Voltaire Cossart, né le 28 août 1908 à Liévin (Pas-de-Calais), domicilié à Bagnolet (Seine-Saint-Denis), mort à Birkenau le 27 janvier 1943.
- Auschwitz-I, le 8 juillet 1942.
Musée d’État d’Auschwitz-Birkenau,
Oświęcim, Pologne.
Coll. Mémoire Vive. Droits réservés.
Voltaire Cossart naît le 28 août 1908 à Liévin (Pas-de-Calais), fils de Florimond Cossard, 31 ans, ouvrier d’usine, et de Marie Léglise, son épouse, dans une famille de sept enfants : quatre garçons – dont l’aîné, Florimond, Charles, né le 29 juin 1903 à Liévin, et Francis, né le 26 août 1910 à Liévin – et trois filles.
Au cours de la guerre 1914-1918, la famille fuit l’invasion allemande et vient s’installer dans la région parisienne. Début 1939, les parents deviendront concierge au 72, rue de la Fraternité, à Bagnolet, y habitant avec leur deux plus jeunes enfants, âgés de 18 et 16 ans.
En 1928, Voltaire accomplit un an de service militaire.
Le 1er juillet 1929, son frère Florimond, entre comme concierge à la mairie de Bagnolet (Seine / Seine-Saint-Denis – 93). À la mort de son épouse, Yvonne Cratz, née le 18 juin 1908 à Paris 19e, il quittera le poste de concierge – et le logement de fonction – et deviendra homme de service et garçon de bureau. Pendant un temps, il aura son domicile dans un hôtel au 149 rue de Charonne (Paris 11e). De par son poste d’emploi, il est en relation militante avec les élus municipaux. En octobre 1937, il fera l’objet d’une surveillance de la police à la suite de la lettre anonyme d’un administré qui l’accuse de « dilapider le matériel de la commune ».
Le 1er octobre 1930, Voltaire Cossart entre lui aussi comme employé communal à Bagnolet, employé auxiliaire permanent en double qualité de cantonnier-paveur et de pompier. Pendant un temps, il habite chez son frère, encore logé à la mairie. Il est adhérent au syndicat unitaire des employés et ouvriers des communes de la Seine.
Le 4 juillet 1932, il est arrêté au cours d’une manifestation des fonctionnaires, mais l’affaire n’a pas de suite.
Adhérent au Parti communiste depuis 1930, Voltaire est membre du 2e rayon, sous rayon de Bagnolet, de la région Paris-Est.
En août 1933, il est impliqué dans un accident avec un cycliste, rue Sadi-Carnot, à Bagnolet, alors qu’il pilote une moto sans avoir le permis de conduire.
À partir de juillet 1936, Voltaire Cossard est domicilié au 102, rue Charles-Delescluze (anciennement rue du Moulin-de-l’Épine), à l’angle du sentier de la Fosse-aux-Fraises, à Bagnolet, dans un petit pavillon qu’il a construit. Auparavant, il a habité chez ses futurs beaux-parents, au 39, avenue de la Mairie, même localité.
Au début de la guerre civile d’Espagne, son frère cadet, Francis, part s’engager – sans prévenir sa famille – dans les Brigades internationales pour défendre la République espagnole contre la rébellion du général Franco soutenue militairement par Hitler et Mussolini (novembre 1936 – septembre 1938). Début décembre 1936, Voltaire va le rejoindre : ils sont les deux premiers Bagnoletais, parmi les 35 à 40 volontaires de la ville. Voltaire devient commissaire politique de la compagnie de mitrailleuses de la 14e brigade, 13e bataillon. C’est probablement alors que Francis – lui aussi désigné comme commissaire politique (à vérifier…) – devient “Francisco”.
Noté comme « Bon camarade », Voltaire demande son rapatriement pour « raison de famille » (il doit accomplir une période de réserviste dans l’armée française). Son nom apparaît sur une liste de volontaires rapatriés avec mention de la date du 4 septembre 1937.
