a signé l’arrêté ordonnant leur internement administratif en application du décret du 18 novembre 1939, mais ces opérations sont menées en concertation avec l’occupant. Le jour même, Paul Prouteau est conduit à l’Hôtel Matignon pour être livré aux autorités d’occupation et transféré au camp allemand de Royallieu à Compiègne (Oise), administré et gardé par la Wehrmacht (Frontstalag 122 – Polizeihaftlager) ; il fait partie des militants qui inaugurent ce camp de police [4]. Il y sera interné pendant treize mois.

La caserne de Royallieu après-guerre. Les huit premiers bâtiments alignés à gauche sont ceux du quartier “A”, désigné pendant un temps comme le “camp des communistes”. À l’arrière plan à gauche, sur l’autre rive de l’Oise, l’usine de Venette qui fut la cible de plusieurs bombardements avec “dégâts collatéraux” sur le camp. Carte postale. Collection Mémoire Vive.

La caserne de Royallieu après-guerre. Les huit premiers bâtiments alignés à gauche sont ceux du quartier “A”,
désigné pendant un temps comme le “camp des communistes”.
À l’arrière plan à gauche, sur l’autre rive de l’Oise, l’usine de Venette qui fut la cible de plusieurs bombardements avec “dégâts collatéraux” sur le camp.
Carte postale. Collection Mémoire Vive.

Entre fin avril et fin juin 1942, Paul Prouteau est sélectionné avec plus d’un millier d’otages désignés comme communistes et une cinquantaine d’otages désignés comme juifs dont la déportation a été décidée en représailles des actions armées de la résistance communiste contre l’armée allemande (en application d’un ordre de Hitler).

Le 6 juillet 1942 à l’aube, les détenus sont conduits à pied sous escorte allemande à la gare de Compiègne, sur la commune de Margny, et entassés dans des wagons de marchandises. Le train part une fois les portes verrouillées, à 9 h 30.

Les deux wagons à bestiaux du Mémorial de Margny-les-Compiègne, installés sur une voie de la gare de marchandise d’où sont partis les convois de déportation. Cliché Mémoire Vive 2011.

Les deux wagons à bestiaux du Mémorial de Margny-les-Compiègne,
installés sur une voie de la gare de marchandise d’où sont partis les convois de déportation.
Cliché Mémoire Vive 2011.

Le 8 juillet, Paul Prouteau est enregistré au camp souche d’Auschwitz (Auschwitz-I) sous le numéro 46021 (sa photo d’immatriculation a été retrouvée et identifiée [5]).

Après les premières procédures (tonte, désinfection, attribution d’un uniforme rayé et photographie anthropométrique), les 1170 arrivants sont entassés pour la plupart dans deux pièces nues du Block 13 où ils passent la nuit.

© Mémoire Vive 2017.

© Mémoire Vive 2017.

Le lendemain, vers 7 heures, tous sont conduits à pied au camp annexe de Birkenau ; alors choisi pour mettre en œuvre la « solution finale » – le génocide des Juifs européens -, ce site en construction présente un contexte plus meurtrier pour tous les concentrationnaires. À leur arrivée, les “45000” sont répartis dans les Blocks 19 et 20 du secteur B-Ib (le premier créé).

Le 10 juillet, après l’appel général, ils subissent un bref interrogatoire d’identité qui parachève leur enregistrement et au cours duquel ils déclarent une profession (celle qu’ils exerçaient en dernier lieu ou une autre, supposée être plus “protectrice” dans le contexte du camp). Puis ils sont envoyés au travail dans différents Kommandos. L’ensemble des “45000” passent ainsi cinq jours à Birkenau.

Le 13 juillet, après l’appel du soir, une moitié des déportés du convoi est ramenée au camp principal (Auschwitz-I), auprès duquel fonctionnent des ateliers où sont affectés des ouvriers ayant des qualifications utiles au camp. Aucun document ni témoignage ne permet actuellement de préciser dans lequel des deux sous-camps du complexe concentrationnaire a alors été affecté Paul Prouteau.

Il meurt à Auschwitz le 7 octobre 1942, selon l’acte de décès établi par l’administration SS du camp (Sterbebücher) ; l’état civil français a officialisé la date du 6 août…
En 1943, son épouse quitte leur logement de fonction pour emménager au 12, rue Marcel-Bourguignon à Colombes (Seine / Hauts-de-Seine).

Paul Prouteau est homologué comme “Déporté politique”.

Son nom est inscrit (prénom seulement indiqué par l’initiale) sur le Monument aux morts de La Garenne-Colombes, situé dans le cimetière communal.

La mention “Mort en déportation” est apposée sur son acte de décès (J.O. du 18-04-1998).

Notes :

[1] La SNCF : Société nationale des chemins de fer français. À sa création, suite à une convention validée par le décret-loi du 31 août 1937, c’est une société anonyme d’économie mixte, créée pour une durée de 45 ans, dont l’État possède 51 % du capital.

[2] La Garenne-Colombes : jusqu’à la loi du 10 juillet 1964, cette commune fait partie du département de la Seine, qui inclut Paris et de nombreuses villes de la “petite couronne”, dont la “ceinture rouge” des municipalités dirigées par des maires communistes (transfert administratif effectif en janvier 1968).