Le 15 octobre 1938, à Bagnolet, Voltaire Cossart se marie avec Yvonne Beau, née le 12 avril 1912 à Romainville. Ils n’auront pas d’enfant.
Cette même année, son frère Florimond va s’installer au 83, rue de Bagnolet à Paris 20e, où il se met en ménage avec une nouvelle compagne, Madame B.
Dès le 25 août 1939, Voltaire est mobilisé comme sapeur-pompier “affecté spécial” à la mairie de Bagnolet, au titre de la Préfecture de la Seine.
En octobre 1939, la municipalité communiste dirigée par Paul Coudert est suspendue et remplacée par une délégation spéciale formée de notables désignés.
Le 4 avril 1940, Voltaire Cossart est rappelé à l’activité militaire et affecté aux sapeurs-pompiers de Paris, caserne de la rue Haxo (Paris 20e).
Le 5 mars précédent, son frère Florimond, radié de l’affectation spéciale, a été arrêté par la police en application du décret du 18 novembre 1939 concernant les personnes pouvant nuire à la sûreté de l’État ou à la Défense nationale et conduit au centre d’internement du château de Baillet. Affecté ensuite à la 81e compagnie de passage spéciale de Roybon (Isère), il sera enfin été transféré au centre de séjour surveillé de Saint-Sulpice-la-Pointe (Tarn).
Probablement révoqué de son emploi à la mairie de Bagnolet pour son ancienne activité militante, Voltaire Cossard trouve du travail comme manœuvre chez son beau-frère, M. Beau, entrepreneur de maçonnerie.
Le 1er novembre 1940, le commissaire de police de la circonscription des Lilas écrit au directeur des renseignements généraux pour lui « faire connaître » une liste de quatre « militants communistes notoirement connus » de lui comme étant propagandistes et contre lesquels une mesure d’internement administratif pourrait être prise. Trois d’entre eux « ont fait la guerre d’Espagne », parmi lesquels Voltaire Cossart et Édouard Vasselin.
En juin 1941, ce même commissaire propose de nouveau l’internement de Voltaire Cossart, « ne paraissant que rarement à son domicile » et « fortement soupçonné de se livrer à la propagande clandestine ».
Le 13 octobre suivant, Voltaire est muté à la 24e compagnie de pompiers de Rosny-sous-Bois. Il doit répondre aux convocations régulières de son corps afin de participer aux exercices d’entraînement ; liberté conditionnellement (de ses obligations militaires ?), il lui est interdit de quitter le département de la Seine. Son statut d’alors reste à préciser : tous les réservistes rappelés au cours de la guerre 1939-1940 ayant été démobilisés au cours de l’été 1940.
Le 23 décembre, un responsable de la préfecture de police édite une suite de consignes pour une série d’opérations simultanées fixée le lendemain, sous l’intitulé « Perquisition chez les membres des Brigades internationales » : « Mercredi 24 décembre à 6 heures du matin, deux inspecteurs par perquisitions, rendus à 6 heures dans les postes des commissariat de quartier ou au siège des commissariats de banlieue – ARRESTATION et conduite dans les postes centraux ou aux commissariats de banlieue, où la direction des Renseignements généraux les fera prendre – Si, au cours des perquisitions, se révèlent des infractions pénales, les relever par procès-verbaux et leur donner la suite normale – Pour les cas douteux, téléphoner à M. Baillet, commissaire divisionnaire aux Renseignements généraux – Inviter les personnes arrêtées à se munir d’une couverture, de leur couvert et de leur carte d’alimentation – Si un commissaire de police a plusieurs perquisitions, il envoie à l’avance les inspecteurs mis à sa disposition. »
Parallèlement est éditée une liste de trente-trois personnes, dont deux femmes, désignées comme « anciens combattants des Brigades internationales actuellement domiciliés à Paris et dans le département de la Seine », liste précisant les commissariats de quartier ou de banlieue les plus proches.
Mais ce coup de filet, conçu de manière administrative, ne donne pas tous les résultats escomptés : quatorze personnes ne peuvent être appréhendées, parmi lesquelles Voltaire Cossart et Gilbert Conrairie, de Paris 14e.
Le jour de l’opération, 24 décembre, le commissaire des Lilas rend compte à Baillet, directeur des Renseignements généraux, qu’il n’a pas pu appréhender Voltaire Cossart à son domicile du 102 rue du Moulin-de-l’Épine, ainsi qu’il en était chargé. Ayant appris qu’il pouvait dormir chez sa belle-mère, Madame Beau, 39 avenue de la Mairie, à Bagnolet, il ne l’y trouve pas non plus. Le policier se rend alors à la caserne de pompiers Haxo, où il apprend que Voltaire Cossart – qui n’en dépend plus – est tenu de se présenter à toute convocation. « Il suffirait donc de s’entendre avec le capitaine L. […] qui pourrait [le] convoquer et l’arrestation serait ainsi facilitée, car il est évident que Cossart dissimule sa résidence réelle ». Ainsi, il semble que l’administration des sapeurs-pompiers sache comment joindre Voltaire Cossart sans pour autant être en droit de transmettre ce lien aux policiers.
Le 29 décembre, un rapport explique que le capitaine des pompiers de Rosny n’a pas pouvoir d’établir lui-même cette convocation aux exercices, et qu’il doit en référer à son état-major, place Jules-Renard.
Le 2 janvier 1942, un cadre de la police (sans doute RG) rédige une petite note : « Faire démarche à l’état-major des pompiers sans faire connaître la raison. Se renseigner sur l’époque à laquelle Cossart serait consigné afin de pouvoir l’appréhender à ce moment. »
Le 6 janvier, le capitaine C., chef du bureau des effectifs du régiment, informe l’inspecteur de police A. que Cossart devrait être convoqué dans le courant du mois en cours pour un exercice s’effectuant toujours le dimanche matin. Par téléphone, ce même capitaine autorise le commandant de la 24e compagnie de Rosny à aviser la préfecture de police de l’envoi de la convocation. L’inspecteur A. apprend également que Voltaire Cossart s’est déplacé la veille pour déposer une demande de congé de trois mois afin de se rendre en province. Le policier explique : « Le titre de congé devant être remis au bénéficiaire par sa compagnie, il pourrait être exigé, au cas où il serait accordé, que Cossart vienne en personne le retirer à Rosny-sous-Bois. Dans ce cas, sa visite serait également signalée à notre service. […] en ce qui concerne les deux cas, il serait nécessaire d’établir une entente avec le capitaine B., commandant la 24e compagnie… » Mais le traquenard est retardé…
Le 17 février, l’inspecteur A. indique dans un nouveau rapport : « Cossart Voltaire est convoqué le dimanche 22 février 1942 au Centre de secours de Montreuil-sous-Bois, 21 bis rue Édouard-Vaillant et 18 rue Louis-Delcupe pour effectuer un exercice devant durer de 9 heures à 16 heures. Son arrestation pourra être opérée à cette adresse au cours de l’après-midi, facilitée par les ordres qui seront donnés à cet effet par la capitaine B., commandant de la 24e compagnie […] dont dépend ce centre. Néanmoins, une entente devrait intervenir avec cet officier et le sergent M., chef du centre, le vendredi 20 courant […], le capitaine B. partant en permission le lendemain… »
Ce 22 février, à 17 heures, Voltaire Cossart, qui a répondu à la convocation, est arrêté à la sortie du centre de secours des sapeurs-pompiers par deux inspecteurs des renseignements généraux de la préfecture de police – dont celui qui a pris contact avec les pompiers – lesquels le conduisent immédiatement au dépôt. Le lendemain, deux autres inspecteurs escortent Voltaire à son domicile du 102 rue du Moulin-de-l’Épine pour y effectuer une perquisition qui se révèle infructueuse. Pendant deux mois et demi, le détenu reste au dépôt de la préfecture (sous-sol de la Conciergerie, île de la Cité), avec notamment Gilbert Conrairie.