[3] Jean Deguitre : né le 2 janvier 1903 à Aigrefeuille-le-Thou (Charente-Maritime – 17), marié, père de quatre enfants, entré à la Compagnie des chemins de fer de l’État le 21 mars 1927, domicilié au 54, rue Bonnin à la Garenne-Colombe, dans un pavillon appartenant à la société, président du Boxing Club Garennois (FSGT). Après avoir été « mis en liberté » en juin 1940, en arrivant à la Loire, il se rend à Bussac-Forêt (17), où il est employé à l’aménagement du camp d’aviation. Il y est peut-être rejoint par sa famille. Le 27 juin 1941, il est interné par les autorités allemandes au camp de Jonzac (17), puis transféré au centre de séjour surveillé de Mérignac (Gironde). Il fait l’objet de deux demandes de libération en 1941 et 1942, sans succès. En février 1943, son entourage est sans nouvelles de lui (à vérifier…).

[5] L’ “Aktion Theoderich : L’attaque de l’Union soviétique, le 22 juin 1941, se fait au nom de la lutte contre le “judéo-bolchevisme”. Dès mai 1941, une directive du Haut-commandement de la Wehrmacht pour la “conduite des troupes” sur le front de l’Est définit le bolchevisme comme «  l’ennemi mortel de la nation national-socialiste allemande. C’est contre cette idéologie destructrice et contre ses adeptes que l’Allemagne engage la guerre. Ce combat exige des mesures énergiques et impitoyables contre les agitateurs bolcheviks, les francs-tireurs, les saboteurs et les Juifs, et l’élimination allemande de toute résistance active ou passive. » Hitler est résolu à écraser par la terreur – à l’Ouest comme à l’Est – toute opposition qui viendrait entraver son effort de guerre. Le jour même de l’attaque contre l’Union soviétique, des mesures préventives sont prises dans les pays occupés contre les militants communistes – arrestations et perquisitions à leur domicile – et des ordres sont donnés pour punir avec la plus extrême sévérité toute manifestation d’hostilité à la puissance occupante. En France, dans la zone occupée, au cours d’une opération désignée sous le nom de code d’Aktion Theoderich, plus de mille communistes sont arrêtés par les forces allemandes et la police française. D’abord placés dans des lieux d’incarcération contrôlés par le régime de Vichy, ils sont envoyés, à partir du 27 juin 1941, au camp allemand de Royallieu à Compiègne, administré par la Wehrmacht, réservé à la détention « des ennemis actifs du Reich » et qui ouvre en tant que camp de police. Au total, 1300 hommes y seront internés à la suite de cette action. Fin août, 200 d’entre eux font déjà partie de ceux qui seront déportés dans le convoi du 6 juillet 1942.

[5] Sa photographie d’immatriculation à Auschwitz a été reconnue par des rescapés lors de la séance d’identification organisée à l’Amicale d’Auschwitz le 10 avril 1948 (bulletin « Après Auschwitz« , n°21 de mai-juin 1948).

Sources :

- Claudine Cardon-Hamet, Triangles rouges à Auschwitz, Le convoi politique du 6 juillet 1942, éditions Autrement, collection mémoires, Paris 2005, pages 381 et 418.
- Cl. Cardon-Hamet, notice pour l’exposition de Mémoire Vive sur les “45000” et “31000” des Hauts-de-Seine nord (2005), citant : Bureau des archives des victimes des conflits contemporains (BAVCC), ministère de la Défense, Caen (fichier national et dossier statut).
- Archives départementales de Maine-et-Loire, archives en ligne : état civil de Cholet, registre des naissances de l’année 1900, acte 241 (vue 42/69).
- Archives de la préfecture de police (Seine / Paris), Service de la mémoire et des affaires culturelles (SMAC), Le Pré-Saint-Gervais (Seine-Saint-Denis) : cartons “occupation allemande”, liste des internés communistes (BA 2397) ; cabinet du préfet, dossier individuel partagé avec Jean Deguitre (1 W 0993-47264).
- Jacky Tronel, site internet Criminocorpus, plusieurs articles dont Le repli de la prison militaire de Paris à Mauzac. Un exode pénitentiaire méconnu, 2012.
- Death Books from Auschwitz, Remnants, Musée d’État d’Auschwitz-Birkenau, K.G.Saur, 1995 ; relevé des registres (incomplets) d’actes de décès du camp d’Auschwitz dans lesquels a été inscrite, du 27 juillet 1941 au 31 décembre 1943, la mort de 68 864 détenus pour la plupart immatriculés dans le camp (sans indication du numéro attribué), tome 3, page 968 (34725/1942).
- Base de données des archives historiques SNCF : service central du personnel, agents déportés déclarés décédés en Allemagne (en 1947), de A à Q (0110LM0108).
- Cheminots victimes de la répression 1940-1945, mémorial, ouvrage collectif sous la direction de Thomas Fontaine, éd. Perrin/SNCF, Paris, mars 2017, pages 1223-1224.
- Site Mémorial GenWeb, 92-La Garenne-Colombes, relevé de Thierry Pouliquen et Gilles Gauthier(02-2005).

MÉMOIRE VIVE

(dernière mise à jour, le 13-10-2023)

Cette notice biographique doit être considérée comme un document provisoire fondé sur les archives et témoignages connus à ce jour. Vous êtes invité à corriger les erreurs qui auraient pu s’y glisser et/ou à la compléter avec les informations dont vous disposez (en indiquant vos sources).

En hommage à Roger Arnould (1914-1994), Résistant, rescapé de Buchenwald, documentaliste de la FNDIRP qui a initié les recherches sur le convoi du 6 juillet 1942.