Le 3 mars 1942, F. Brard, le préfet de police, envoie au 4e bureau de la Direction générale de la Police Nationale, placée sous l’autorité du ministre secrétaire d’État à l’Intérieur, des notices en vue de la mise en détention administrative de 37 « individus dangereux pour la Défense Nationale ou la Sécurité Publique » dont l’internement lui paraît nécessaire, répondant à une circulaire du 11 février précédent (P.N. IV N° 142 ). Parmi les hommes désignés, dix-huit futurs “45000” dont Voltaire Cossart.
Le 26 mars suivant, le préfet de police de Paris signe l’arrêté ordonnant l’internement administratif de Voltaire Cossart.
Le 16 avril, celui-ci fait partie d’un groupe de détenus transférés au “centre de séjour surveillé” (CSS) de Voves (Eure-et-Loir), où il est enregistré sous le matricule n° 100. Le dimanche 26 avril, il reçoit la visite de son épouse : ils boivent le café avec Gilbert Conrairie.
Le 10 mai 1942, Voltaire Cossart fait partie des 81 internés remis aux “autorités d’occupation” à la demande de celles-ci et transférés au camp allemand de Royallieu à Compiègne (Oise), administré et gardé par la Wehrmacht (Frontstalag 122 – Polizeihaftlager).
Entre fin avril et fin juin 1942, Voltaire Cossart est sélectionné avec plus d’un millier d’otages désignés comme communistes et une cinquantaine d’otages désignés comme juifs dont la déportation a été décidée en représailles des actions armées de la résistance communiste contre l’armée allemande (en application d’un ordre de Hitler).
Le 6 juillet 1942 à l’aube, les détenus sont conduits à pied sous escorte allemande à la gare de Compiègne, sur la commune de Margny et entassés dans des wagons de marchandises. Le train part une fois les portes verrouillées, à 9 h 30.
Le voyage dure deux jours et demi. N’étant pas ravitaillés en eau, les déportés souffrent principalement de la soif.
Le 8 juillet 1942, Voltaire Cossart est enregistré au camp souche d’Auschwitz (Auschwitz-I) sous le numéro 45401 (sa photo d’immatriculation a été retrouvée).
Après les premières procédures (tonte, désinfection, attribution d’un uniforme rayé et photographie anthropométrique), les 1170 arrivants sont entassés pour la plupart dans deux pièces nues du Block 13 où ils passent la nuit.
Le lendemain, vers 7 heures, tous sont conduits à pied au camp annexe de Birkenau ; alors choisi pour mettre en œuvre la « solution finale » – le génocide des Juifs européens -, ce site en construction présente un contexte plus meurtrier pour tous les concentrationnaires. À leur arrivée, les “45000” sont répartis dans les Blocks 19 et 20 du secteur B-Ib (le premier créé).
Le 10 juillet, après l’appel général, ils subissent un bref interrogatoire d’identité qui parachève leur enregistrement et au cours duquel ils déclarent une profession (celle qu’ils exerçaient en dernier lieu ou une autre, supposée être plus “protectrice” dans le contexte du camp) ; Voltaire Cossart se déclare alors sans religion (« Glaubenslos »). Puis ils sont envoyés au travail dans différents Kommandos. L’ensemble des “45000” passent ainsi cinq jours à Birkenau.
Le 13 juillet, après l’appel du soir, Voltaire Cossart est dans la moitié des déportés du convoi sélectionnés pour rester dans ce sous-camp, alors que les autres sont ramenés à Auschwitz-I.
Entre le 1er et le 19 novembre 1942, son nom apparaît à plusieurs reprises sur le registre des détenus de la chambrée (Stube) n° 3 du Revier de Birkenau (Block n° 8, en brique, du secteur BIb) – dont Marcel Colin, Germa, Faugeron, Lenglet, Nonnet, Nouvian, Paupy, Roux, Sansoulet et Vinsous -, qui reçoivent des médicaments (Anisine, Eubasine, Bolus Alpa cf. kaolin…).
Voltaire Cossart meurt – à Birkenau – le 27 janvier 1943, selon l’acte de décès établi par l’administration SS du camp (Sterbebücher).
Mi-luillet 1942, son épouse avait reçu la carte-formulaire envoyée aux familles par l’administration du Frontstalag 122 après le départ du convoi.
Le nom de Voltaire Cossart est inscrit sur une plaque là où il a habité, au 10bis, sente de la Fosse-aux-Fraises, à Bagnolet (aujourd’hui à la limite du parc départemental Jean Moulin).
En 1971, son frère Francis, membre de l’AVER, habite à Paris 20e (source : Maitron).
Notes :
[1] Bagnolet : jusqu’à la loi du 10 juillet 1964, cette commune fait partie du département de la Seine, qui inclut Paris et de nombreuses villes de la “petite couronne”, dont la “ceinture rouge” des municipalités dirigées par des maires communistes (transfert administratif effectif en janvier 1968).
Sources :
Claudine Cardon-Hamet, Triangles rouges à Auschwitz, Le convoi politique du 6 juillet 1942, éditions Autrement, collection mémoires, Paris 2005, pages 354, 384 et 400.
Jean-Pierre Gast, Bagnolet 1939-1940, éd. Folies d’encre, août 2004, liste « Résistants déportés » page 284 (cite le camp de Dora comme lieu de décès ?) ; page 304, l’auteur mentionne Voltaire et Francisco.
Lucien Becret, témoignage recueilli en 1977, C’était au bord de l’Ebre et ça bagarrait dur, in Gens de Bagnolet, de Jean-Pierre Gast, page 45 (remerciement à Ramon Chicharro).
Bibliothèque de documentation internationale contemporaine (BDIC), campus de l’Université de Paris X-Nanterre, microfilms du Centre russe pour la conservation des archives en histoire politique et sociale (RGASPI), acquisition BDIC/AVER-ACER, bobines cotes Mfm 880/10 (545.6.1132), 880/48 (545.2.290).
Le Maitron en ligne, Dictionnaire biographique du mouvement ouvrier, éditions de l’Atelier.
Archives de Paris : archives du tribunal correctionnel de la Seine, rôle du greffe du 5 juin au 22 septembre 1941 (D1u6-5857).
Comité du souvenir du camp de Voves : liste établie à partir des registres du camp conservés aux Archives départementales d’Eure-et-Loir.
Archives de la préfecture de police (Seine / Paris), Service de la mémoire et des affaires culturelles, Le Pré-Saint-Gervais (Seine-Saint-Denis) : cartons “Parti communiste”, chemise “1941, perquisitions particuliers” (BA 2447) ; dossier individuel des Renseignements générauxG (77 W 244-137368).
Archives du Musée d’État d’Auschwitz-Birkenau (APMAB), Oświęcim, Pologne : registre des détenus ayant reçu des médicaments à l’infirmerie de Birkenau, copies transmises par André Nouvian.
Irena Strzelecka, Les hôpitaux dans le camp de concentration d’Auschwitz, in Auschwitz 1940-1945, tome 2, Les détenus – La vie et le travail, chap. 9, p. 364-365, éditions du Musée d’État d’Auschwitz-Birkenau, Oświęcim, 2011.
Death Books from Auschwitz, Remnants, Musée d’État d’Auschwitz-Birkenau, K.G.Saur, 1995 ; relevé des registres (incomplets) d’actes de décès du camp d’Auschwitz dans lesquels a été inscrite, du 27 juillet 1941 au 31 décembre 1943, la mort de 68 864 détenus pour la plupart immatriculés dans le camp (sans indication du numéro attribué), tome 2, page 186 (4239/1943).
Message de Didier Cossart, un neveu (10-2013).
MÉMOIRE VIVE
(dernière mise à jour, le 4-01-2024)
Cette notice biographique doit être considérée comme un document provisoire fondé sur les archives et témoignages connus à ce jour. Vous êtes invité à corriger les erreurs qui auraient pu s’y glisser et/ou à la compléter avec les informations dont vous disposez (en indiquant vos sources).
En hommage à Roger Arnould (1914-1994), Résistant, rescapé de Buchenwald, documentaliste de la FNDIRP qui a initié les recherches sur le convoi du 6 juillet 1942.